Et
l’airbus A 319 atterrit à 18h30, heure locale, sur le tarmac de l’
« International airport Ahmed Ben Bella » à Oran. La température est
élevée pour un mois d’octobre. Deux autobus attendent. Aussitôt remplis comme
des œufs. Nous voilà donc au Bled.
Jeux d'ombres avec la statue de la Liberté. Place du 1° novembre 54 |
Ah
Oran, Oran… toujours rebelle, toujours attachante. Et bruyante. « Oran ne
changera pas. Elle fut, elle est, elle sera bruyante. Prenons les avertisseurs
sonores, ils règnent sur toute la ville et sur tous les bruits. Pour un oui ou
pour un non, pour un mot ou pour un autre ils couinent. Quel que soit le motif,
ils sont atrocement sollicités. Quoi de plus simple que de klaxonner pour dire
bonjour à un piéton, pour l’admonester, lui demander son chemin, l’avertir d’un
danger ? Les piétons respectent et protègent les trottoirs au-delà de la
mesure. Ils en prennent soin à telle enseigne qu’ils sollicitent beaucoup plus
la chaussée que ceux-là. Il y a plus de personnes qui déambulent sur la route
que sur les trottoirs. Sans parler de toutes ces ombres peu pressées et qui,
dans un flot continue, traversent comme il se doit sur les clous ou les bandes.
Il est vrai que les trottoirs sont trop étroits et souvent maltraités par les
employés de l’état. Les agents du gaz sont les premiers à les martyriser. Les
employés de l’électricité et ceux de l’eau font aussi bien. A longueur d’année
tout ce beau monde creuse (tour à tour) des tranchées ; gueules béantes le
jour comme la nuit. De temps à autre on y pêche un passant qui a oublié de
regarder où il se devait. Le bruit mon Dieu – au-delà des klaxons – la
cacophonie et les vociférations ! Le manège se met en branle dès l’aube.
Six jours sur sept. » (in : « L’Amer Jasmin de Fès)
Chez Largo |
Je n’irai
pas cette fois Chez Largo chez Largo à Saint-Eugène goûter ses bebbouches
petits gris, superbement assaisonnés aux fines herbes, poivre, sel, cumin…
Et
Alger ? C’est kif-kif au carré. Je vous en dirai plus demain et les jours suivants.
Café Le Repère- sur les hauteurs de la Casbah |
J’ai hâte
de retrouver Le Repère, café cool, haut perché dans la Casbah (image), il y a
deux ans nous y avions fait de belles lectures.
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