"Jazaïr horra, démocratia..." à Ushuaïa !

® Droits réservés. Toute reproduction est interdite sans indication de la source: http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/ ® L’auteur - Ahmed HANIFI - ahmedhanifi@gmail.com _ 2005 _ 2025 - BIENTOT 20 ANS ! "Sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul !" Michel de Montaigne.

On a quitté le grand Terminal d’autocars de Buenos Aires vers midi jeudi dernier. On a traversé la pampa sur des centaines de kilomètres de nature à l’état brut, avec ses troupeaux semi sauvages…. Et ses étendues vides d’habitations. J’ai noté le nom de ce village « Azul » (Bleu) et son immense croix en béton. Je suis toute sur cette partie un peu en panne parce que j’ai égaré mon carnet (le 37° de la nouvelle liste !) de notes la concernant. Je l’ai aussitôt remplacé. Le nouveau porte le numéro « 37 Bis ». Il est à spirale et jaune comme le perdu.
À Rio Gallegos on prend une chambre. On visite la petite ville de campagne. Elle est la capitale de la province de Santa Cruz. « Elle est située sur l'estuaire du fleuve Río Gallegos, dans le département de Güer Aike, dont elle est aussi le chef-lieu. La ville est située à 20 m d'altitude, à 2 636 km de Buenos Aires. Sa population s'élevait à 79 144 habitants en 2001. »
Nous avons fait une halte obligée au détroit de Magellan « Estrecho de Magallanes », attendant le bateau. Si Magellan a mis plus de cinq semaines pour traverser le détroit pour cause de très mauvais temps, il nous en a fallu beaucoup moins et le temps était indulgent. Nous avons traversé la partie chilienne « incrustée » en Argentine en quelques heures pour arriver à la frontière Chili-Argentine de San-Sebastian. Le paysages est chaotiques avec des centaines d’arbres morts couchés. Et le ciel de « La terra del Fuego » est un brasier.

Ushuaïa, « El fin del mundo, la ville du bout du monde » est la ville du poète José Hernandez : « Jose Hernández, est d’origine irlandaise, espagnole et française. Il naît dans une ferme près de San Martin, dans la province de Buenos Aires. Entre 1852 et 1872, il défend l'autonomie des provinces, contre les autorités centrales de Buenos Aires. Il participe à la dernière rébellion des gaúchos, qui se termine en 1871 par une cruelle défaite, entraînant son exil. Après son retour en Argentine en 1874, il continue son combat par d'autres moyens, principalement les journaux et les positions politiques qu'il occupe. Mais c'est par la poésie qu'il recevra le plus grand écho à ses idées, et qu'il fera sa plus grande contribution à la cause des gauchos. Son poème épique Martin Fierro est considéré comme l'une des œuvres majeures de la littérature argentine. Il fut également membre de l'Académie nationale du Journalisme. Il succombe à une attaque cardiaque le , à Belgrano » (Wikipedia)
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