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mardi, février 16, 2010

185- rue 4 suite


Mardi matin.
Temps pluvieux. Haute humidité. Monotonie.
Nous sommes allés jusqu'à Cap blanc (au-delà d'Arzew) (photo)

** Merci à toutes les BEP! J'ai passé plusieurs heures à corriger les évaluations de Français et d'histoire-géo!


Hier nous avons fait un tour à Oran. J'ai acheté à la librairie du front de mer un livre sur Camus "les derniers jours de la vie d'Albert Camus" de José Lenzini (ed Barzakh.) 400 da (4€).

Derrière, nous visitons l'une des plus vieilles mosquées de la ville: (photos)





Le soir, chez I. la discussion tenait la route contrairement à celles des jeudi et vendredi dernier, nous étions une demi-douzaine. Hier nous avons échangé sur la corruption, l'état du bled (avec tout de même une bonne dose de modération).

"Jeudi et vendredi Dieu seul était en ligne de mire ainsi que son Prophète et son Coran. Je ne comprends pas comment l'on puisse se gargariser de détester l'Invisible silencieux à ce point, et faire l'impasse sur le sort de la société tout entière, je veux dire sur le quotidien abominable de millions d'individus, qui jetés à la rue, qui mis au chômage...
Ce texte n'a pas d'intérêt si on le considère comme une pointe contre des amis. Ils ne sont ici qu'alibis. Je veux simplement dire que je ne vois pas dans mes pérégrinations, de mouvements, de groupements, de tentatives mêmes qui indiqueraient qu'il se passe quelque chose d'intéressant à même de mobiliser les citoyens
Voici ce que j'écrivais il y a quelques années et cela demeure toujours en l'état:

"Il ne reste à mes amis très modernes que de se piquer de manger à la petite cuillère, tous les vendredis que Dieu fait, du sanglier local ou du pourceau importé pas même égorgé, dans le seul but de provoquer le Dieu Mahométan leur ennemi suprême et éternel, si loin Lui, ataraxique et indifférent à leurs ridicules et grotesques gesticulations. Quelle tristesse que ce pays où, pour certains, le bonheur national brut ou le degré d’accomplissement de soi se mesure à la quantité de barbaque de marcassin ingurgitée. A propos, mon ami Albert le pied-noir d’Amsterdam disait « Quand on a beaucoup médité sur l’homme, il arrive qu’on éprouve de la nostalgie pour les primates. » Cétipatrist ça ? Ça tourbillonne. Mais sapristi et saperlipopette, mes amis sont mes amis jusqu’à ordre nouveau !"

Mes amis sont en effet mes amis, il ne leur reste plus qu'à s'entrécouter les uns les autres un chouia, s'écouter et bannir les monologues. Dans le respect des croyants (fussent-ils fouriéristes) et des non-croyants (fussent-ils en toge ou en simarre).

NB: M.B n'a pas daigné répondre à mon courriel. Je n'ai donc pas animé d'atelier d'écriture à Bel Abbès comme je l'espérais.

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