Reportage: TF1 journal du 20h Julien Arnaud, le 16 juillet 2014
ou ici:
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Photo Reuters_ Stringer_ 16072014 |
Sous le pont la mort au bout
Des enfants tournent autour de la fontaine
D’eux tout autour
Flotte comme une belle aubaine
Au large des uniformes chargés de haine
Dans leur misère intérieure
Des montagnes de laideur
Les mômes jouent sur la plage près du palace
Loin des voyous
Qui du navire menacent
Ils ajustent la ligne de mire, les rapaces
Dans leur misère intérieure
Des montagnes de laideur
La douleur des enfants déchiquetés monte
Dans le ciel bas
Dans le navire de la honte
On compare la dextérité, on confronte
Dans leur misère intérieure
Des montagnes de laideur
Dans le navire les démons dansent et chantent
Ils ont semé
La mort d’âmes innocentes
Devant télés, et ambulances hurlantes
Dans leur misère intérieure
Des montagnes de laideur
Sur la plage des pêcheurs on ne joue plus
Le sable et le ballon sont orphelins
Des bambins de la plage rouge de Gaza
Les bombes des marins les ont écharpés
Dans leur misère intérieure
Des montagnes de laideur.
Ahmed Hanifi
Marseille, le 18 juillet 2014
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C'est une sorte de pastiche de « Sous le pont
Mirabeau » de Guillaume Apollinaire dont on célèbrera le centenaire en
novembre prochain.
Seul indice le titre, les rimes aussi ainsi que le nombre de pieds
(11/4/7/11/7/7), hormis la dernière strophe.
Tout est parti de cette information :
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Vidéo TF1- 9° jour des bombardements- 4 enfants tués par l'armée israélienne
A Gaza, quatre enfants tués dans un bombardement
israélien sous les yeux des journalistes
Le Monde.fr avec AFP | 17.07.2014 à 04h31 • Mis
à jour le 17.07.2014 à 11h41
Est-ce
la bavure de trop ? Mercredi 16 juillet, au neuvième jour des bombardements
israéliens contre le Hamas dans la bande de Gaza, Israël avait demandé à 100 000 habitants
d'évacuer leur domicile. Ces mises en garde n'auront pas suffit à éviter le
pire.
_ Quatre enfants ont été fauchés par un missile
sur une plage très fréquentée de Gaza, à quelques centaines de mètres d'hôtels
où logent des journalistes occidentaux.
Ces derniers ont rapidement témoigné du drame.
Jonathan Miller, de la chaîne britannique Channel 4, a décrit le déroulement
des faits à l'antenne et sur son compte Twitter. Le correspondant du Guardian,
Peter Beaumont, celui de NBC News, Ayman Mohyeldin, et un photographe du New
York Times, Tyler Hicks, ont fait de même.
Tous expliquent que le groupe d'enfants se
trouvait sur cette plage de pêcheurs pour jouer au football, confirmant des photos prises par une agence de
presse locale, Media24. Un premier missile israélien a d'abord touché, peu
après 16 heures (14 heures à Paris), une cahute sur la digue du port de pêche de
Gaza. Des images filmées par TF1 quelques
instants plus tôt montrent des navires de guerre israéliens croisant au large.
L'un des enfants meurt sur le coup de cette
première frappe, explique le New York Times. Alors que les autres
garçons se mettent à courir, une deuxième frappe atteint le groupe, et en tue
trois autres. Les survivants, blessés, vont chercher de l'aide, alors que des Palestiniens adultes partent à
la recherche des victimes.
« Les gamins terrifiés remontent la plage
en criant » raconte l'AFP. Trois d'entre eux
sont couverts de sang et commencent à être soignés sur la terrasse de l'hôtel
Al Deira, au milieu des journalistes.
« J'ai mal, ma poitrine brûle, ma poitrine
brûle », crie l'un d'eux. Une des
victimes se tient le ventre en hurlant avant de s'écrouler et d'être
transportée à la hâte vers les secours par le personnel et les journalistes,
dont celui du Guardian, qui se dit très choqué. Une autre ambulance
emporte aussi un homme dont la jambe a été arrachée.
« ILS ONT COURU À LA MORT »
Au total, quatre
enfants (deux âgés de 10 ans, un de 9 ans, l'autre de 11 ans) ont été tués et
au moins cinq autres ont été blessés dans ces frappes, selon le responsable des
services des urgences à Gaza. Les victimes sont des
cousins d'une seule et même famille de pêcheurs, les Bakr, « très connus à
Gaza » selon France Info.
Le photographe de NBC News était présent
au moment où une mère a appris la mort de ses enfants. «
L'horreur », décrit-il, avant de poster la photo de cette mère
(ci-dessous), et une vidéo d'elle traumatisée, déambulant en criant au milieu
des journalistes.
Les corps des quatres garçons « brûlés
et déchiquetés » selon l'AFP, ont été aussitôt amenés à la mosquée
voisine avant les funérailles. Ils ont été enterrés enveloppés dans le drapeau
jaune du Fatah, le mouvement nationaliste du président Mahmoud Abbas.
ENQUÊTE EN COURS
Peu après les faits, l'armée israélienne a publié un communiqué
reconnaissant sa responsabilité. « Nous enquêtons consciencieusement
sur l'incident en question », dit le texte, qualifiant la mort des
enfants de « tragique » mais en réaffirmant avoir ciblé des « terroristes
du Hamas ».
Selon le New York Times, la mort de ces
jeunes enfants est déjà devenue le symbole des victimes civiles palestiniennes
liées à l'opération militaire « Bordure protectrice ». Depuis le 9
juillet, 222 Palestiniens de Gaza sont morts dans les bombardements, et plus de
1 600 personnes ont été blessées, selon le dernier bilan des services d'urgence
palestiniens.
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Gaza : ce que l'on sait de la mort des 4 enfants
palestiniens sur la plage
Publié le 17-07-2014 à 08h37
Bavure
? Les frappes israéliennes, qui ciblent le Hamas, ont tué quatre enfants sous
les yeux de journalistes. Israël enquête.
Deux déflagrations sèches, de la fumée, des
cris. Quatre enfants palestiniens ont été tués mercredi 16 juillet après-midi
sur une plage de Gaza par des frappes israéliennes, sous les yeux de
journalistes. La bavure de trop de l'armée israélienne ?
Comment
les enfants sont-ils morts ?
Une première frappe a touché peu après
16 heures (14 heures en France) une cahute de pêcheurs sur la digue du
port de pêche de Gaza. L'un des enfants meurt sur le coup.
Une deuxième frappe atteint le groupe et en tue
trois autres. Les gamins terrifiés, certains ensanglantés, remontent la plage
en criant pour se réfugier dans un hôtel, à 200 mètres de là, où résident des
journalistes, raconte l'AFP.
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