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samedi, janvier 04, 2025

892_ USHUAIA_5_ DE BUENOS-AIRES À RIO GALLEGOS













Nous libérons La Casa Montserrat et filons droit vers la gare routière. On traverse la capitale et la province de Buenos Aires avec ses centaines d’hectares à sec. Le jaune est d’or, légèrement balancé par une bise agréable.

Du côté de Azul, l’Argentine se prend pour la plat pays belge et pour l’Espagne avec son bétail. Une immense croix en béton intimide les visiteurs.

De temps à autres des contrôles de police et des centres de péages routiers. Un général sur sa statue, veille, sabre à la main.

On quitte Bahia Blanca à 22h45.

Les routes ne sont plus aussi sympas que celles du nord, de la région de la capitale.

Beau lever de soleil à Rio Negro le matin de vendredi.Mais ne nous y trompons pas, les « Antinarcoticos » veillent dans leur fourgonnette blanche VW de ChuBut









 

À la gare de TrelleW, juste après Puerto Madryn, un problème mécanique nous retarde de plusieurs heures. Un autre contrôle de gendarmerie et de police combiné, beaucoup plus sérieux (ouverture de nombreux bagages…) nous astreint à nous rouler les pouces durant une à deux heures. Personne ne rrechigne.

Les grands espaces sont sans fin protégés par du fil barbelés sur des dizaines de kms.

Des collines apparaissent de plus en plus lorsque nous approchons de la Proovince de Santa Cruz

Voilà enfin nos animaux préférés qui broutent le long de la route, sans peur. Les lamas.

À Rio Gallegos, enfin, on tombe la chemise…. La température haute, mais agréable.












jeudi, janvier 02, 2025

892_ USHUAIA_4_Buenos Aires

 

892_ USHUAIA_4_Buenos Aires

 

L’Argentine est un immense pays, le 8° dans le monde par sa superficie (2.800.000 km2). Sa population s’élève à 47 millions d’habitants dont environ la moitié se reconnaissent une filiation italienne et un tiers espagnole. Selon le Dauphiné Libéré « un argentin sur 7 a des origines françaises ». Les Mapuches « Peuples de la terre » (peuples autochtones d’Argentine et du Chili) sont aujourd’hui environ 200 000 en Argentine qui vivent surtout dans le Chubut, Santa-Cruz et en Patagonie. Souvent en périphérie des villes. L’Argentine est un pays de grandes variétés. Aujourd’hui dirigée par un malade sioniste d’extrême droite. Mais la démocratie existe bel et bien. Pris par le mouvement (et la satanée bronchite) je n’ai pu en dire un mot… De l’extrême nord au sud il y a plus de 3600 km et d’est en ouest 1200 km au max. Nous sommes en été ici en ce mois de décembre. Et la chaleur est torride je vous le dis. Le décalage horaire est de 4 heures.




Le pays est composé de plaines (Pampa) au nord, d’une grande chaîne andine le long de la frontière avec le Chili (avec des montagnes jusqu’à 6960 m), la Patagonie grande région de steppes et beaucoup de vent. Elle est considérée comme la plus belle région du pays. Le chanteur connu Florent Pagny y habite depuis longtemps (dans la région du lac de Cholila). D’autres Français aussi, certainement. Ce pays est aimé par les Français.

Une autre région, le Chaco, est une grande plaine… et le grand sud avec Ushuaïa ou Terre de feu pour les Chilien est le bout du bout du monde. La ville la plus australe… Nous y allons…









Voilà une semaine que nous sommes à Buenos Aires. Nous y avons passé de très agréables moments entre les grands jardins, la zone portuaire de Puerto Moreno, le quartier de Santelmo et ses fameux restaurants de la place Dorrego, les quartiers où a habité Juan Luis Borges (Maipu, Santa fé, Bulnes…). Et bien évidemment Centro, le quartier où se trouve la Place de Mayo et l’officeille Casa Rosaza. La ville est immense, très étendue avec une avenue (avenida du 9 julio 1816) la plus large du monde avec 140 mètres et longue de plus de 4 km d’est en ouest. Mais la plus longue (que traverse la précédente) est longue de… 32 km d’est en ouest)







Les gens sont très abordables, le niveau de vie est légèrement inférieur à celui des Français. En apparence il y a pas mal de personnes aux ressources très faibles. La plupart des quartiers ne sont pas assez entretenus. Mais le foot avec ses maillots, ses affiches publicitaires est présent partout par le biais de Maradona et Messie. On ne vous parlera pas du Tango, une religion comme le foot avec Astor Piazzola et Carlos Gardel.

Mais l’activité est permanente. Cela grouille... Nous n’avons par contre quasiment pas vu de sapins de noël alors même que les gens semblent plus proches de la religiosité. Se signent devant une église… Le dimanche 29 décembre et le premier janvier quasiment toutes les boutiques ont fermé.

À nous maintenant le grand sud…





dimanche, décembre 29, 2024

892_ USHUAIA_3_Buenos Aires

 























Nous y sommes revenus à La Plaza de Mayo. Visite du musée Cabildo (anciennement La Mairie) C’est là que s’est déroulée la Révolution de Mai 1810… d’où « La plaza de Mayo » (à gauche ici, la cour de notre appartement) 


 

Le musée abrite des tableaux des bijoux du 18° siècle… 

La Cathedrale sans nom juste en face… on prie beaucoup plus en ce pays, qu’en Europe. Dans la rue les gens se signent, s’arrêtent devant les monuments religieux.



 

  Un coup de froid attrapé à Roissy (tiens, tiens, les mêmes symptômes qui m’ont emmené à l’hosto à Liverpool se reproduisent), et je me retrouve le surlendemain à l’hosto Argerich… je m’en sors avec des comprimés Hexaler Cort pour une semaine… À la place Dorrego nous avons fini la soirée atour de danses rock, Tango…


 

 

Au nouveau jour la question de « par où commencer ? » ne se pose pas. C’est naturellement que j’ai ouvert Le dernier refuge de Christian Garcin et Eric Faye. Et naturellement que je me suis mis à chercher les lieux de vie du Gros conservateur que fut l’immense Jorge Luis Borges (1899- 1986). 


En sortant de notre appartement sis à Montserrat on a commencé par la rue Tucaman où il est né, au 838. La maison « avec deux cours latérales dont l’une était pavée en damier » n’existe plus, elle a été remplacée par des immeubles. 



Cinq à dix minutes plus loin,  après le « café Richmond » où aimait bien se rendre l’écrivain, sur la rue Maipu, se trouve, le 994, où Borges a habité, au dernier étage. Il a également habité à ses quinze ans dans la rue Serrano, au 2135/2147. Comme c’est très loin, complètement à l’ouest, on a laissé pour plus tard… peut-être. 



  

On a traversé la ville du sud vers l’ouest à travers de jolis parcs où trônent de beaux arbres-bouteilles, mais également des hommes politiques du passé à l’image de Adolfo Alsina (1829 - 1877), qui était aussi un jurisconsulte, fondateur du Parti autonomiste en 1862, « gouverneur de la province de Buenos Aires entre 1866 et 1868, vice-président de la République argentine sous la présidence de Domingo Faustino Sarmiento… » 

Non loin des gens se mettent en file indienne zen comme pas possible en attente du bus (j’imagine aussitôt la cohue dans les rue d’Oran à l’approche de ces minicars… déjà bondés… et les coudes-à-coudes nécessaires si on veut sauver sa peau, enfin, je veux dire sa place, assise ou debout, coincé sur le marchepied central)

 

Je disais, on a traversé la ville du sud vers l’ouest jusqu’à la Bulnes à hauteur du 2216. Là encore la maison où a vécu à 20 ans l’écrivain a été démolie. Ne subsiste aucune plaque. Merci aux auteurs de « Dernier refuge » pour leurs indications. 

 

Non loin du parc Plaza El Gral San Martin le poète argentin Echeverria (Buenos Aires 1805-Montevideo 1851), nous salue. Son poème Rimas (1837) le consacra comme « le premier romantique américain et l'un des créateurs de la poésie nationale argentine ». Il dut s'exiler à Montevideo. Voici les premiers vers du poème « Rimas » qui le consacra : El Desierto/ Le désert

 

Era la tarde, y la hora / C’était l’après-midi, et l’heure 

en que el Sol la cresta dora/ quand le Soleil lui donne une crête dorée

de los Andes. El Desierto / des Andes. Le désert 

inconmensurable, abierto, / incommensurable, ouvert, 

y misterioso a sus pies / et mystérieux à ses pieds 

se estiende; triste el semblante, / il s’étire ; visage triste, 

solitario y taciturno/ solitaire et taciturne

como el mar, cuando un instante / comme la mer, quand un instant 

al crepúsculo nocturno / au crépuscule

pone rienda a su altivez. / Il laisse libre cours à son orgueil.

Etc.

 


 

Revenus sur nos pas et l’avenue de Mayo, une plaque au sol indique « Aqui fue secuestrada Adriana…Ici a été séquestrée Adriana Amalia Lesgart…portée disparue depuis le 21 septembre 1979 ». La mémoire de la noire période se rappelle à chacun. De gré ou non.

 


Plus loin, en traversant la longue rue Défensa des touristes s’agglutinent autour da la célèbre Mafalda. 

Un grand magasin propose un grand jeu Dixit nommé « Azul » qui signifie bleu ou... bonjour…

Pour nous c’est… bonsoir ou Beslama, Timensiwin.




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