Rechercher dans ce blog

jeudi, novembre 02, 2017

580_ Virée en Algérie: Oran, Alger... Salon du livre etc. 5_








Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, car vous vous en fichez comme de votre premier mal de dent ou de vos oreillons et je vous comprends, mais je vous le rappelle quand même : j’ai littéralement disparu durant une semaine des rues, boulevards et impasses que forment tous ces commentaires, images et vidéos postés sur FB. Ce n’est pas l’envie de me balader, en y semant quelques grains de sel, au gré de tous ces lieux, parfois hasardeux, parfois surprenants, parfois –  reconnaissons le – fort désagréables, qui me manqua. Le responsable ? un sacré virus contracté très probablement dans un « Cyber », et qui chemina tranquillement jusqu’à infester un « flash disc » (clé USB) que m’a gracieusement prêté mon ami L. Le virus (très probablement) planta mon MacBookPro. Knock Out pour quelques jours avec risque d’amputation (de fichiers…), c’est dire !
Bref, me voilà en ce jeudi 2 du onzième mois de 17, devant un vieil ordi Acer, récupéré dans la petite dépendance de ma maison de Tataouine d’Oran (est), et au clavier duquel manquent plusieurs touches. Mes L, N et X sont hasardeux. L’ordi accepte encore d’héberger des lettres, des mots, textes, mais pas de photos, non, « IPhoto » c’est trop compiqué pour lui  (voyez-vous comment il se venge « compiqué » ).
Bref, après le Salon du livre d’Alger nous avons passé plusieurs jours dans le parc du Djurdjura, autour de 1200 m, en continuant toutefois à nous tenir au courant du Salon, notamment par le biais du quotidien El Watan avec ses pages Culture (Arts et Lettres pour le samedi) à nous informer sur le Salon. Ainsi « La nouvelle en débat » (29.10 page 15), « Cherté des livres… » (30.10 page 4) L’article de Ferhani, (28 octobre page 16) m’a particulièrement intéressé. Il évoque la censure de la dernière pièce de théâtre de Mohamed Kacimi. Mais je n’ai pas apprécié le sous-titre maladroit et indulgent de l’article « quand Israël demande l’interdiction d’une œuvre ».  J’aurais écrit « Israël décidément », mais chacun sa soupe. Comme l’année dernière, Le Quotidien d’Oran est étonnamment absent de tous les kiosques de la région (y compris Alger). J’ai entamé Zabor ou les Psaumes de K.D.. Lecture pas évidente, faut s’accrocher. Le narrateur, un homme exceptionnel, veille sur son père mourant. Il est un malade de la lecture et de l’écriture, « seule ruse efficace contre la mort »…Tel est l’incipit. Peut-être y reviendrai-je un jour.

La ballade en Kabylie nous a menés le lundi 30 octobre à Tizi, Aïn e Hammam, Takhidjt (bonjour à tous, chacun par son nom !), Tachekirt, Iferhounen (saut cher grand Da el M.)  et jusqu’à Ouzellaguène, précisément à Ifri, berceau du Congrès de La Soummam. A l’entrée du Centre mémoriel, avant le musée, debout et fiers et tout de cuivre vêtus, se tiennent (presque) main dans la main six héros de la lutte pour l’indépendance : Bentobbal, Zighout, Abbane, Ouamrane, Krim et Ben M’hidi. Six héros qui – heureusement pour eux –, ne voient pas ce à quoi ont abouti leurs sacrifices. Ils se retourneraient dans leur tombe, et tomberaient de leur piédestal.
(désolé pour les photos).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire