GAZA : Oui, posons la question. Comme la pose Ammar ou autrement. Osons poser la question de la lâcheté de quasiment tous les dirigeants et quasiment toutes les élites du monde arabe, du monde musulman. Lâches !
Deux ans à regarder faire le génocide, à empêcher les peuples de crier leur rage,
Vingt-quatre mois à tergiverser, à louvoyer, à comparer l’incomparable.
Deux ans à regarder leurs lacets impossibles, à se venger de leur propre passé baignant dans la confusion.
Cent-cinq semaines à dénoncer les postures de leurs voisins, les positions politiques, idéologiques de leurs propres adversaires, à leur chercher des poux.
734 jours à ruminer « oui mais » entre leurs petites combines et leurs petites affaires.
Deux ans de lâcheté, à répéter en sourdine « 67200 morts quand-même ».
Quand-même. Et des centaines de milliers probablement, sous les décombres.
Quand-même.
Et demain ils seront aux premiers rangs, à crier « nous avons » libéré la Palestine... Lâches !
Oui, posons la question.
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