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mardi, octobre 28, 2025

966_ BALLADE DES PERDUS_ Christine Payeux

 

Après l’ire, écrire ou lire. En haut à droite au-dessus de l’index...

 

« Ils marchent depuis les premières pointes du jour. Depuis l'aube des aubes, celle des années sombres. Ils marchent depuis soixante-dix-sept ans. Des maux universels, famine, torture, expulsion, errance, élimination d'un peuple... Tout a été dit? Oui. Et tout recommence... »

Le peuple palestinien.

Ma modeste contribution.

J’y reviendrai à sa sortie, prévue au printemps 2026

Nous avons marché, marché, marché... et écrit.

Toutes mes félicitations à Christine.


__________________________4° DE COUV_________________________


« Ils marchent depuis les premières pointes du jour. Depuis l'aube des aubes, celle des années sombres. Ils marchent depuis soixante-dix-sept ans. Des maux universels, famine, torture, expulsion, errance, élimination d'un peuple... Tout a été dit? Oui. Et tout recommence.

Alors, Christine Payeux lance un Cri éperdu, hurlant depuis les profondeurs du corps, celui des autres, le nôtre, le sien.

Le nom du pays n'est pas énoncé, mais ce pourrait être Gaza, ce ne peut être que Gaza, hier, aujourd'hui. Un homme marche, son enfant suspendu à la main. La mère les suit. L'autrice regarde par les yeux de la mère, par les yeux de l'enfant, elle entre en elle, en lui. Mêlant le réalisme glaçant de la barbarie à des moments de grâce et de tendresse humaine, la puissance de l'écriture nous impose son rythme de fragments déchiquetés à la bombe. Notre chair tressaille et nos yeux se dessillent. Et voilà qu'au détour de l'exode surgit une scène d'une impossible beauté, comme si l'imaginaire traçait une voie de survie.




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