Le pouvoir corrompt. Il ne corrompt que ceux qui sont disposés à l’exercer et qui l’exercent. Ceux-ci étaient disponibles à la corruption. Qui l’ont eue comme visée, nécessairement car il ne suffit pas de l’avoir le pouvoir, faut-il encore s’y maintenir. Est-ce le propre de l’homme de se comporter de manière telle qu’il se rende abject dès lors qu’il est investi (quelle que soit la raison) surtout lorsqu’il est investi par un homme ou un groupe influent et non par ceux qui en seront « les partenaires » au quotidien ? Dès lors, apparaît chez celui (ou celle pardi) qui exerce un pouvoir, la face qu’il a caché tant qu’il n’avait pas atteint son Nirvana : LE pouvoir.
Peut-on exercer un pouvoir sans l’exercer au détriment d’autrui ? A écouter Platon oui, dans la mesure où le pouvoir serait exercé par les seuls hommes de la philosophie. Ce serait alors tout autre chose. Un pouvoir exercé sans domination, sans force, ou plutôt si, par la simple force du verbe (des mots).
« Diogène moque le faux pouvoir du Prince Alexandre sur les hommes : pouvoir d'opérette et de fiction, pouvoir d'enfant ! Commander, obtenir l'obéissance à cause de la crainte, dominer par la force, imposer sa puissance avec la contrainte ? Voilà de quoi contenter un esclave, mais personne d'autre... Le maître, le seul maître sait où est le vrai pouvoir. » « Ôte-toi de mon soleil » répond Diogène à Alexandre.
NB: Ce post est à lier aux posts ci-dessous n° 151 et 60
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