Vendredi
28 octobre 2016_ Mettre à jour mes notes d’hier. Balancer sur le Net, photos et
texte. Je ne suis pas sûr que le débit est à la hauteur de la 4 G tant clamée.
10h30.
Métro et Tram. Même temps qu’hier. Il
n’y a pas foule dans le métro. A l’entrée du SILA la fouille est superficielle.
Pourquoi aujourd’hui plus qu’hier ? je me dis. « Par ici ammo pour le scanner ». Je passe
sous le portique qui reste silencieux malgré les appareils électroniques dans
mes poches. « Le sac par là. »
Au stand
de l’Institut français Jean-Christophe Rufin de l’Académie française dédicace
un de ses livres. J’offre mon « L’Arabe… » au directeur de l’Institut
A. Andrès. Derrière, les stands de Salama et L’Ivrescq qui sont mitoyens, sont (momentanément)
fermés. Je repasserai demain. On entend, émanant du stand égyptien, la voix de
Mahmoud Darwich « Saqata el hissaro… » et les applaudissements. Le
même docu diffusé hier.
Dans les
allées, je suis surpris par le regard et le sourire d’un homme, et je
tressaille. Je suis quelque peu bousculé. Je ne comprends pas. Mais tout cela
ne dure pas plus de deux ou trois secondes. Il s’agit en fait d’un portrait en
pied souriant de Barak Obama. Il sourit à quiconque passe devant lui. Joli coup
de l’Ambassade US. Au stand de la chaîne 3 on me fixe rendez-vous pour
dimanche. Je commence à fatiguer. Là un ouvrage de notre ami Salah Guemriche « Alger
la blanche » et un autre dans une maison d’édition algérienne. Plus loin
plus de 4m3, je dis bien quatre mètres cube, de livres uniquement de Yasmina
Khadra. Beddraâ !
Un tour
à l’extérieur ; Sandwich Shawarma et deux bouteilles d’eau. Vers 13h15, je
veux prendre un café sous le grand barnum Chiken Burger, « maghlock »,
fermé. « fermé, pourquoi ? » « c’est l’heure de la
prière ». Pendant ce temps le client peut manger de l’herbe s’il lui sied.
Ou aller voir ailleurs. C’est ce que je fais. En face c’est ouvert. Petit stand
sympa « un serré s’il vous plaît » « oui bien sûr ».
Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Un léger
vent souffle et fait du bien. Tout autour des stands, on s’assoit comme on
peut. Sur les trottoirs, sur les marches des halls. Il y a peu de bancs. Un
imposant groupe de collégiens (sont-ils 20, 30 ?) sortis du Hall central,
se dirigent calmement vers la sortie, derrière leur jeune enseignant. Des
véhicules de police, de la protection civile, vont ou viennent. D’autres sont
stationnés.
Je
reviens à l’intérieur du Hall central. Je croise Mokrane Aït Larbi. Discussion.
Je lui dis « c’est un honneur pour moi de vous saluer, vous dire tout le
bien que je pense de vous et de Arezki. » Je lui parle de l’extrait du
journal El-Watan (cf mon post d’hier) à propos du combat des justes comme lui
et des opportunistes-démocrates qui arrivent comme des « marsiens »
cueillir le fruit mûr. Il sourit « merci à vous ». L’Histoire fera le
tri.
Je
m’installe au stand de l’Institut français et attend la rencontre-hommage à
Hadj-Nacer Khodja. Denis Martinez arrive à 14h40. A 15h10 commence l’hommage.
Il y a plus de cinquante personnes
Ici vous pouvez voir et entendre Nacer Hamid-Khodja (c'était au Mucem):
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