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Un éclaireur
J’ai quelque fierté à écrire, à dire aussi haut
et fort, avoir côtoyé, directement, le plus souvent indirectement, Hocine
Aït-Ahmed, cet homme hors du commun, armé d’une lucidité rare et d’une volonté
qui est son double. D’avoir partagé un idéal commun.
Il n’est jamais (à ma
connaissance) tombé dans les pièges qui lui furent tendus, souvent par nos
gouvernants, tantôt aussi par certains de ceux qu’on a qualifiés, un peu trop
rapidement « les démocrates », mais néanmoins pas ennemis. Des avant-gardes
éclairées en quelque sorte. Je ne parlerai pas des adversaires de la démocratie,
les islamistes radicaux. Ceux-là, les premiers, gravitaient (ou gravitent
encore) dans le milieu de la politique, mais aussi dans la presse et dans
l’administration. Ils furent dans l’erreur, et dans des analyses exclusives et avaient
assez fréquemment amalgamé à leurs programmes et argumentaires, l’injure et la
manipulation. Hocine Aït-Ahmed est demeuré accroché à ses hauteurs, celles qui
devraient honorer tout homme politique, mais nous en sommes loin hélas. Il le
demeure encore, et la preuve nous est donnée dans ce message d’hier vendredi 21
décembre, à l’aune d’une nouvelle année difficile. Qu’il continue via sa
fondation à éclairer notre route.
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Voici ce que déclarait H. Aït-Ahmed devant l'Assemblée nationale en 1963 (in: Journal officiel N° 15 A.N.C. - du jeudi 25 avril 1963 page 248) : " Un parti fort et organisé qui jouit de la confiance du peuple n'a nul besoin de dissoudre un autre parti, comme le Parti communiste algérien. Il me semble, au contraire, qu'il serait bon que ce parti puisse se maintenir, car il jouerait le rôle de stimulant, ainsi que d'autres organisations révolutionnaires. Je pense que la prééminence du Parti FLN,n'entraîne pas nécessairement l'unicité".
Déjà ! Qui en Algérie osait parler de pluralisme alors, nous sommes en 1963, neuf mois après l'indépendance.
Déjà ! Qui en Algérie osait parler de pluralisme alors, nous sommes en 1963, neuf mois après l'indépendance.
Hocine Aït-Ahmed - Ahmed Hanifi Aït-Ahmed à Arzew Déc 1991 -venu me soutenir aux 1° élections législatives libres.
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Le
21 décembre 2012
Chers
camarades,
Depuis
la préparation de la convention nationale du parti sur les élections
législatives et jusqu’à ces élections communales, beaucoup de chemin a été
parcouru. Sur ce chemin il y a eu beaucoup d’obstacles. Mais le FFS ne serait
pas ce qu’il est, c’est-à-dire le plus vieux et le plus solide parti
d’opposition démocratique, s’il n’avait su, tout au long de ces années, serrer
les dents durant les épreuves, renforcer les liens entre les militants les plus
sincères, faire corps avec sa base et remonter, victorieux, à contre-courant de
tous les traquenards.
En
dépit de toutes les crises, fomentées dans les officines ou générées par un
climat ambiant peu soucieux de sincérité et de dialogue franc, le FFS a élargi
sa base militante, conquis de nouveaux citoyens et convaincus de valeureux
militants de joindre leurs forces aux siennes à travers diverses régions du
pays. Cet acquis inestimable doit être mesuré à sa juste valeur.
Pour
les partis comme pour les femmes et les hommes, il faut savoir grandir, si on ne
veut pas finir dans les dérives infantiles.
Il
ne s’agit donc pas de se satisfaire d’avoir résisté, et survécu, aux terribles
épreuves que le parti a traversées en même temps que le pays. Les défis qui
attendent d’être relevés sont au moins aussi importants et sérieux que ceux que
le parti a relevés au cours des décennies passées.
D’autant
que les conjonctures nationale et régionale, déjà fort troublées par les crises
qui secouent chacun des pays de la région, s’alourdissent en raison des
contrecoups de la crise internationale.
La
menace d’une guerre de déstabilisation majeure pèse lourdement sur la région du
Sahel. Elle peut entrainer l’ensemble du Maghreb dans des turbulences
dévastatrices.
Les
peuples de la région risquent de se retrouver de nouveau ballotés par des
forces hostiles à leur développement, à leur cohésion et à leur liberté. Tous
trois insuffisamment promus et renforcés par des régimes trop occupés à
réprimer leurs peuples et à se quereller pour anticiper les mutations et les
bouleversements.
Chers
camarades,
Plus
que jamais, la mobilisation des consciences vives de la région est impérative.
Plus que jamais, le Maghreb devra apprendre à sortir de la politique des
slogans creux pour investir la voie du dialogue et des choix stratégiques mutuellement
bénéfiques.
Pour
l’heure, l’ensemble des régimes, anciens ou nouveaux, restent scandaleusement
dépendants de leurs «amis» d’Orient ou d’Occident, et trop peu sincères et
engagés dans le développement politique démocratique, le développement économique
régional et le rapprochement effectif entre les Etats, les peuples et les
régions de l’ensemble maghrébin.
Chers
camarades,
Le
parti, le pays et l’ensemble de la région seront des sujets de réflexion et de
débat constant pour les mois qui viennent.
Aussi
je vous invite d’ores et déjà à inscrire ces préoccupations pour la préparation
des travaux du 5e Congrès du FFS, nouvelle étape de notre feuille de route, que
je convoque officiellement pour le second trimestre de l’année 2013. Nous
sommes dans le sens de l’Histoire et notre peuple ne renonce jamais. Cet
événement doit donner tout son sens à un véritable changement démocratique dans
notre pays.
Chers
camarades,
Rappelons-nous
nos «devoirs de vérité et de lucidité» : Mes convictions et ma ferveur
sont toujours aussi vivaces qu’aux premières heures de mes soixante dix ans de
militantisme. Mais les cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous
dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me
présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice.
Dans
cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de
préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à
l’éthique qui a toujours guidé nos actions.
Je
reste encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants et en
relation de confiance avec le Comité éthique et le Secrétariat national à qui
je demande d’engager dès maintenant le processus de préparation du 5e Congrès du FFS par la mise
en place, conformément à nos statuts et notre règlement intérieur, de la
Commission de Préparation du Congrès National (C.P.C.N) et de tout mettre en
œuvre pour sa réussite.
Je
resterai, dans l’avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l’action,
en particulier, avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la
«Fondation Hocine Ait-Ahmed» que j’ai décidé de constituer.
Avec
mes salutations militantes, et mes vœux de réussite pour les prochaines étapes
de lutte et de construction du parti et de l’alternative démocratique dans
notre pays, ainsi que pour l’édification d’un Maghreb démocratique.
Hocine Ait-Ahmed
In :
www.ffs-dz.net
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Aït-Ahmed quitte la présidence du FFS
Après le président du RCD, Saïd Sadi, c’est au tour de l’historique
Hocine Aït Ahmed de renoncer à la présidence du FFS. Dans un message
adressé ce vendredi au Conseil national du parti, Aït Ahmed explique les
raisons : « Rappelons‑nous nos "devoirs de vérité et de
lucidité". Mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces
qu’aux premières heures de mes soixante‑dix ans de militantisme. Mais les
cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est
venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la
présidence du parti pour le prochain exercice ».
Aït Ahmed
a pour l’occasion convoqué la tenue du congrès du parti pour le deuxième
trimestre 2013. « Le parti, le pays et l’ensemble de la région seront
des sujets de réflexion et de débat constant pour les mois qui viennent. Aussi,
je vous invite d’ores et déjà à inscrire ces préoccupations pour la préparation
des travaux du 5e Congrès du FFS, nouvelle étape de notre
feuille de route, que je convoque officiellement pour le second trimestre de
l’année 2013. Nous sommes dans le sens de l’Histoire et notre peuple ne
renonce jamais. Cet événement doit donner tout son sens à un véritable
changement démocratique dans notre pays », affirme Aït Ahmed.
« Dans cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de
maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité,
conformément à l’éthique qui a toujours guidé nos actions », ajoute‑t‑il.
Message de Hocine Ait Ahmed au conseil national du 02 03 2012
Naissance de la
fondation Hocine Aït Ahmed
Mais
Aït Ahmed se dit toujours disposé à aider le parti à travers notamment la
fondation qu’il a décidé de constituer et qui porte non nom. « Je reste
encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants et en relation
de confiance avec le Comité éthique et le secrétariat national à qui je demande
d’engager dès maintenant le processus de préparation du 5e Congrès
du FFS par la mise en place, conformément à nos statuts et notre règlement
intérieur, de la Commission de préparation du Congrès national (C.P.C.N) et de
tout mettre en œuvre pour sa réussite. Je resterai, dans l’avenir, toujours
proche de vous dans la réflexion et l’action, en particulier, avec la
collaboration de mes enfants, dans le cadre de la "Fondation Hocine
Aït Ahmed", que j’ai décidé de constituer ».
Par ailleurs,
Aït Ahmed a minimisé l’ampleur de la crise qui a secoué le parti depuis sa
participation aux législatives. « Depuis la préparation de la convention
nationale du parti sur les élections législatives et jusqu’à ces élections
communales, beaucoup de chemin a été parcouru. Sur ce chemin, il y a eu beaucoup
d’obstacles. Mais le FFS ne serait pas ce qu’il est, c’est‑à‑dire le plus vieux
et le plus solide parti d’opposition démocratique, s’il n’avait su, tout au
long de ces années, serrer les dents durant les épreuves, renforcer les liens
entre les militants les plus sincères, faire corps avec sa base et remonter,
victorieux, à contre‑courant de tous les traquenards », écrit‑il.
« En dépit de toutes les crises, fomentées dans les officines ou générées
par un climat ambiant peu soucieux de sincérité et de dialogue franc, le FFS a
élargi sa base militante, conquis de nouveaux citoyens et convaincus de
valeureux militants de joindre leurs forces aux siennes à travers diverses
régions du pays. Cet acquis inestimable doit être mesuré à sa juste
valeur », se réjouit‑il avant de conclure : « pour les partis
comme pour les femmes et les hommes, il faut savoir grandir, si on ne veut pas
finir dans les dérives infantiles ».
Sonia
Lyes 21 12 2012
In:
www.tsa-algerie.com
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El
Watan samedi 22 décembre 2012
A la tête du parti depuis 1963
Aït Ahmed quitte la présidence du FFS
50 ans après la création du FFS dont il
a été l’inspirateur et un des membres fondateurs, Hocine Aït Ahmed quittera la
présidence du parti à la faveur du 5e congrès qu’il a convoqué pour le
printemps 2013. Le leader charismatique du plus vieux parti d’opposition a
décidé de constituer la «fondation Hocine Aït Ahmed».
Cinquante
ans après la création du FFS, Hocine Aït Ahmed quittera la présidence du parti
et décide de créer une fondation. L’annonce avait, hier, l’effet d’un
tremblement de terre au siège du FFS. Le leader, le grand militant politique,
passe ainsi le témoin et choisit de sortir de 70 années de militantisme
politique par la grande porte.
octobre 1988
«Rappelons-nous nos ‘‘devoirs de vérité et de lucidité’’ : mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu’aux premières heures de mes soixante-dix ans de militantisme. Mais les cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice», a-t-il annoncé hier aux membres du conseil national réunis en session extraordinaire. Dans un message empreint de solennité, Aït Ahmed invite les cadres et militants du parti à conduire le FFS sur le chemin qu’il s’était tracé il y a 50 années, celui du combat politique pour une alternative démocratique.
octobre 1988
«Rappelons-nous nos ‘‘devoirs de vérité et de lucidité’’ : mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu’aux premières heures de mes soixante-dix ans de militantisme. Mais les cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice», a-t-il annoncé hier aux membres du conseil national réunis en session extraordinaire. Dans un message empreint de solennité, Aït Ahmed invite les cadres et militants du parti à conduire le FFS sur le chemin qu’il s’était tracé il y a 50 années, celui du combat politique pour une alternative démocratique.
Maintenez
le cap, dit-il aux membres du CN en mettant l’accent sur deux principes
fondateurs du parti «la collégialité et l’éthique». «Je vous confie dès à
présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans
la collégialité, conformément à l’éthique qui a toujours guidé nos actions»,
souligne le leader charismatique qui gardera tout de même un lien de filiation
avec le FFS, à qui il a donné naissance et nourri de son riche parcours
militant et qui est arrivé à un âge de maturation lui permettant de suivre son
chemin. «Je reste encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants,
et en relation de confiance avec le comité éthique et le secrétariat national à
qui je demande d’engager, dès maintenant, le processus de préparation du 5e
Congrès du FFS par la mise en place, conformément à nos statuts et notre
règlement intérieur, de la commission de préparation du congrès national (CPCN)
et de tout mettre en œuvre pour sa réussite», promet Da L’Hocine qui ne coupe
pas le cordon même s’il décide de prendre du recul et d’ouvrir un nouveau
chapitre de sa vie. «Je resterai, dans l’avenir, toujours proche de vous dans
la réflexion et l’action, en particulier avec la collaboration de mes enfants,
dans le cadre de la ‘‘Fondation Hocine Aït Ahmed’’ que j’ai décidé de
constituer.»
Du
jeune de militant de 16 ans qui a rejoint le PPA à celui de 19 ans qui a rédigé
le rapport stratégique sur la lutte armée pour l’indépendance, en passant par
ses positions et actions d’une importance capitale durant la guerre de
Libération, notamment sur le plan diplomatique, et arriver à son engagement
dans l’opposition sans concession contre la dictature qui s’est installée après
l’indépendance jusqu’à nos jours, sont autant de jalons qui ont marqué non
seulement sa vie d’homme de conviction et d’engagement mais aussi et surtout la
vie du pays. Il quittera donc organiquement dans six mois le FFS pour une autre
œuvre qui appartiendra aussi à tous les Algériens, et où il contribuera encore
une fois à léguer une mémoire, des valeurs et l’espoir en un avenir meilleur
qu’il a toujours semé. Aït Ahmed n’omet pas dans son message d’orienter le
parti sur la voie à suivre afin de faire face aux épreuves. «Mais le FFS ne
serait pas ce qu’il est, c’est-à-dire le plus vieux et le plus solide parti
d’opposition démocratique, s’il n’avait su, tout au long de ces années, serrer
les dents durant les épreuves, renforcer les liens entre les militants les plus
sincères, faire corps avec sa base et remonter, victorieux, à contre-courant de
tous les traquenards», dit-il en faisant allusion aux embûches rencontrées par
le FFS depuis sa décision de prendre part aux dernières législatives.
Aït
Ahmed assène aux voix discordantes ceci : «En dépit de toutes les crises,
fomentées dans les officines ou générées par un climat ambiant peu soucieux de
sincérité et de dialogue franc, le FFS a élargi sa base militante, conquis de
nouveaux citoyens et convaincus de valeureux militants de joindre leurs forces
aux siennes à travers diverses régions du pays.» Mais lancera aussi à l’adresse
des militants du FFS en guise de mise en garde : «Cet acquis inestimable
doit être mesuré à sa juste valeur. Pour les partis comme pour les femmes et
les hommes, il faut savoir grandir, si on ne veut pas finir dans les dérives
infantiles.» Le message de Hocine Aït Ahmed aux membres du conseil national
(CN) est aussi et comme de tradition, une analyse lucide sur la situation
politique du pays. Une situation qui n’est pas sans lier à celle qui prévaut
dans la région, estime-t-il. «La menace d’une guerre de déstabilisation majeure
pèse lourdement sur la région du Sahel. Elle peut entraîner l’ensemble du
Maghreb dans des turbulences dévastatrices. Les peuples de la région risquent
de se retrouver de nouveau ballottés par des forces hostiles à leur
développement, à leur cohésion et à leur liberté. Tous trois insuffisamment
promus et renforcés par des régimes trop occupés à réprimer leurs peuples et à
se quereller pour anticiper les mutations et les bouleversements», a-t-il
averti en plaidant pour l’urgence de la «mobilisation des consciences vives de
la région».
Et
d’ajouter : «Plus que jamais, le Maghreb devra apprendre à sortir de la
politique des slogans creux pour investir la voie du dialogue et des choix
stratégiques mutuellement bénéfiques.» Et de qualifier les régimes dans la
région de «trop peu sincères». Hocine Aït Ahmed prévient que «le parti, le pays
et l’ensemble de la région seront des sujets de réflexion et de débat constant
pour les mois qui viennent» et invite le CN à inscrire ces préoccupations pour
les travaux du 5e congrès du parti qu’il a convoqué pour le deuxième trimestre
2013. «Nous sommes dans le sens de l’histoire et notre peuple ne renonce
jamais. Cet événement doit donner tout son sens à un véritable changement
démocratique dans notre pays», conclut-il.
Nadjia Bouaricha
(Suit
le message de HAA)
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Message d_Ait Ahmed aux membres du Secrétariat National 2012
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Thèse de doctorat 1977 Nancy
1985 donc.
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Ci-dessous des extraits des grandes manip des médias "libres et indépendants":
De la désinformation, des manipulations et des injures à l'endroit du FFS et de son leader Hocine Aït-Ahmed, il y en eut des centaines et des centaines durant plusieurs années....
C
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