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Samedi 11 octobre 2025
Nous attendons avec impatience que Reyes retrouve les siens, la liberté. Reyes est une femme énergique, forte, aux convictions politiques, humanitaires, chevillées à son corps, et toujours souriante. J’ai hâte de la retrouver. En ces moments difficiles, je pense aux jours que nous avons passés ensemble (aussi avec ses deux amies espagnoles comme elle, A. et X.) au Caire, particulièrement à la gare Ramsès, empêchés de bouger par une horde de policiers en tenues pour les uns, et en civils pour d’autres. Mais également à l’hôpital « Palestinien » du Caire où nous avons été extrêmement bien accueillis, notamment par le docteur en chef, neveu de Yasser Arafat. (cf. Photo). Mais aussi à Barcelone, à Tunis avec la Global Sumud Flotilla (dont Waves). Elle court toujours !
Voici un bel article de Néstor Prieto Amador dans EL PUBLICO daté 9 octobre, qui commence par une parole extrêmement forte de Reyes pour donner du sens à son engagement auprès de la Palestine : « Tout comme les Brigades internationales sont venues défendre la liberté (en Espagne), c'est maintenant à notre tour de le faire avec la Palestine ». Et elle le fait nuit et jour. Y compris dans le cadre de son travail. Reyes est médecin acupunctrice.------------------
Reyes Rigo, la dernière Espagnole de la flottille détenue par Israël pour avoir tenté de protéger une camarade des coups des soldats
La Majorquine est détenue depuis neuf jours et est la seule membre de la flottille à faire l'objet d'une accusation pénale de la part d'Israël. Sa famille dénonce un manque de communication de la part du ministère des Affaires étrangères.
« Tout comme les Brigades internationales sont venues défendre la liberté, c'est maintenant à notre tour de le faire avec la Palestine ». C'est en ces termes catégoriques que s'est exprimée Reyes Rigo à bord de l'Adara, le navire de la Global Sumud Flotilla avec lequel elle a traversé la Méditerranée en direction de Gaza et sur lequel elle a été illégalement arrêtée le 1er octobre dernier...
Reyes Rigo est la seule militante de la Global Sumud Flotilla à faire l'objet d'une procédure judiciaire en Israël. La presse locale a d'abord rapporté que la Majorquine avait « mordu une infirmière », une version démentie par les femmes avec lesquelles elle partageait sa cellule et qui contraste avec les témoignages des autres militants détenus, qui ont dénoncé l'absence de soins médicaux pendant toute la durée de leur incarcération, y compris le refus de leur administrer des médicaments pour des pathologies chroniques telles que le diabète et les troubles cardiaques...
Des militantes qui partageaient la cellule de Rigo, comme Alejandra Martínez, également originaire des Baléares, ont indiqué que l'incident pour lequel Rigo est toujours en prison était lié au fait que la Majorquine avait tenté d'empêcher une compatriote danoise d'être violemment maîtrisée et jetée à terre par les forces israéliennes. Toutes deux ont été « violemment » introduites dans la cellule, « traînées » et « tirées par les cheveux », puis peu après séparées du reste de leurs compagnes.
Tous les témoignages connus à ce jour, y compris celui du journaliste qui signe cet article et qui a été incarcéré dans la même prison de haute sécurité, s'accordent à dire que les gardiens israéliens ont infligé des mauvais traitements physiques et psychologiques aux détenus, notamment en leur tirant les cheveux, en les frappant, en les insultant, en les privant de sommeil, en leur refusant l'accès à l'eau potable ou en les menaçant avec des armes à feu...
Reyes Rigo a été transférée de la prison de haute sécurité de Ketziot, située en plein désert du Néguev, vers un centre de détention dans la ville voisine de Beer Sheva, à 180 kilomètres au sud de Tel Aviv. « Reyes est une femme forte, nous ne pouvons pas lui parler, mais nous avons demandé à ses avocats de lui transmettre toute notre affection et notre soutien », a déclaré sa famille. « Si quelqu'un peut faire face à cette situation, c'est bien elle. Elle a passé des années en Inde, elle sait méditer, faire du yoga et elle est certainement préparée mentalement ».
Dans une conversation avec ce journal, Reyes expliquait en souriant qu'elle avait décidé de rejoindre la Flottille « par humanité et solidarité ». Selon elle, « le silence est complice, et face à l'inaction des institutions, c'est malheureusement à la société civile de se mobiliser ».
Lire également ici, à « juin », La Marche pour Gaza :
Jeudi 9 octobre 2025, à suivre
Reyes Rigo, militante espagnole ayant participé à la flottille humanitaire Global Sumud : « Je reçois des menaces de mort, aidez-moi, s'il vous plaît ».
Reyes est toujours détenue en Israël après qu'un tribunal de Beersheba a décidé de prolonger son arrestation de trois jours supplémentaires. Les autorités israéliennes l'accusent d'avoir mordu une infirmière à la prison de Ketziot, où elle était détenue après l'interception de la flottille.
Devant le tribunal, Rigo a catégoriquement nié les faits et a assuré qu'il s'agissait d'une altercation alors qu'elle tentait de servir de médiatrice entre les gardes et une autre femme détenue. Son avocat, membre de l'organisation israélienne de défense des droits humains Adalah, a demandé que soient montrées les images des caméras de sécurité qui ont enregistré l'incident, mais le représentant de la police a reconnu qu'il n'existait aucune image disponible et qu'il n'y avait pas eu accès.
Selon le témoignage d'autres militants, Rigo a été violemment traînée par les cheveux et transférée dans une cellule d'isolement à l'intérieur de la prison. Elle a ensuite été arrêtée dans le centre lui-même et emmenée au poste de police local. La blessure présumée de l'infirmière était légère, selon la version officielle.
Le ministère espagnol des Affaires étrangères a confirmé que le consul à Tel-Aviv avait déjà rencontré la militante pour vérifier son état et lui offrir une assistance consulaire. Sur les 462 participants à la flottille Global Sumud, seuls six sont toujours détenus en Israël ; les autres, dont 48 Espagnols, ont déjà été expulsés du pays.
Les membres de la flottille ont dénoncé avoir subi des mauvais traitements, des insultes et des violences physiques et psychologiques pendant leur détention. En outre, Israël a récemment intercepté une autre flottille, appelée Mil Madleens, avec environ 150 personnes de 30 pays, dont huit Espagnols.
Source : El País/Fonsi Loaiza.
Reyes Rigo, la activista española que participó en la flotilla humanitaria Global Sumud: "me están amenazando de muerte, por favor ayudadme".
Reyes continúa detenida en Israel después de que un tribunal de Beersheba decidiera prolongar su arresto tres días más. Las autoridades israelíes la acusan de haber mordido a una enfermera en la prisión de Ketziot, donde se encontraba recluida tras la interceptación de la flotilla.
Ante el tribunal, Rigo negó categóricamente los hechos y aseguró que lo ocurrido fue un forcejeo mientras trataba de mediar entre las guardias y otra de las mujeres detenidas. Su abogado, perteneciente a la organización israelí de derechos humanos Adalah, pidió que se mostraran las grabaciones de las cámaras de seguridad que registraron el incidente, pero el representante policial reconoció que no existen imágenes disponibles ni se ha tenido acceso a ellas.
Según el testimonio de otros activistas, Rigo fue arrastrada violentamente por el pelo y trasladada a una celda de aislamiento dentro de la prisión. Posteriormente fue arrestada dentro del propio centro y llevada a una comisaría local. La supuesta herida de la enfermera fue leve, según la versión oficial.
El Ministerio de Exteriores español confirmó que el cónsul en Tel Aviv ya se ha entrevistado con la activista para comprobar su estado y ofrecerle asistencia consular. De los 462 participantes de la flotilla Global Sumud, solo seis permanecen detenidos en Israel; el resto, incluidos 48 españoles, han sido ya expulsados del país.
Los miembros de la flotilla denunciaron haber sufrido malos tratos, insultos y violencia física y psicológica durante su detención. Además, Israel interceptó recientemente otra flotilla, la denominada Mil Madleens, con unas 150 personas de 30 países, entre ellas ocho españoles.
Fuente: El País/Fonsi Loaiza.
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