S’ils savaient!
Ils
s’arrogent le droit
De te toiser
Du haut de leur nanisme.
Forgent des lois
Pour te cerner, souiller.
Par la bien grasse
Parole qu’ils jettent sur toi,
Proie trop discrète.
Trop généreux tu es.
Car par ta voix,
Magnanime et inflexible
Comme le Cyprès de Hafiz,
Tu les as fait tes égaux,
Eux sont dans une course vaine
Ignorant leur mère et l’être.
Tu les as hissés si haut
Qu’ils ne jurent, là, devant toi
Que par toi
Mais te font un bâtard dans l’dos
Qu’ils habillent de mots fallacieux,
Décidément.
Ils escaladent des escabeaux
Pédants prétentieux convaincus
D’être sur des échelles.
Dans des cloaques assurément
Ils se nourrissent de mots malsains,
Ils avancent à reculons
La Géhenne dans les yeux ils te considèrent
Le sourire doublement fangeux
Aux lèvres pendant,
Et le fauchard dans le dos.
Les hypocrites
Les ignorants.
Tu leur indiques le ciel, universel,
Ils plongent les coquins dans leur vil nombril.
S’ils savaient !
De te toiser
Du haut de leur nanisme.
Forgent des lois
Pour te cerner, souiller.
Par la bien grasse
Parole qu’ils jettent sur toi,
Proie trop discrète.
Trop généreux tu es.
Car par ta voix,
Magnanime et inflexible
Comme le Cyprès de Hafiz,
Tu les as fait tes égaux,
Eux sont dans une course vaine
Ignorant leur mère et l’être.
Tu les as hissés si haut
Qu’ils ne jurent, là, devant toi
Que par toi
Mais te font un bâtard dans l’dos
Qu’ils habillent de mots fallacieux,
Décidément.
Ils escaladent des escabeaux
Pédants prétentieux convaincus
D’être sur des échelles.
Dans des cloaques assurément
Ils se nourrissent de mots malsains,
Ils avancent à reculons
La Géhenne dans les yeux ils te considèrent
Le sourire doublement fangeux
Aux lèvres pendant,
Et le fauchard dans le dos.
Les hypocrites
Les ignorants.
Tu leur indiques le ciel, universel,
Ils plongent les coquins dans leur vil nombril.
S’ils savaient !
(A.H. Salon de Provence, le 03 juin 2009 - 151_ S'ils savaient!)
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