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jeudi, mai 30, 2019

651_ La Révolution du 22 février 2019 racontée à ma petite fille. Acte VI


- Allez Djeddi on reprend ?

- Je suis fatigué L. tu sais. Je te donne ce texte que j’ai écrit. Tu le lis et si tu as des questions, prépare-les sur une feuille, j’y répondrai. Pas aujourd’hui, mais j’y répondrai.

- D’accord, mais je le lirai ce week-end.
-Je suis fatigué



Mardi 9 avril



_Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a été désigné ce 09 avril au Palis des Nations à Alger chef de l’Etat par intérim conformément aux dispositions prévues dans l’article 102 du texte fondamental.

_France Inter 15h- Virginie Pironon, « La colère monte en Algérie, fait extrêmement rare en cette semaine de manifestations, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation d’étudiants dans le centre ville d’Alger. Depuis ce matin, des milliers d’étudiants se sont rassemblés pour protéger (sic - protester) contre la désignation comme le veut la Constitution du président de la Chambre haute comme président par intérim. Abdelkader Bensalah fidèle de Bouteflika est considéré comme un pur produit du Système tant dénoncé par les manifestants. »



Mercredi 10 avril

_France Inter, 08h07_ « La rue algérienne contre son président par intérim. Hier mardi 9, des milliers d’étudiants ont dit leur rejet de Abdelkader Bensalah nommé comme le veut la Constitution pour remplacer Abdelaziz Bouteflika. Dans la soirée il s’est engagé à organiser des élections transparentes et régulières sous 90 jours. Les élections que le directeur de l’agence France Presse à Alger ne pourra pas couvrir. Il vient d’être expulsé. Décision inacceptable pour la présidence de l’AFP ».

(à la suite) : « Les Soudanais comme les Algériens se battent contre un président au pouvoir depuis trop longtemps. Omar el Bachir, en place depuis 1989, lâché par la police qui réclame un transfert pacifique du pouvoir, comme Washington et Londres, alors que des milliers de manifestants sont toujours massés devant le QG de l’armée à Khartoum. »

Puis à 18h05 : « Et pendant que les Algériens continuent de manifester pour changer leur système politique, le directeur de l’AFP à Alger a été expulsé. Son titre de séjour était arrivé à échéance fin février, sous la présidence de Bouteflika. Le Quai d’Orsay regrette cette décision et rappelle son attachement à la liberté de la presse et à la protection des journalistes. »



Hubert Védrine : « Ce qui démarre en Algérie est très encourageant. La façon dont les manifestations ont eu lieu, se sont organisées, sont restées calmes et pacifiques (AH : il en parle au passé), tout le monde ne peut pas en dire autant. On se dit que c’est peut-être le pays où le printemps arabe, qui ont été la plupart des cas catastrophiques, la première fois, pourrait fonctionner bien. C’est peut-être ce pays, qui est vacciné, parce qu’il y a eu la guerre civile qui a fait 200.000 morts, avec une population très jeune, mais quand même qui n’a pas perdu la mémoire, une diaspora algérienne absolument remarquable. Ca peut, peut-être fonctionner, mais c’est un long processus. Il y a énormément de gens dans le Système établi depuis Boumediene qui veulent le garder. On assiste au dégel d’un Système qui était complètement verrouillé. Il faut espérer que cela ne tourne pas à la débâcle… Je suis très heureux de ce qui s’engage en Algérie, et espère beaucoup, beaucoup que cela se passe bien, mais il y a des risques de dérapage, de dérive, des réaction dans l’autre sens. Aujourd’hui ça démarre bien. » (France Inter)



_Saïd Sadi adresse une Lettre ouverte au général Ahmed Gaïd Salah



_En ces moments décisifs pour la patrie, chaque Algérien est mis face à ses responsabilités. Vous tout particulièrement. Il est temps de partir. Parce que vous êtes âgé, parce que le système que vous avez soutenu a échoué et, surtout, parce qu’il est condamné par l’exceptionnelle mobilisation citoyenne qui fait renaître la nation depuis le 22 février…

_Dans le feu des manifs qui ont marqué hier, 09.04, le 7e mardi de mobilisation de la jeunesse flamboyante de nos campus, bravant les canons à eau et les lacrymos, ne se laissant pas intimider par ce retour du répressif. Les étudiants sont interviewés par le journaliste de el watan (10.04). Ils sont tous remontés contre le pouvoir… « l’intronisation de Bensalah Aek «C’est une très mauvaise nouvelle » On ne veut pas d’un régime militaire ! On veut que la démocratie et la liberté d’expression, la liberté de la presse et la liberté de la justice, soient consacrées. » l’un s’adresse au responsable de l’armée : « sachez M. Gaïd Salah que le pouvoir maintenant est entre vos mains.

_Le pouvoir abat sa dernière carte. En dépit de la pression populaire, il impose le fait accompli en intronisant, depuis hier, Abdelkader Bensalah pour assumer la fonction de chef d’Etat pour une période de 90 jours, conformément à l’article 102 de la Constitution.

_Gaïd Salah à Oran le 10.04 : « « La gestion de la période de transition nécessite des mécanismes qui seront mis en œuvre conformément à la Constitution… la préparation des élections présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’ANP qui veillera sur le déroulement de cette période dans le cadre de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans le calme et dans le respect strict des règles de la transparence et des lois de la République… Nous avons enregistré, malheureusement, l’apparition de tentatives de certaines parties étrangères, sur la base de références historiques avec notre pays, qui pousse certaines personnes au devant de la scène pour les imposer en tant représentants du peuple, dans l’objectif de mener la période de transition et l’exécution de leurs plans visant à frapper la stabilité du pays… (Ces mêmes parties étrangères, selon lui), « visent à travers des slogans irréalisables,  à pousser le pays dans le vide constitutionnel et la destruction des institution de l’Etat »… Il a assuré par ailleurs, que la justice poursuivra son travail concernant « le gang impliqué dans le pillage de l’argent public ». Les enquêtes s’étendront aussi, dit-il, aux anciennes affaires de corruptions dont celles de Khalifa et Sonatrach.  (El Watan 10.04 article n’a été mis en ligne qu’à 20h)

_Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a convoqué le corps électoral pour l’élection présidentielle qui se tiendra le 4 juillet prochain, mettant ainsi en branle le processus qui permettra de combler le vide institutionnel né de la démission du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

_Sur les chaînes de télé des commentateurs ou hommes politiques algériens mettent en garde sur El magharibiya, Ennahar… : « la continuation de ce régime, c’est le rôle néfaste de la France qui continuera » (Tabou et autres journalistes)

_Une équipe internationale de scientifiques a dévoilé mercredi (10.04)  la toute première image d’un trou noir. C’est une avancée astrophysique majeure qui conforte la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein. (Le Monde.fr)

_Des milliers de fonctionnaires, notamment des secteurs de la santé et de l'éducation, ont répondu à l'appel à la grève et aux marches et rassemblements, lancé par la coordination des syndicats autonomes (CSA). Les forces de sécurité ont dû faire marche arrière, hier (MER 10.04), vu le nombre important de fonctionnaires soutenus par des étudiants et des citoyens rassemblés en masse à Alger. Les services de la police ont tenté, hier encore, de bloquer les manifestants rassemblés à la place du 1er Mai pour les empêcher de se rendre à la Grande Poste d'Alger. Ils sont intervenus pour scinder les manifestants en groupes afin de les maîtriser, mais ils ont fini par céder en fin de parcours.

_ Hacène Hirèche avance que le Mouvement a commencé à Kherrata le 19 fev. (El Magharibiya), il voulait dire le 16.

_L’un des premiers résultats de la contestation populaire du 22 février est d’avoir mis à nu le système politique algérien dans lequel il y a désormais deux acteurs politique visibles qui se font face : le peuple qui occupe la rue chaque vendredi et l’état-major qui espère une baisse de la mobilisation pour reprendre l’initiative… ces deux acteurs ont des objectifs respectifs divergents… En s’attribuant une prérogative qui appartient au peuple, l’état-major se comporte comme le Bureau Politique d’un parti stalinien et non comme le commandement militaire d’une armée républicaine… Face à la revendication exprimée par des millions d’Algériens depuis le 22 février, l’état-major a donné l’impression d’avoir entendu le peuple, et a congédié le cadre à la chaise roulante qui faisait fonction de chef d’Etat… la stratégie de l’état-major devient plus claire ; elle cherche à remplacer les anciennes marionnettes discréditées et démonétisées par des marionnettes qui n’ont jamais servi… Le peuple parle de la légitimité et l’état-major parle de la légalité. Mais quelle est la source de la légalité si ce n’est pas la légitimité populaire ?... La réalité est qu’ils ont peur que le nouveau régime leur demande des comptes sur les violations de droits de l’homme et sur la corruption. Ils comptent sur une décrue de la mobilisation pour faire sortir les chars à Alger. (Addi Lahouari- TSA)

_Il y a des débats un peu partout sur les différentes chaînes algériennes (entre guillemets pour la plupart, qui sont de droit étranger : Echorouk, Ennahar, Eljazaïria…). Depuis février j’ai appris de nombreux mots comme Hirak (le mouvement), Issaba (bande, voleur, fripouille), Tahdid (menace)…

Jeudi 11 avril

_Le CDES Oran (Centre de documentation économique et sociale accueille deux conférences : la première à propos des enfants au bien-être des parents animée par Bénédicte Agie, la seconde, Soutien aux parents, pour qui, pour quoi ?… , par Etienne de Maer. Tous deux de Belgique.)



_Le président soudanais Omar el-Béchir s'est retiré du pouvoir, selon des cercles du gouvernement. Un ministre de la province du Nord-Darfour a précisé à la télévision Al Hadath que des consultations sont en cours pour mettre en place un conseil militaire. Des milliers de protestataires réclament depuis plusieurs jours la démission du président. L'étincelle de départ de la contestation a été la décision du gouvernement de tripler du prix du pain le 19 décembre. (Reuters)



_Dans une vidéo, Mohamed Lyès Rahmani dit être prêt à aller jusqu’aux armes (https://youtu.be/2nDLO1ZGo0k): 23’40’’ : MLR « Adôu rasmiyen ila el mouqawama. Mechi el hirak » J’appelle officiellement à la résistance pas au mouvement ».  Q : « vous dites el mouqawama, qu’entendez-vous ?

Mohamed Lyès Rahmani : « j’entends tout. Ils montent, nous montons. Q : « grève générale ? » MLR : « de la grève générale jusqu’aux armes… »



_Le président soudanais Omar el-Béchir s'est retiré du pouvoir, selon des cercles du gouvernement. Un ministre de la province du Nord-Darfour a précisé à la télévision Al Hadath que des consultations sont en cours pour mettre en place un conseil militaire.

Description : http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gif_« Le chef de l'Etat fait face à une déferlante contestataire haineuse dont l'objectif premier est de le faire partir et d'obliger l'état-major de l'ANP à sortir du cadre constitutionnel » écrit Ghania Oukazi  in Le QO

_Ahmedov D., le directeur de l’Alliance française de Tachkent me souhaite la bienvenue. Il me demande mes disponibilités pour intervenir pour un/des ateliers d’écriture créative (message FB- 11.04._ 13h40)

_ Je poste sur FB un encadré sur fond rouge : « Au devant de la scène, AGS, le chef d’état-major, dit être en phase avec le peuple. Derrière le rideau, il tente de maintenir en vie un Système moribond que le peuple abhorre. Demain vendredi 12 avril 2019, en son acte VIII et par sa démonstration de force, le peuple algérien montrera au monde entier qu’il n’y a pas d’issue sans la révocation des hommes du Système, et de tous les plâtriers : Président de l’État, 1° Ministre, ministres, fifres et sous-fifres… L’Architecte Grand Saltimbanque devra se décider. Sortir de scène et prendre la voie que lui montre le peuple. »

_ Le soir du jeudi 11 avril, des centaines de manifestants amassés devant la Grande Poste d’Alger interpellent la presse « win rahi Essahafa, win rahi »  (où est la presse, où ?) (probablement pour dénoncer la pratiques de Echorouk et Ennahar… qui discourent dans le sens du vent de Gaïd Salah, puis « djazaïr Horra, démocratiya ».  

_ Le tirage au sort des groupes de la Coupe d'Afrique des nations 2019 a été effectué, vendredi 12 avril, à Gizeh (Égypte). Voici les six poules qui composent la première phase du tournoi phare du football africain… Le suspense a pris fin et les 24 sélections qui seront amenées à disputer la prochaine Coupe d’Afrique en Égypte (21 juin - 19 juillet) savent désormais à quoi s’en tenir. Au programme, notamment, d’alléchants Maroc - Côte d’Ivoire ou encore Sénégal - Algérie, mais aussi un groupe E particulièrement homogène entre quatre pays qui ont brillé durant les éliminatoires (Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola). (france24.com)

_ L'existence d'une nouvelle espèce humaine ayant vécu il y a plus de 50 000 ans dans les Philippines a été officialisée par la communauté scientifique cette semaine. Elle a été baptisée Homo luzonensis. La découverte a eu lieu à Luzon, une île des Philippines.

_ Julian Assange a fini par quitter l’ambassade équatorienne de Londres, dans laquelle il vivait en ermite depuis plus de six ans. Mais pas de la manière qu’il a longtemps espérée. En fin de matinée, jeudi 11 avril, six policiers britanniques l’ont extrait de la représentation diplomatique et porté, de force, dans un fourgon de police. Amaigri, pâle, le visage mangé par une barbe folle, le temps où le hackeur australien et ses révélations sur les Etats-Unis occupaient les unes des plus grands quotidiens semble bien lointain. (Le Monde.fr)

_ Achille M’Bembe était ce 11 avril 2019 l’invité de l’émission « 28’ » sur Arte. Achille M’bembe est philosophe, directeur de recherche à l’université du Witwatersrand (Afrique du Sud) : « Nous avons tous des difficultés à habiter le monde, c’est à dire à investir notre présence dans les environnements qui soient caractérisés par l’hospitalité. Et cette crise de l’hospitalité entraîne cette espèce d’hostilité partagée que je nomme inimitié... L’Europe a-t-elle un désir d’apartheid ? L’Europe cherche à faire de l’Afrique un immense Bantoustan. On est à la veille d’une nouvelle partition du monde qui est causée par plusieurs choses, en partie la crise écologique et planétaire que l’on subit, un monde fini qui n’est plus illimité, ensuite c’est affaire de boom démographique qui participe du repeuplement du monde, de redistribution des populations à travers cette planète finie qui devient de plus en plus petite. Le grand défi du 21° siècle portera sur le gouvernement des mobilités. Qui a le droit de décider ? Qui peut se mouvoir et qui ne doit pas bouger ? Qui ne peut bouger qu’à certaines conditions ? et donc on essaie pour le moment de répondre de façon illusoire à cette grande question  du 21° siècle en réinvestissant dans cette institution qu’on appelle les frontières en faisant de certains corps des corps frontières, c’est le cas des Africains. »





_ Long communiqué de 66 lignes sur le site (74 ici sur fichier word) de la DGSN, sur APS sous ce titre « Marches: des étrangers incitant les jeunes à recourir à des formes d’expression radicales » où il est question de desseins machiavéliques, de groupe de terroristes, d’armes, de projets criminels d’envergure…

"Durant ces semaines, des étrangers venus spécialement pour attiser les tensions et pousser les jeunes à recourir à des formes d’expression radicales, en vue d’exploiter leurs images via les médias et sur les réseaux sociaux, ont été identifiés et interpellés et leurs desseins dévoilés. Certains ont même été arrêtés en possession d’équipements sensibles, de substances psychotropes à effet hallucinogène, en quantités importantes et qui agissaient en réseaux et sur des points ciblés"

Vendredi 12 avril,

_ A l’appel d’une dizaine de syndicats autonomes, de nombreux Algériens se sont regroupés, dès 10h, à la place du 1er Mai, brandissant des banderoles et des pancartes avec des mots d’ordre pour «un changement radical du système» et «le départ de Abdelkader Bensalah», le tout nouveau chef de l’Etat, rejeté par la rue. Au fur et à mesure que la masse de citoyens prend de l’ampleur, la barrière de policiers s’allonge pour empêcher toute jonction avec la foule amassée du côté de l’hôpital Mustapha. (S.T.- El Watan)

_ Tôt le matin, plusieurs centaines de personnes manifestaient autour la grande poste. En face d’eux, un important dispositif policier. Un groupe de retraités de l’armée a été repoussé derrière la rue piétonne. Des jeunes brandissaient des pancartes « il faut déraciner le mal », « 3 B laboratoire de la fraude », « Arrêtez de nous prendre pour des ânes ! 20 ans ça suffit ! ». Les manifestants ont observé une minute de silencepuis se dirigèrent vers la rue Pasteur où ils furent interdit de continuer. On pouvait les entendre chanter « Pacifiques, nous revendications sont légitimes » et « Bensalah, puisque vous partez emmenez avec vous Gaïd Salah ! ».  (F.D.- El Watan)

_ Ce vendredi 12 avril, il a beaucoup plu dans l’Est, à Constantine comme à Annaba.

_ En ce 8e vendredi de manifestation, des milliers de personnes ont investi les rues des différentes villes de la wilaya de Mascara pour exiger le départ d’Abdelkader Bensalah, chef de l’État par intérim… Les manifestants mécontents ont tiré à boulets rouges sur le général-major, Ahmed Gaïd Salah. «C’est un homme au double langage. Pourquoi il ne chasse pas la bande mafieuse au pouvoir ? Qui a ordonné aux policiers à réprimer les manifestants ?», s’interroge un étudiant universitaire... Contrairement aux sept précédents vendredis de manifestation où la marche se fini à la Place Émir Abdelkader, en plein centre-ville de Mascara, cette fois-ci, les manifestants ont décidé de la terminer à une autre place nouvellement achevée qu’ils l’ont baptisée «Place de la liberté.» (S.A._El Watan)

_ « Hadj Ghermoul est l’un des tout premiers à s’être élevé contre le 5e mandat», nous a confié, ce mercredi, son père Abdelkader (67 ans). Tout à commencé ce 26 janvier au matin, lorsque Ghermoul a décidé d’exprimer son opinion sur le sujet de la candidature de Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat. «Il était 10 h quand Ghermoul m’a demandé l’achat d’une bombe de peinture de couleur rouge. Les jeunes, à quelque encablures du marché des fruits et légumes, brandissant le carton, demandent à un ami de les prendre en photo avec le téléphone portable de Kada Rezouane. Sans tarder, ce dernier publie la photo sur sa page Facebook. «J’ai demandé à Ghermoul de ne pas publier la photo dans sa page Facebook. Il était en sursis pour une ancienne affaire d’outrage à un agent de l’ordre public», indique Kada. Le soir, vers 20h30, Ghermoul est arrêté par des policiers et embarqué au commissariat de Tizi. «Il avait pris quelques bières dans sa maison avant de se rendre à l’arrêt de bus à proximité de la cité de l’Indépendance où il devrait rencontrer ses amis… Le 7 février, comparaissant devant le tribunal de Mascara, Hadj Ghermoul est condamné à six mois de prison ferme et 300 000 DA d’amende pour les chefs d’inculpation d’«outrage à un corps constitué» et «délit d’ivresse publique».   (S. A._El Watan)

_ La ferveur insufflée par la mobilisation citoyenne a mis en branle de belles initiatives de réappropriation de l’espace public à Ouargla, où des groupes de réflexion et de débat s’installent dans la rue, sous les arbres et les palmiers, au gré d’une idée, d’un appel sur les réseaux sociaux ou du hasard d’une rencontre. Le vendredi après la manifestation hebdomadaire, le verbe «vendredire» est conjugué collectivement par des millions d’Algériens. Outre la vaste campagne de nettoyage et d’embellissement baptisée Trash_Ouargla – notamment menée par Fatma Bendaoud et ses amis qui sillonnent les arrêts de bus de la ville et les points névralgiques pour nettoyer les murs et les trottoirs avant le passage des artistes du collectif Al Massa –, un cercle de débat citoyen intitulé à bon escient «Jalsat Ouargla» se tient le vendredi depuis deux semaines en plein air, sur la place du 27 Février 1962. (H. A. El Watan)

_ Des milliers de personnes sont encore sorties hier pour manifester contre la désignation de Bensalah en qualité de chef de l’Etat par intérim et demander le départ de tout le système et aussi dénoncer l’élection présidentielle qui ne peut être transparente si elle est organisée par le pouvoir actuel. Depuis hier, les tentatives de répressions étaient entamées. Les gendarmes ont bloqué l’accès à Alger depuis la rocade est. Le peuple exige plus. Il persiste. Il ne fait pas de marche… arrière ! Il rejette et Bensalah et l’élection présidentielle annoncée pour le 4 juillet. Le mouvement populaire exige le départ de Bensalah, mais également celui de tout le système. La contestation n’a pas faibli et ne s’est guère dissipée, bien au contraire, les revendications sont claires et c’est avec «Silmiya» (Pacifique, ndlr,) que les Algériennes et les Algériens l’expriment. Hier, à la grande Poste à Alger-centre, au TNA, les manifestants étaient comme à leur habitude, pacifiques.  (N. O. et A. S. - El Watan)

_ Une chercheuse américaine, Katie Bouman, est devenue une vedette mondiale après la publication mercredi de la première image d’un trou noir, rendue possible par un algorithme qu’elle avait conçu. “Je regarde incrédule alors que la première image que j’aie faite d’un trou noir prend forme”, a écrit mercredi la jeune femme de 29 ans sur Facebook. Si le phénomène céleste est connu depuis le XVIIIe siècle, aucun téléscope n’avait encore réussi à observer un trou noir, sans même parler d’en obtenir une image. Katie Bouman a mis au point en 2016 l’algorithme baptisé CHIRP, qui a permis de créer une image à partir des quatre petaoctets (4 millions de milliards d’octets) de données récoltées par huit téléscopes dans le monde, réunis au sein du projet Event Horizon Telescope. (ALGÉRIE 12/04/2019 10h:18 CET - Elle a imaginé l'algorithme pour voir un trou noir, Katie Bouman superstar - AFP)

_ Plus d’un million de manifestants à Alger : « Le peuple veut que vous dégagiez tous ! » Des marées humaines ont submergé aujourd’hui le centre d’Alger. Les manifestants exigent, pour le 8e vendredi de suite, « le départ de tout le régime ». Une revendication jugée « irréalisable » par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaid Salah…

_ Dès la fin de la prière de vendredi, des processions interminables de manifestants venues de tous les quartiers de la capitale, convergent vers le centre de la ville, armés de drapeaux, de banderoles et de pancartes des plus variées. Ceux venus du côté de Bab El Oued ont été empêchés par la police de prendre la route du front de mer où se trouvent les sièges des deux chambres du Parlement. Ils ont été contraints de passer par Bab Azzoune en scandant « Peuple éduqué et un Etat mal élevé ». (El Watan)

_ RND: Les anti-Ouyahia reviennent à la charge  _ par Ghania Oukazi -  L'instance nationale issue de la dissidence contre Ahmed Ouyahia exhorte la classe politique «à ne plus coopérer avec lui et de rejeter dans le fond et dans la forme toutes ses initiatives.»  C'est l'une des revendications phares de ses membres qui veulent, disent-ils, «sauver le RND des griffes d'un secrétaire général mal élu.» Réunie jeudi dernier à Zéralda, à l'ouest de la capitale, les membres de l'instance dissidente dont le nombre a dépassé les 150 «entre membres exclus du Conseil national par Ouyahia, militants, cadres marginalisés et autres élus déchus», font part, dans le communiqué, qu'ils ont rendu public, de «leur forte inquiétude face à la situation que vit le parti, au plan politique et au regard de sa réputation chez l'opinion publique.»… (Le Quotidien d’Oran)



_ Le 13e congrès de l'UGTA sera avancé: Pas de nouveau mandat pour Sidi Saïd  par Moncef Wafi  - Sidi Saïd, le SG de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), à la tête de l'organisation depuis 20 ans, ne sera plus en poste, après le 13e Congrès,. Présent à Oran, jeudi dernier, pour présider une réunion de coordination, regroupant les membres du Comité exécutif national de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd a annoncé à partir du complexe «Les Andalouses» que le 13e Congrès de l'UGTA, prévu janvier prochain, se tiendra avant sa date initiale, sans pour autant la préciser, assurant qu'il n'avait aucune intention de se représenter pour un nouveau mandat. (Le Quotidien d’Oran)



_ Soudan: L'armée renverse le président El Bachir _ par Agences - Le président Omar el-Bachir, qui dirigeait le Soudan d'une main de fer depuis 30 ans, a été renversé par un coup d'État de l'armée, dans le sillage d'un soulèvement populaire, et remplacé par un "conseil militaire de transition" pour deux ans. Plusieurs pays, dont les États-Unis et l'Union européenne (UE), ont exhorté jeudi les militaires à intégrer les civils pour cette transition. Le ministre de la Défense Awad Ahmed Benawf a été nommé à la tête du Conseil militaire de transition, après avoir annoncé à la télévision d'Etat "la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef" Omar el-Bachir. (Le Quotidien d’Oran)

 


_ L'Algérie appelle à une transition pacifique et fluide du pouvoir au Soudan (APS)




_ «  L'Algérie suit avec "une attention particulière" les développements intervenant au Soudan et appelle à "une transition pacifique et fluide du pouvoir conformément à la volonté du peuple soudanais frère et ses aspirations légitimes", a indiqué ,vendredi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères… » Ce n’est pas un poisson d’avril, l’Algérie suit avec "une attention particulière"…

_ 17h55 : Dzaïr News TV : « Il y a moins de monde que les vendredis précédents »

_ 18h00 Djazaïria One : on insiste sur les embouteillages créés par les contrôles de gendarmerie. « ça fait deux heures que je suis ici, mais ils ne nous décourageront pas » dit un automobiliste zen. Un autre « s’il faut terminer à pied pour atteindre la Grande Poste, nous le ferons. »

_ 18h15, El Magharibiya. Le journaliste Hocine Gouasmia. qualifie ce vendredi 12 de « Joumouât essoumoud »

_ Ennahar TV (18h40) montre et commente des images montrant des islamistes criant des slogans d’un autre âge… « Allaho Akbar Ali Belhadj… », « Alayha nahya, alayha namout », « Djazaïr Islamiya »… Ma première réaction est : « On y est. Les islamistes sont actionnés ». C’est leur première véritable apparition depuis le 22 février. L’invité de la chaîne (et son commentateur) évoque le FIS et précise que l’Islam est religion de l’état… (à ceux qui ne le sauraient pas encore et comme aller dans le sens des islamistes.

Samedi 13

Je poste ce document accompagné de photos : « RETOUR AUX ANNÉES NOIRES ? - ABSENTS DE LA RÉVOLUTION DEPUIS LE DÉBUT, LES VOILÀ SORTIS DU TROU. QUI LES A ACTIONNÉS ?   - Vu et entendu hier soir vendredi 12 avril sur ENNAHAR TV : « Allaho Akbar Ali Belhadj », « Âlayha nahya, âlayha namout » « Silmiya, Jazaïr islamiya ». Beaucoup de réactions, outrées par ce « retour »

 _ Comme souvent, le drapeau palestinien est déployé lors des manifestations. D’aucuns ont même confondu hier 12.04, les drapeaux palestinien et soudanais. « les Algériens accueille avec joie la chute du régime soudanais en brandissant les drapeaux algériens et soudanais. Il s’agissait d’un drapeau palestinien.

_ Mouvement populaire: Les vieux démons reprennent vie ! _ Au 8ème vendredi des marches populaires, les images de heurts violents entre des marcheurs et les forces de police sont venues bouleverser une situation politique qui frôle l'impasse.  Des centaines de jeunes couraient dans tous les sens tout au long du boulevard Mohamed V, des ruelles avoisinantes et de la rue Didouche Mourad, renversaient des poubelles sur leur chemin et se retournaient pour lancer des pierres et autres objets sur les forces de l'ordre qui les repoussaient à coups de jets d'eau et de gaz lacrymogène. Les nombreux policiers s'étaient déployés, tôt le matin, notamment sur des places et avenues où les manifestants ont pris l'habitude de se rassembler, depuis le 22 février dernier. Le dispositif sécuritaire mis en place par la DGSN (direction générale de la Sûreté nationale) était très impressionnant, ce vendredi._ (G. O._Le Quotidien d’Oran)

_ Le chef d’état-major de l’ANP multiplie les discours et les mises en garde contre la poursuite des manifestations pour le départ du système. Bien qu’il parle au nom de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah met en avant beaucoup plus sa personne dans la gestion de cette crise politique inédite. «Je voudrais confirmer, dans ce contexte, que la période de transition destinée à la préparation de l’élection présidentielle se fera avec l’accompagnement de l’Armée nationale populaire, qui veillera au suivi de cette phase», a-t-il affirmé dans son dernier discours hautement politique, dans lequel il avait clairement signifié son rejet de toute transition qui sortirait du cadre constitutionnel. (M. A-O.- El Watan)

_ Place Audin. Des policiers font un usage intensif de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Plusieurs manifestants sont touchés par des projectifs. Repliés dans des halls d’immeubles, ils sont soignés par de jeunes secouristes. Utilisant de la Bétadine, des compresses, les jeunes bénévoles apportent leur savoir-faire. Certains cas graves (blessures parfois profondes à la poitrine, aux pieds, etc.) sont évacués vers les hôpitaux du Centre. Ces derniers jours, des groupes de secouristes s’organisent pour apporter leur aide aux manifestants. Ils sont reconnaissables à leurs gilets jaunes ou oranges sur le dos, sac à dos et brassards de différentes couleurs…. Originaires d’Alger, mais aussi des wilayas limitrophes (Blida, Tipasa, Tizi Ouzou, etc.), les secouristes, parmi lesquels de nombreux étudiants, des médecins, des résidents du Camra et quelques bénévoles «professionnels» se regroupent pour assurer la couverture sanitaire des manifestations. Parmi les bénévoles qui ont décidé de rejoindre le hirak, figurent des jeunes qui interviennent régulièrement dans des hôpitaux… (I. N._ El Watan)

- Un article d’El Watan samedi 13 avril 2019, est titré : « 7 militants de RAJ et du MDS interpellés par la police à Alger » + « RAJ « condamne des velléités de répression et d’interdiction des manifestations et des rassemblements et appelle la société à la mobilisation et à la solidarité pour défendre nos droits ».

_ Les derniers développements de la crise soudanaise, qui s’est soldée jeudi par la destitution du président Omar El Béchir par l’armée, n’ont pas impacté les revendications de fond du 8e vendredi de la révolution du 22 février, comme on a pu le constater à travers les mots d’ordre scandés par les manifestants et centrés sur le départ des figures symbolisant le système, avec une mention spéciale pour le chef d’État intérimaire, Abdelkader Bensalah… En épargnant l’institution militaire et l’état-major, les millions d’Algériens qui refusent de croire et de céder à la fatalité de l’article 102 et du passage obligé par l’option Bensalah, massivement rejetée par le peuple, ont, une fois de plus, prouvé leur maturité politique en ne se trompant pas de cible.  C’est une manière d’accorder le bénéfice du doute à l’état-major en mettant ses choix et positions, par rapport à la vacance du pouvoir et aux mécanismes de la succession mis en œuvre, sur le compte d’une mauvaise appréciation des réalités de la crise et de la détermination du peuple à ne laisser quiconque, sous quelque prétexte que ce soit, se substituer à la volonté populaire, voler ou dévoyer sa révolution… Gaïd Salah, qui joue à l’équilibriste en proclamant d’un côté, son soutien aux revendications populaires, tout en se faisant, par ailleurs, le défenseur intraitable d’une démarche de sortie de crise fondée sur le diktat du formalisme constitutionnel, qui a montré les limites objectives de son applicabilité, compte tenu de la spécificité de la crise dans laquelle est plongé le pays, changera-t-il son fusil d’épaule ? Il faut l’espérer. Pour l’apaisement des esprits, pour fermer rapidement cette sombre parenthèse et éviter que les générations futures retiennent que l’armée n’a pas été du bon côté de l’histoire. (O. B._ El Watan)

_ Jeudi et vendredi, la capitale a été complètement quadrillée. Plusieurs barrages routiers de la Gendarmerie nationale ont été installés sur les grands axes menant vers Alger afin de «filtrer» l’accès. L’objectif étant, selon toute vraisemblance, d’empêcher les citoyens des wilayas limitrophes et autres de rejoindre le centre d’Alger pour prendre part aux grandes manifestations de ce 8e vendredi. (A. A._ El Watan)

_ Rejet massif de la présidentielle - Le «référendum» populaire du 8e vendredi rejette le plan de Gaïd Salah : «Pas de vote le 4 juillet !»Une nouvelle fois, les Algériens sont sortis par millions, à travers tout le pays, pour exprimer leur sentiment suite aux derniers rebondissements de l’actualité politique, marquée par la nomination officielle de Abdelkader Bensalah comme chef d’Etat par intérim et la convocation du corps électoral en prévision de l’élection présidentielle, dont la date, rappelle-t-on, a été fixée pour le 4 juillet 2019. (M.B._ El Watan)

_ RND: Les anti-Ouyahia reviennent à la charge  _ L'instance nationale issue de la dissidence contre Ahmed Ouyahia exhorte la classe politique « à ne plus coopérer avec lui et de rejeter dans le fond et dans la forme toutes ses initiatives.»  (G.O._ Le Quotidien d’Oran)



_ Samedi 13.04 : en France 22° samedi de manifestations des Gilets jaunes en France



Dimanche 14

_ Le 43° Marathon de Paris sera lancé ce matin des Champs Élysées. 60.000 participants, dont la journaliste qui en parle, Cécilia Arbona parcourront un parcours long de 42km195 mètres. Ce même jour aura lieu la 117° édition de la fameuse course cycliste Paris-Roubaix, longue de 277 km dont 54 de secteurs pavés. Le départ sera donné à 11h15 à Compiègne. (France Inter)



_ Le dimanche 14.04 il y avait peu de monde à Marseille. En fin de journée, j’ai posté ceci sur FB, avec une vidéo de la marche : Les Algériens de Marseille contre El Issaba. Beaucoup moins nombreux hélas que les dimanches précédents. Vidéo pour les couleurs et les slogans. En Algérie, c'est ce que guettent les hommes au Pouvoir (les B et le GS).... que les Algériens finissent par se lasser de manifester. Ce sera la fin de l'espoir. De juillet 1962 à l'espoir d'octobre 1988 il s'est passé 26 ans. D'octobre 88 à l'espoir de février 2019, plus de 30 années se sont écoulées. Faut-il encore laisser passer 30 ou 50 ans avant que les Algériens soient définitivement libres, ou bien continuer plus que jamais cette mobilisation extraordinaire et pacifique jusqu'à la victoire ? Cela dépend de nous tous. Dans la manifestation, on a entendu des slogans inacceptables (de la part de jeunes, des supporters du club de football MCA, s’il faut se fier à leur banderole) comme « Bensalah ya el maroki » ou « Bensalah ya el lihoudi ». Marocain, Juif, des termes utilisés pour Bouteflika également et d’autres anciens responsables algériens. Kamar I. me demande de joindre la radio (radio Galère), dire un mot sur ce qui se passe au Bled.

Un journaliste de RTL me tend le micro…. Puis il me dit « je peux avoir votre téléphone ? vous parlez bien » Il s’appelle H.



_ Répression des marches: Le RCD, le MSP et la LADDH dénoncent - Le RCD et le MSP ont dénoncé le recours à la violence policière lors des marches durant la semaine dernière et particulièrement celle de vendredi, avec notamment l'usage de gaz lacrymogènes dans le tunnel des facultés, baptisé par la population depuis le 22 février «Ghar Hirak».  Sur sa page Facebook, le président du RCD, Mohcine Belabbas, affirme, en partageant une vidéo de blessés et de personnes en difficultés respiratoires que «celui qui a ordonné d'utiliser des gaz lacrymogènes contre des manifestants à l'intérieur du tunnel des facultés doit répondre devant la justice». (R.N._ Le Quotidien d’Oran)



_ Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salah-Eddine Dahmoune, a affirmé samedi à Bechar que le gouvernement continuera à suivre l'évolution des projets de développement à travers le pays et veillera à la sécurité de l'Algérie et des citoyens. (Le Quotidien d’Oran)

Le Club des magistrats algériens refuse de superviser les élections du 4 juillet prochain. L'annonce a été faite, hier, par Merzougui Saâd Eddine, juge d'instruction près la Cour de justice d'Oued Souf et porte-parole du syndicat, lors du rassemblement de protestation organisé conjointement avec l'Union nationale des ordres des avocats rejoints par des notaires et des huissiers de justice, devant le ministère de la Justice, à Alger. «Nous, membres du Club des magistrats algériens, avons décidé irrémédiablement de boycotter la supervision des élections présidentielles du 4 juillet 2019», a-t-il dit en substance. (Le Quotidien d’Oran)

La police a arrêté, hier samedi 13, plusieurs militants du MDS et RAJ qui tentaient de tenir un rassemblement de contestation devant la grande poste à Alger. Parmi ces militants, figurent quatre femmes qui ont été contraintes à se déshabiller et à subir des actes dégradants au commissariat de police de Baraki (Alger). Témoignage. (F.D._ El W)

Les manifestations de vendredi dernier à Alger ont été marquées par des actes de violence. La police a fait un usage intensif de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc. Le fait le plus saillant : les tirs de gaz lacrymogènes en direction du Tunnel des facultés. Pourquoi cette soudaine crise de violence ? Pourquoi ces incidents ne sont-ils enregistrés qu’à Alger ? Qui a exigé de la police d’intervenir avec une telle violence, alors qu’elle est censée sécuriser les manifestations ? Et qui dirige en sous-main ces cohortes de «baltaguia» qui harcèlent la police et s’attaquent aux marcheurs ? «C’est le vendredi le plus violent de tous. Et ce n’est pas le fait des citoyens sortis exiger le départ du système, mais bien des policiers chargés de réprimer… (I. N._ El W)

Quelques magistrats et de nombreux avocats ont observé, hier, un sit-in devant le ministère de la Justice, à Alger. Leurs slogans sont : «L’indépendance du juge», «Etat de droit» et «Lutte contre la corruption». C’est à l’initiative du Club des magistrats libres que cette action a été organisée et au cours de laquelle les représentants de cette organisation en voie de création ont annoncé leur refus de superviser la prochaine élection présidentielle, si elle se tient dans le cadre de la loi électorale actuelle.  (S.T._ El W)

Louisa Dris-Aït Hamadouche : La population n’est pas en phase avec l’application de l’article 102 qui installe le président du Sénat à la tête de l’Etat et octroie au gouvernement installé par le Président démissionnaire la tâche de préparer une élection présidentielle dans les 90 jours. Les manifestants ont clairement montré leur rejet de cet arrangement purement constitutionnel qui ne permet pas d’apporter des réponses à une crise politique. En d’autres termes, la population continue de maintenir un lien fort avec l’institution militaire, mais rejette l’idée d’un pouvoir politique géré par cette dernière. Les slogans scandés sont tout à fait clairs… (à propos de la représentation du Mouvement) : de plus en plus d’appels sont lancés dans cette direction sous forme de comités populaires locaux ou de coordinations corporatistes et inter-corporatistes… Il est évident que la mobilisation populaire aura très vite besoin d’un minimum d’encadrement pour transformer le rejet en projets et les slogans en propositions politiques. Je pense que ce passage se fera naturellement. (Louisa Dris-Aït Hamadouche. Maître de conférences- Alger, in article de I. N.-  El W)

Ali Laskri a été chassé et le premier secrétaire contraint à la démission : Scènes de violence au siège national du FFS - (M.M._ El W)


(le 1° secrétaire est revenu sur sa démission, le 16.04)

14.04- 22H30 : Sur la 3° chaîne TV en arabe, Louisa Hanoune développe son discours à travers des tirades sans fin. Sur Dzaïr News, Mokrane Aït Larbi met le Chef d’état-major face à ses responsabilités. Il faut que GS « change sa feuille de route, écoute le peuple… l’article 102 de la Constitution, ça ne marche pas et les élections du 4 juillet sont rejetées par le peuple. C’est à l’armée d’aller vers le peuple, pas l’inverse » En face de Aït-Larbi, Bachir Frik « je suis pragmatique, on ne peut se passer de l’armée, depuis 1958 »

À part El Magharibiya, aucun commentateur de chaîne ne responsabilise Gaïd Salah. Leurs invités le font en usant de circonlocutions et avec très grande prudence.

Sur Canal Algérie, il y a l’émission « Culture club ». On y tourne en rond depuis des années. On y crapahute comme on peut. Les mêmes noms reviennent chaque semaine comme les Martyrs de Cheikh Abed de Ouettar. Les creux de vagues et creux tout court y sont nombreux, parfois oiseux ou ineptes… « une histoire qui n’en finit pas de finir », « je le dis, je le répète encore une fois » à n’en plus finir. « Il était habité par les mythes fondateurs »…Où il est question de « résilience dans le bon sens » etc. et l’impayable « N’oubliez pas vos questions-réactions sur cultureclub@entv.dz, lesquelles questions ou réactions ne sont jamais portées à notre connaissance. Jamais.

L'ex directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) a brisé le silence dans lequel il s'est emmuré depuis son limogeage de son poste, à la tête de la Sûreté nationale, en réaction aux informations diffusées, samedi dernier par la chaîne de télévision privée ‘Echourouk News' qui a rapporté que le général-major a été convoqué par la justice militaire, au tribunal de Blida, en raison de ses déclarations relatives à la détention de dossiers de corruption, faites quelques jours avant sa mise à l'écart, le 26 juin dernier.  Une destitution en lien directe avec l'affaire de la saisie de 701 kg de cocaïne, au large d'Oran, le 29 mai 2018. … Evoquant la décision du général de corps d'armées, Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense et chef d'état-major de l'ANP, sur l'ouverture d'investigations sur les affaires de Sonatrach, Khalifa Bank et El Bouchi, Abdelghani Hamel a déclaré les «soutenir» et les «saluer». Est-il particulièrement ciblé ? «Je préfère ne pas faire de commentaires. Que les gens fassent la lecture qu'ils veulent. Je reste au service de mon pays quel que soit le lieu où je me trouve», a conclu l'ex DGSN.  (M.M._ Le Q. O)

Depuis le 22 février dernier, chaque corporation se cherche «des circonstances atténuantes» pour avoir servi un système corrompu et corrupteur. C'est une véritable course contre la montre pour se repositionner dans une conjoncture où l'anarchie et l'illégalité défient le peu de raison qui reste. Sinon, comment expliquer cet entêtement de ministres qui veulent faire «le terrain» alors que les esprits sont en ébullition. Béchar en a été le théâtre samedi dernier. Les autorités locales savaient que des manifestants bloquaient les routes depuis vendredi après-midi mais n'ont pas demandé l'annulation de la visite des ministres de l'Intérieur, des Ressources en eau et de l'Habitat. Ils ont voulu tirer le diable par la queue. Le résultat a été catastrophique. Empêchés de faire le moindre pas, les ministres ont été obligés de se barricader dans le siège de la wilaya. Ils ne pouvaient en sortir qu'à des heures indues. Ils ont inauguré un institut de musique dans le chef-lieu wilaya à 5h30 du matin, pendant que les habitants dormaient. Nos sources nous font savoir que deux journalistes ont failli être lynchés par la foule parce qu'ils avaient salué des policiers. Les ministres ont subi la pire des humiliations. Ils ont été empêchés de rentrer dans Taghit pourtant encadrés par les éléments de la gendarmerie nationale. Ils n'ont pu le faire qu'à 7h du matin pour inaugurer une station d'épuration. Ils ont joué au chat et à la souris pendant tout leur séjour. A Kenadssa, quatre véhicules du cortège officiel ont été détériorés à coups de jets de pierres par des manifestants déchaînés. Les ministres sont retournés au siège de la wilaya sous la protection d'impressionnants dispositifs sécuritaires. Avant de quitter la ville sous escortes renforcées le dimanche dans la matinée, les ministres ont rencontré les représentants de la société civile sous haute surveillance. La raison a bien manqué à des gouvernants qui ont voulu faire plus alors qu'ils ont été désignés juste pour gérer les affaires courantes. Provocations, diffamations, accusations, menaces, réactions violentes font leur apparition à tous les niveaux. Hier, un analyste menaçait «ceux qui oseraient se porter candidat aux élections présidentielles, ils seront mis sur une liste noire et seront jugés» a-t-il averti. L'Algérie vit une anarchie sans précédent. Les marches se font tous les jours de la semaine. Les étudiants d'Oran ont décrété hier une grève pendant que ceux d'Alger manifestaient à coups de «yrouhou gâa». (G. O.- Le Q. O.)

Description : http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifAprès le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salah-Eddine Dahmoune, accompagné par le ministre des Ressources en Eaux, chahutés samedi et hier dimanche, à Béchar, c'est au tour du ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, de subir le rejet du peuple. Le ministre de l'Intérieur Salah-eddeine Dahmoune, qui devait notamment inspecter un projet de transfert des eaux de la région de Boussair, sur une distance de 5 km vers plusieurs communes a été accueilli par des slogans «Dégage ! Dégage!»…  La semaine dernière c'était le ministre des Travaux publics, Mustapha Kouraba qui a eu droit au même comité d'accueil qui a perturbé sa visite à Ain Naâdja, dans la wilaya d'Alger. Ces ministres, tenus par l'obligation de montrer que l'Etat continue de fonctionner, normalement, malgré la crise politico-constitutionnelle que vit le pays, seraient bien inspirés de rester dans leurs bureaux et d'éviter ces sorties sur le terrain qui ne font qu'apporter du carburant à la grogne populaire. Le ministre de l'Energie tenu d'entamer une visite de travail hier dimanche, dans la wilaya de Tébessa, ont, lui et la délégation qui l'accompagnait, été encerclés, dès son arrivée à l'aéroport. La délégation ministérielle a été ainsi empêchée de sortir de l'aéroport de Cheikh Larbi Tébessi, l'obligeant à se réfugier derrière un dispositif sécuritaire important. Un troisième ministre, de l'Education nationale, Abdelhakim Bélabed a, lui aussi, connu un «couac» puisque les syndicats autonomes du secteur de l'Education invités à une rencontre, hier dimanche, avec lui ont boycotté la réunion, devant porter notamment sur la préparation des examens de fin d'année. Les syndicats, au nombre de six, regroupés au sein de la Coordination des syndicats automnes ont expliqué ne pas vouloir «traiter avec un ministre qui appartient au gouvernement Bedoui rejeté par le peuple»… Au train où vont les choses, cette défiance générale de la population risque de coûter la place à tout le gouvernement Bedoui. (Z. M._ Le Q. O) (cf El Watan)



L’avocat et ancien président de la Laddh, Mostefa Bouchachi, a été empêché, aujourd’hui lundi, d’accéder à l’université de Blida où il était attendu pour donner une conférence. « Nous nous excusons auprès des étudiants de l’université de Blida de ne pouvoir donner la conférence prévue à 10 h00, car Me Bouchachi a été empêché d’accéder à l’enceinte universitaire », a annoncé l’avocat sur sa page Facebook. Cette interdiction survient dans le sillage des atteintes à la dignité de quatre militantes du RAJ et du MDS et après la répression dont avaient été victimes des milliers de personnes, qui manifestaient vendredi dernier à Alger (El W.)

Des dizaines de notaires exclus du concours d'exercice de la profession, se sont rassemblés, hier, devant le ministère de la Justice. Les manifestants considèrent que le concours était une simple formalité, appelant à une rencontre personnelle avec le ministre pour discuter du problème. Les contestataires estiment que les postes étaient distribués bien avant le lancement du concours. D'autre part, l'un des notaires a confirmé que le concours n'a pas été fait dans la transparence accusant les superviseurs du concours, dans ce sens, et appelant le pouvoir judiciaire à ouvrir une enquête. (Z. M._ Le Q. O)



Un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l'évolution des transferts en devises vers l'étranger, a été mis en place dans le souci de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde, a annoncé samedi un communiqué du ministère des Finances. (Le QO)

Lundi 15 avril

Le Président de l’Assemblée communale de Yakouren… À Monsieur le Wali de Tizi Ouzou. « Je ne procéderai pas à la révision ni ta la préparation des élections présidentielles prévues pour le 4 juillet 2019 par rapport à la volonté populaire donc je tiens ma légitimité… Ce jour, le 11 avril 2019. » (sur la page FB de Nacira M)

_ Une des auteurs que j’ai édités en 2017, me commande cent exemplaires de son ouvrage, fichtre !

- Le journaliste Youcef Sahraoui a été désigné cet après-midi comme le nouveau directeur de l’information à la télévision publique (EPTV) sur proposition du DG Lotfi Cheriet. Il remplace à ce poste Tewfik Abed qui avait été nommé après le ratage des couvertures des manifestations du 22 février.  (DIA)

Enième atteinte à la liberté d’expression ! Le célèbre avocat et défenseur des droits de l’homme, Mustapha Bouchachi, a été empêché, hier, d’accéder à l’université Saad Dahlab de Blida, où il devait animer une conférence-débat. Dans un message publié sur sa page Facebook, Mustapha Bouchachi s’est excusé auprès des étudiants de l’université de Blida de ne pas pouvoir animer la conférence, programmée lundi à 10h (hier, ndlr), en raison de son empêchement d’y accéder par les responsables de l’université. «J’adresse un salut particulier aux étudiants de l’université de Blida, notamment ceux de la faculté des sciences de la nature et de la vie pour leurs efforts consentis afin d’organiser et programmer cette conférence», a écrit Mustapha Bouchachi, l’une des figures du mouvement populaire. (H.L._ El Watan)

Mouloud Hamrouche in El Watan du lundi 15.04 : « La marche du 22 février a brisé le mur de la peur et mis un terme à la résignation. Elle a été suivie par d’autres vendredis avec la participation de toutes les catégories sociales, syndicales, partisanes, associatives, corporatistes et sociétés civiles. C’est salutaire. Cet impressionnant mouvement est une révolte pacifique et austère contre le système. Des décennies de blocages, de manque flagrant de progrès politique et social et de refus d’accès au statut de citoyen par une gouvernance des plus absurdes et des plus figées. Une gouvernance qui a fabriqué et installé des réseaux d’obédience et d’allégeance qui disputent aux Algériens leur sécurité, leurs droits et leurs libertés au quotidien et empêche l’édification de l’Etat national de droit. »

_ 19h55, mon ami El- H. m’envoi ce mot « Grand incendie à Notre Dame de Paris ». Je venais de l’apprendre par C. qui venait de recevoir l’info via un autre message. Je lui réponds : « J’ai vu. Peut-être à cause des travaux de rénovation. »

Mardi 16 avril

_ Libé titre « Notre Drame »

France Inter réserve une émission spéciale avec Mathieu Lours (historien de l’architecture), Henri Scepi (professeur de littérature), Franck Riester (ministre de la Culture), Anne Hidalgo (Maire de Paris), Monseigneur Chauvet Recteur Archiprêtre de Notre-Dame de Paris), Jack Lang (ancien ministre de la Culture, actuellement Président de l’Institut du monde arabe) 

-Sur FB je poste quelques pages de « Notre Dame de Paris de Victor Hugo : in Victor HUGO, Oeuvres complètes, tome 4, chap 5, page 286 +

Des membres de l'Intersyndicale de l'Education, composée du SNAPEST, CNAPEST, UNPEF, SNTE, CLA, SATEF ont estimé qu'il est, encore, prématuré de débattre de l'option du boycott du baccalauréat 2019, pour le moment. C'est ce qu'a déclaré, hier, le président de l'Union nationale du Personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri qui a précisé au Quotidien d'Oran', que cette option est écartée pour le moment (le QO)

La classe politique est dans l’expectative. L’absence de débat sur la crise qui secoue le pays et la position «ambiguë» de Gaïd Salah suscitent moult interrogations.

Est-il normal qu’après huit vendredis de manifestations, aucun pas n’est franchi dans l’amorce d’un dialogue sérieux ? Pourquoi la classe politique n’est pas sollicitée pour enrichir le débat ? Pour quelle option l’armée tranchera-t-elle ? Va-t-elle reculer ou se cramponnera-t-elle à sa feuille de route ? Ces questions reviennent avec insistance depuis la désignation de Bensalah au poste de chef de l’Etat par intérim avec la «bénédiction» de Gaïd Salah. (N.A._ El W. )

Les Algériens ne cèdent pas face à la machine répressive du pouvoir qui tente, par tous les moyens, de casser le formidable élan populaire pacifique pour le changement radical du système. Le plan mis en place pour contenir les marches de vendredi dernier à Alger, réduire leur volume et la répression des manifestants a bien eu l’effet inverse. Les Algériens affichent, depuis, une détermination sans faille à poursuivre leur lutte pacifique jusqu’à la concrétisation de leurs exigences relatives au départ de tous les symboles du régime Bouteflika et l’ouverture d’une période de transition. Face à l’entêtement du pouvoir à maintenir sa feuille de route totalement rejetée par le peuple, les Algériens organisent la résistance, qui prend plusieurs formes. De grèves au sein d’entreprises aux marches corporatistes, en passant par des rassemblements, les Algériens ne lâchent pas. (A.O._El W.)

Tous les observateurs se tournent vers la 4ème région militaire où le vice-ministre de la Défense, le général de corps d'armée, le chef d'état-major se trouve depuis hier pour une visite de quatre longs jours.  - Après un vendredi -le 8e- qui n'a pas dérogé à la règle de la forte contestation et de l'immuable revendication qui se sont installées dans le pays depuis le 22 février dernier, l'opinion publique a pris en parallèle cette autre habitude d'épier le moindre propos de Ahmed Gaïd Salah. Il est en effet attendu qu'il transmette des messages à la Nation depuis Ouargla, à travers la réunion qu'il programme de tenir durant son déplacement, avec les responsables de la 4ème région militaire. L'insistance de l'opposition pour le voir décider de la suite à donner à l'application de l'article 102 de la Constitution ne manque pas à ce décor. Rejetée elle aussi par « El Hirak », l'opposition cherche à sauver sa peau en s'arrimant au chef d'état-major qui ménage, comme il peut, «tous ceux qui lui mettent la pression» pour trouver une solution à la crise politique du pays. Il est important de rappeler que c'est le vrai-faux communiqué signé soi-disant par le conseiller le plus discret de la présidence de la République qui faisait état, entre autres, du limogeage de Gaïd Salah par Bouteflika alors président de la République, qui est venu bouleverser les événements. Le chef d'état-major a pris la décision d'appliquer «immédiatement» l'article 102. Tout s'est précipité le 2 avril dernier, jour aussi où Bouteflika a remis, après la menace de l'armée, sa lettre de démission au Conseil constitutionnel. - ( G. O. - le QO)

L’avocat Maître Lachemi Belhocine et le docteur Aïssa Boudrama, tout deux Algériens résidents en Suisse s’engouffrent dans la brèche ouverte par la législation Suisse qui permet de bloquer les avoirs de politiciens corrompus étrangers ayant leurs biens dans ce pays. (Marevuedepressedz.com._16.04)

16 avril = Yaoum el Ilm. Ou men baâd ? ronrons pour cette « journée du savoir »

- Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, a présenté officiellement, ce mardi 16 avril, sa démission au Chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, indique un communiqué rendu public par le Conseil constitutionnel… L’ancien magistrat, âgé de 70 ans, qui fut ministre de la Justice pendant plusieurs années, avait déjà présidé le Conseil constitutionnel entre mars 2012 à septembre 2013. Ce qui a été dénoncé comme une infraction à la Constitution qui ne permet qu’un seul mandat à la tête du Conseil Constitutionnel (ObservAlgérie)

- Intervention de Gaïd Salah à Ouargla. Il pointe l’ancien patron du DRS, Toufik (16.04)

- Libé titre « Notre Drame »

France Inter réserve une émission spéciale à la cathédrale Notre Dame de paris avec Mathieu Lours (historien de l’architecture), Henri Scepi (professeur de littérature), Franck Riester (ministre de la Culture), Anne Hidalgo (Maire de Paris), Monseigneur Chauvet Recteur Archiprêtre de Notre-Dame de Paris), Jack Lang (ancien ministre de la Culture, actuellement Président de l’Institut du monde arabe) 



- Sur FB je poste quelques pages de « Notre Dame de Paris de Victor Hugo : in Victor HUGO, Oeuvres complètes, tome 4, chap 5, page 286 +

- Le soir, sur TMC, je regarde l’émission « Le Quotidien » de Yann Barthès.  Salhia Brakhlia, s’entretien avec M. Idriss Traoré (58 ans) employé depuis huit ans dans la Cathédrale Notre Dame de Paris, ravagée par le feu la veille. « Je suis dans la cathédrale tous les matins, sauf le samedi. J’ai travaillé hier jusqu’à neuf heures. C’est moi qui ai ramassé les bougies, c’est moi qui ai nettoyé tous les meubles, là où on fait la messe, de la vierge Marie au fond des tours. Et le soir on me dit qu’il y a le feu, c’est incroyable quoi. » SB : « qu’est-ce qu’elle représente pour vous cette cathédrale ? » IT : « C’est un lieu sacré pour moi ». SB : « vous dites c’est un lieu sacré, mais alors… je vois que vous avez un tapis de prière, pour musulman, vous n’êtes pas catholique ? » IT : « non, je suis musulman. » SB : « et Notre Dame, dans votre esprit a quand même une place particulière ? IT : « tout à fait. La Bible et le Coran, ils se retrouvent dans beaucoup de points. Et généralement, ce sont ces points-là qui font le bien de l’humanité. » (TMC)

- Des membres de l'Intersyndicale de l'Education, composée du SNAPEST, CNAPEST, UNPEF, SNTE, CLA, SATEF ont estimé qu'il est, encore, prématuré de débattre de l'option du boycott du baccalauréat 2019, pour le moment. C'est ce qu'a déclaré, hier, le président de l'Union nationale du Personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri (M.A._ Le QO)

Description : http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gif- Les députés, les maires et les élus à l'Assemblée populaire de wilaya issus du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) ont boycotté, hier, le nouveau wali de Tizi Ouzou, Mahmoud Djemaa. Ce dernier a convié les élus pour une prise de contact, après sa prise de fonctions, intervenue jeudi dernier. Dans un communiqué rendu public à l'occasion, les élus du parti de Mohcine Belabbas précisent que «les maires, les élus à l'APW de Tizi Ouzou et les députés du RCD, boycottent la rencontre du wali (prise de contact) organisée aujourd'hui, lundi 15 avril à la wilaya de Tizi Ouzou». Pour eux, «non seulement il est illégitime, mais il est doublement illégitime : avec le rejet populaire de tout ce système, ce nouveau wali de Tizi Ouzou a été nommé par un chef de l'Etat qui n'a pas de pouvoir constitutionnel de nommer par décret présidentiel». Pour rappel, Mahmoud Djemaa a été nommé wali de Tizi Ouzou, en remplacement de Abdelhakim Chater promu directeur de cabinet du Premier ministre, Nourredine Bedoui. (N.A. H.-  Le QO)

- Le Premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Hakim Belahcel, a renoncé hier à sa démission, répondant ainsi "aux appels de militants et de cadres du FFS à rester à la tête du parti". Dans un message publié sur le site officiel du parti, M. Belahcel a indiqué avoir pris cette décision avec "beaucoup de lucidité et de responsabilité", invitant, par la même occasion, les cadres et les militants du parti à "conjuguer leurs efforts dans l'intérêt du FFS, du peuple et du pays". Il s'est également engagé à "ne pas épargner le moindre effort" pour "rassembler la famille" du parti. (R.N._ Le QO)

- Militantes maltraitées au commissariat de police de Baraki: La sûreté de wilaya d'Alger dément : Les services de la communication de la sûreté de la wilaya d'Alger ont démenti catégoriquement «la fausse allégation» diffusée à travers des vidéos sur les réseaux sociaux, selon laquelle, samedi 13 avril 2019, 04 citoyennes ont été maltraitées après leur transfert au commissariat de Baraki. Selon le communiqué, les quatre femmes ont été soumises à «une fouille corporelle, en présence d'une policière» rapporte des extraits du communiqué de la police.  (M.A._ Le QO)

-Aïssa Kadri dans un long entretien à El Watan : « Le mouvement du 22 février s’inscrit dans un nouvel espace-temps générationnel qui va mettre au-devant les conditions de la construction d’une citoyenneté active qui nécessite de traiter au fond les questions du rapport de la religion au politique, celle des rapports de genres, celle des identités et de la place des minorités. Ce mouvement n’est pas né ex nihilo, il s’est construit de ce point de vue dans les luttes, qui toutes fragmentées et contraintes qu’elles étaient, ont fait émerger, dans la diversité des lieux et des revendications, une pluralité de demandes qui se sont retrouvées dans le creuset qu’a constitué l’affirmation du mouvement… Le mouvement du 22 février appelle à l’intelligence de la situation de la part de la génération de l’indépendance qui n’a pas été toujours à la hauteur des demandes sociales, afin de ne pas bloquer, sinon d’accompagner la naissance de cette nouvelle République, qui réconcilierait tous ses enfants avec son histoire et ses mémoires. Sans doute est-ce là un vœu pieux, quand est avancé par ceux qui détiennent «le fusil», l’argument constitutionnel, une couverture juridique de fait, à une continuité dans le changement formel. » (in El Watan du 16.04)

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