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Je me suis rendu à Avignon hier soir. Il
s’y tient depuis vendredi et jusqu’à aujourd’hui le 16° festival des
Globe-trotters. What’s that ? Des voyageurs intrépides, courageux et le
cœur sur la main, racontent leurs séjours, leurs plaisirs et déplaisirs, et plus
si affinité du chemin
de Compostelle
« vers l’immensité des espaces d’Islande, au Yémen, sous le soleil
d’Algérie, dans les entrailles millénaires du Maroc, de Paris à Moscou, au cœur
du Tibet ancestral, vers cet ailleurs, à vélo, en camion, en cargo ou à bord de
dhows (voiliers traditionnels), à pied ou en auto-stop » nous annonce la
pub. Des films sont proposés ainsi que des ateliers d’écriture, des expositions
photos et des conférences…
Le festival se tient donc autour de
plusieurs lieux, tous situés dans le triangle que forment la rue Thiers, les
rues des remparts (à hauteur de la porte Limbert) et la rue des Teinturiers. J’y
rencontre H. Je savais qu’elle y serait. C’était écrit. La salle des
expositions-photos proposait les travaux de
Philippe Bichon : de belles aquarelles du Yemen accompagnées de textes
tout autant magnifiques, qu’il dédicace.
Au théâtre du Chien qui fume, Fabienne Forel
propose des photos du grand nord. « Au départ, un
voyage avec ma fille en Finlande, l’envie d’aller d’Helsinki au Cap Nord en
Norvège. Au départ, un désir d’aventure...puis une errance initiatique à travers
un pays sans fin de sapins et de lacs.
Un voyage fait de rencontres, de longues routes
monotones et d’éclats lumineux de l’eau...”
Mon petit Nikon pris froid.
Le beau temps fait défaut, il pleuviote. Alors, comme alentour les cafés et les bars ne
manquent pas, H. et moi nous nous
installons à l’intérieur de La Cave des Pas-sages et prenons une boisson qui
réchauffe et faisons le tour du monde, le nôtre.
Extraits du catalogue en ligne :
Le Yémen au bout de mon pinceau :
Philippe Bichon vous propose de
découvrir le Yémen du bout de son pinceau. Si l’ « Arabia Felix» d’autrefois
n’est plus tout à fait heureuse, elle étonne encore le peu de voyageurs qui
osent s’y aventurer par son architecture et son authenticité. Il règne dans les
rues de la ville de Sanaa ou dans les villages des djébels un vrai parfum
d’aventure et bien loin des clichés, au cœur du souk ou dans les ruelles,
l’hospitalité règne.
Peu de pays au monde possèdent une architecture traditionnelle aussi riche, la moindre ville, le moindre village regorge de trésors architecturaux. Il a même fallu inventer un mot pour caractériser ces « maisons-tours » yéménites, qui se dressent tout en verticalité. »
Peu de pays au monde possèdent une architecture traditionnelle aussi riche, la moindre ville, le moindre village regorge de trésors architecturaux. Il a même fallu inventer un mot pour caractériser ces « maisons-tours » yéménites, qui se dressent tout en verticalité. »
« Samedi
23 mars de 14 h à 16h30 à la Maison IV de chiffre derrière le Kiosque. Et
si les rues d’Avignon, arpentées avec le regard décentré du voyageur, vous
permettaient d’écrire sur l’esprit du lieu, mais aussi sur votre propre rapport
au voyage? Que retient-on des lieux que
l’on traverse. Equipé d’un stylo et d’un carnet, partez avec Hélène B. à
la découverte de votre propre envie d’ailleurs. »
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http://abmavignon.free.fr
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