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samedi, octobre 29, 2016

554_ Salon du livre d'Alger (SILA) 3.

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Vendredi 28 octobre 2016_ Mettre à jour mes notes d’hier. Balancer sur le Net, photos et texte. Je ne suis pas sûr que le débit est à la hauteur de la 4 G tant clamée.

10h30. Métro et Tram.  Même temps qu’hier. Il n’y a pas foule dans le métro. A l’entrée du SILA la fouille est superficielle. Pourquoi aujourd’hui plus qu’hier ? je me dis. « Par ici ammo pour le scanner ». Je passe sous le portique qui reste silencieux malgré les appareils électroniques dans mes poches. « Le sac par là. »

Au stand de l’Institut français Jean-Christophe Rufin de l’Académie française dédicace un de ses livres. J’offre mon « L’Arabe… » au directeur de l’Institut A. Andrès. Derrière, les stands de Salama et L’Ivrescq qui sont mitoyens, sont (momentanément) fermés. Je repasserai demain. On entend, émanant du stand égyptien, la voix de Mahmoud Darwich « Saqata el hissaro… » et les applaudissements. Le même docu diffusé hier.

Dans les allées, je suis surpris par le regard et le sourire d’un homme, et je tressaille. Je suis quelque peu bousculé. Je ne comprends pas. Mais tout cela ne dure pas plus de deux ou trois secondes. Il s’agit en fait d’un portrait en pied souriant de Barak Obama. Il sourit à quiconque passe devant lui. Joli coup de l’Ambassade US. Au stand de la chaîne 3 on me fixe rendez-vous pour dimanche. Je commence à fatiguer. Là un ouvrage de notre ami Salah Guemriche « Alger la blanche » et un autre dans une maison d’édition algérienne. Plus loin plus de 4m3, je dis bien quatre mètres cube, de livres uniquement de Yasmina Khadra. Beddraâ !

Un tour à l’extérieur ; Sandwich Shawarma et deux bouteilles d’eau. Vers 13h15, je veux prendre un café sous le grand barnum Chiken Burger, « maghlock », fermé. « fermé, pourquoi ? » « c’est l’heure de la prière ». Pendant ce temps le client peut manger de l’herbe s’il lui sied. Ou aller voir ailleurs. C’est ce que je fais. En face c’est ouvert. Petit stand sympa « un serré s’il vous plaît » « oui bien sûr ». Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Un léger vent souffle et fait du bien. Tout autour des stands, on s’assoit comme on peut. Sur les trottoirs, sur les marches des halls. Il y a peu de bancs. Un imposant groupe de collégiens (sont-ils 20, 30 ?) sortis du Hall central, se dirigent calmement vers la sortie, derrière leur jeune enseignant. Des véhicules de police, de la protection civile, vont ou viennent. D’autres sont stationnés.

Je reviens à l’intérieur du Hall central. Je croise Mokrane Aït Larbi. Discussion. Je lui dis « c’est un honneur pour moi de vous saluer, vous dire tout le bien que je pense de vous et de Arezki. » Je lui parle de l’extrait du journal El-Watan (cf mon post d’hier) à propos du combat des justes comme lui et des opportunistes-démocrates qui arrivent comme des « marsiens » cueillir le fruit mûr. Il sourit « merci à vous ». L’Histoire fera le tri.








Je m’installe au stand de l’Institut français et attend la rencontre-hommage à Hadj-Nacer Khodja. Denis Martinez arrive à 14h40. A 15h10 commence l’hommage. Il y a plus de cinquante personnes





agglutinées dans un espace réduit. Surprise. Je rencontre Keltoum S. de Salon de P. Echanges « le passé est passé, reprenons sur des bases moins idéologiques ». Ok, Ok… Que la culture rassemble tous les Hommes de bonne volonté.  Arrivent mesdames Agnès Spiquel et Naget Khadda. Puis le directeur de l’Institut français, puis Yahia Belaskri, Guy Dugas… La rencontre commence après le mot de bienvenue de Alexi Andrès. Chacun des intervenants auxquels se joint Ameziane Ferhani y va de son hommage à Hadj-Nacer Khodja. Beaucoup d’anecdotes. Sont mis en avant la grande érudition du défunt, sa gentillesse, son humilité et sa discrète piété. Un ami d’enfance et une ancienne amie, de Djelfa tous deux, évoquent des moments très forts. Denis Martinez est émouvant dans sa lecture d'un poème de Khodja. Il me semble comprendre que sa fille nous a rejoints.
Ici vous pouvez voir et entendre Nacer Hamid-Khodja (c'était au Mucem):


 

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