En partenariat avec La Marelle/ Des auteurs aux lecteurs, la librairie Le grenier d’abondance (38, rue Moutin 13300 Salon de Provence) a reçu ce mardi 02 mars Maïssa Bey pour échanger à propos notamment de son dernier roman « Puisque mon cœur est mort ». [Editions de l'Aube]. La rencontre était animée par Pascal Jourdana.
Maïssa Bey est aussi intervenue le jeudi à la Médiathèque de Port de Bouc et hier 4 mars 2011 à la Médiathèque Louis-Aragon – Martigues
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"Aïda, algérienne, divorcée, quarante-huit ans, est maintenant orpheline de son fils, assassiné. Pour ne pas perdre la raison, elle lui écrit dans des cahiers d’écolier. À travers ce dialogue solitaire, peu à peu elle avance, inexorable, vers son destin.
“Me couler dans le moule. Sourire quand j’avais envie de pleurer, me taire quand j’avais envie de crier. Mais c’était un autre temps. Le temps où le soleil éclairait encore le monde. Maintenant, je ne veux plus faire semblant. Que m’importent l’opprobre, l’exclusion. Je n’ai plus rien à perdre puisque j’ai tout perdu. Puisque mon cœur est mort.”"
Nous étions une trentaine à nous serrer dans la librairie Le grenier d’abondance. Maïssa Bey a lu des extraits de son dernier roman. « J’ai commencé à écrire ce livre parce que j’étais en colère »
En aparté, je lui répète ce que je lui avais déjà dit il y a plusieurs mois à Mouans Sartoux (octobre dernier), à savoir que j’avais acheté ce roman dès avril, à sa sortie, mais lorsque je me suis rendu compte qu’il traitait d’une « disparition » (en fait il s’agit d’un assassinat ) j’ai décidé de ne pas le lire. Car j’avais entamé au même moment (en février 2010) un roman qui porte sur une disparition (mais pas du même type, je ne peux en parler ici aujourd’hui. J’y suis encore).
Sur la dernière page du roman de Maïssa j'ai écrit ceci:
Nous avons achevé la soirée dans un restaurant sympathique de Salon, avec Jordana, une collaboratrice, la libraire, M. Bey et moi.
Maïssa Bey est aussi intervenue le jeudi à la Médiathèque de Port de Bouc et hier 4 mars 2011 à la Médiathèque Louis-Aragon – Martigues
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"Aïda, algérienne, divorcée, quarante-huit ans, est maintenant orpheline de son fils, assassiné. Pour ne pas perdre la raison, elle lui écrit dans des cahiers d’écolier. À travers ce dialogue solitaire, peu à peu elle avance, inexorable, vers son destin.
“Me couler dans le moule. Sourire quand j’avais envie de pleurer, me taire quand j’avais envie de crier. Mais c’était un autre temps. Le temps où le soleil éclairait encore le monde. Maintenant, je ne veux plus faire semblant. Que m’importent l’opprobre, l’exclusion. Je n’ai plus rien à perdre puisque j’ai tout perdu. Puisque mon cœur est mort.”"
Nous étions une trentaine à nous serrer dans la librairie Le grenier d’abondance. Maïssa Bey a lu des extraits de son dernier roman. « J’ai commencé à écrire ce livre parce que j’étais en colère »
En aparté, je lui répète ce que je lui avais déjà dit il y a plusieurs mois à Mouans Sartoux (octobre dernier), à savoir que j’avais acheté ce roman dès avril, à sa sortie, mais lorsque je me suis rendu compte qu’il traitait d’une « disparition » (en fait il s’agit d’un assassinat ) j’ai décidé de ne pas le lire. Car j’avais entamé au même moment (en février 2010) un roman qui porte sur une disparition (mais pas du même type, je ne peux en parler ici aujourd’hui. J’y suis encore).
Sur la dernière page du roman de Maïssa j'ai écrit ceci:
Nous avons achevé la soirée dans un restaurant sympathique de Salon, avec Jordana, une collaboratrice, la libraire, M. Bey et moi.
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