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mardi, août 16, 2016

541_ De Helsinki à Vilnius



Que dire de la capitale finlandaise sinon qu’elle est très étalée, très verdoyante, ouverte, jeune… heureuse d’être et de partager. L’ambiance est méditerranéenne. On profite au maximum du beau temps. Le Putte’s- Bar ne désemplit pas (attention, il n’est pas ce que vous croyez). La soirée festive ne finit plus de durer. Le dimanche 7, au marché du port, et à l’autre, couvert celui-là, les marchands offrent - gracieusement parfois - leurs produits, locaux notamment, à qui veut bien s’approcher. Du jardin de l’Observatoire, derrière la splendide statue des rescapés d'un naufrage (Rob Stigell _ 1897) la vue sur le port est entière. Les paquebots à destination de Stockholm, Rostock, Travemunde… font du pied aux vacanciers et aux rêveurs. La traversée pour Tallin (Estonie) ne dura pas plus de deux heures et demie. Gardons de Tallin le souvenir de la ville ancienne au cœur de la nouvelle, et au sein même de la vieille ville, les belles et grandes pierres tombales ou « Tombstones » de l’église Ste Catherine d’Alexandrie, mais aussi la grande place centrale, autour de laquelle tout gravite.
A la frontière Estonie- Lettonie, pas un douanier, ni d’un côté ni de l’autre. Les bâtisses des anciennes frontières sont devenues des restaurants, des parkings…
Riga est restée russe par ses grandes avenues, buildings, églises,et ses grandes statues dont celle du poète Rainis (Janis Plieksans – 1865-1929), mais pas que. D’ailleurs une partie de la population de la Lettonie est russophone (et phile). La ville est en plein travaux (toutes sortes de réfections…) Les routes lettonnes ressemblent aux polonaises avec leurs « Koleiny » (des sillons en pleine route, provoqués peut-être par la qualité des matériaux utilisés). Comme pour la précédente frontière, de celle séparant la Lettonie de la Lituanie il ne reste plus que les bâtiments, plutôt à l’abandon.
Vilnius est aussi une grande et belle ville.
Les Lituaniens ont ouvert un musée dédié aux victimes à la fois des crimes nazis et staliniens (et soviétiques de manière générale). Le bâtiment était durant l’ère soviétique occupé par les institutions répressives : NKVD, NKGB, MGB, KGB. La structure fut également occupée par la Gestapo de 1941 à 1944. Ici-même furent planifiés les génocides des populations. Sur le grillage qui se trouve devant le building, des enfants ont produit des dessins en hommage aux victimes des Nazis et des Soviétiques.
Malgré ce terrible passé, la joie et la bonne humeur sont partagées par beaucoup.
 
Comme pour les précédents pays, il y a à Vilnius de très nombreuses églises orthodoxes. Mais sur les plus de cent synagogues que contenait la ville, il n’en reste qu’une seule, « Choraline Sinagoga »  bâtie en 1903.

Que l’on soit en Estonie, en Lettonie ou en Lituanie, dans les trois pays baltes de très nombreux chauffeurs sont des chauffards. Une véritable plaie : franchissements allègres des lignes continues, dépassements excessifs des limitations de vitesse, téléphone bien évidemment collé à l'oreille… la médaille revenant aux Lituaniens, des fous ! (mais de grâce je ne souhaite pas généraliser).

















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