Mouloud Mammeri fait ses études primaires dans son village
natal. En 1928, il part chez son oncle installé à Rabat au ( Maroc), où ce
dernier est alors le précepteur de Mohammed V. Quatre ans après il revient à
Alger et poursuit ses études au Lycée Bugeaud (actuel Lycée Emir Abdelkader, à
Bab-El-Oued, Alger). Il part ensuite au Lycée Louis-le-Grand à Paris ayant
l'intention de rentrer à l’Ecole normale supérieure. Mobilisé en 1939 et libéré
en octobre 1940, Mouloud Mammeri s’inscrit à la Faculté des Lettres d’Alger.
Mobilisé à nouveau en 1942 après le débarquement américain, il participe aux
campagnes d’Italie, de France et d’Allemagne.
À la fin de la guerre, il prépare à Paris un concours de
professorat de Lettres et rentre en Algérie en septembre 1947. Il enseigne à
Médéa, puis à Ben-Aknoun et publie son premier roman, La Colline oubliée
en 1952. Sous la pression des événements, il doit quitter Alger en 1957.
De 1957 à 1962, Mouloud Mammeri reste au Maroc et rejoint
l'Algérie au lendemain de son indépendance. De 1968 à 1972 il enseigne le
berbère à l'université dans le cadre de la section d'ethnologie, la chaire de
berbère ayant été supprimée en 1962. Il n'assure des cours dans cette langue
qu'au gré des autorisations, animant bénévolement des cours jusqu’en 1973
tandis que certaines matières telles l’ethnologie et l’anthropologie jugées
sciences coloniales doivent disparaître des enseignements universitaires. De
1969 à 1980, il dirige le Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques
et Ethnographiques d’Alger (CRAPE). Il a également un passage éphémère à la
tête de la première union nationale des écrivains algériens qu’il abandonne
pour discordance de vue sur le rôle de l’écrivain dans la société.
Mouloud Mammeri recueille et publie en 1969, les textes du
poète algérien Si Mohand. En 1980, c'est l'interdiction d'une de ses
conférences à Tizi Ouzou sur la poésie kabyle ancienne qui est à l'origine des
événements du Printemps berbère.
En 1982, il fonde à Paris le Centre d’Études et de
Recherches Amazighes (CERAM) et la revue Awal (La parole),
animant également un séminaire sur la langue et la littérature amazighes sous
forme de conférences complémentaires au sein de l’Ecole des hautes études en
sciences sociales (EHESS). Ce long itinéraire scientifique lui a permis de
rassembler une somme d’éléments fondamentaux sur la langue et la littérature
amazighes. En 1988, Mouloud Mammeri reçoit le titre de docteur honoris causa à
la Sorbonne.
Mouloud Mammeri meurt le soir du 26 février 1989 des suites
d'un accident de voiture, qui eut lieu près de Aïn-Defla à son retour d'un
colloque d'Oujda (Maroc) sur l’amazighité. Certains disent qu'il ne s'agissait
pas d'un simple accident, mais qu'il a été assassiné par le pouvoir algérien
pour l'empêcher de continuer son combat pour son identité amazighe.
Le 27 février, sa dépouille est ramenée à son domicile, rue
Sfindja (ex Laperlier) à Alger. Mouloud Mammeri est inhumé, le lendemain, à
Taourirt Mimoun. Ses funérailles sont spectaculaires : plus de
200 000 personnes assistent à son enterrement. Aucun personnage officiel
n'assiste à la cérémonie alors qu'une foule compacte scande des slogans contre
le pouvoir en place.
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La Colline oubliée
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Publié le 14 avril 2014
« La
colline oubliée », un film et une polémique
Une controverse encore pleine d’enseignements
Certains intellectuels, à l’exemple de Mostefa Lacheraf, Amar Ouzegane ou Mohamed Cherif Sahli reprochèrent à l’auteur de « La Colline oubliée » d’avoir écrit une œuvre qui n’était pas, pour reprendre Ouzegane, « une version nationale de ‘’la Case de l’oncle Tom’’ ». Le premier n’hésita pas à parler de « colline du reniement ». Le romancier qui avait répondu à ses détracteurs s’était, aux yeux de ces critiques, rendu coupable de travestir la vérité, de s’intéresser à des « consciences anachroniques » au moment où les Algériens devaient se mobiliser. Evoquant et regrettant cet épisode, Mohamed Harbi écrira dans ses Mémoires : « Nous avions tendance à considérer la création artistique et littéraire comme un simple instrument du combat politique. Nous estimions que l’important dans une œuvre était la cause qu’elle servait » (‘’Une Vie debout’’ p. 100). Bien plus tard, dans son livre d’entretiens avec Tahar Djaout paru en 1987, Mammeri estimera : « Mon critique se trompait de cible. Ce que j’écrivais était un roman ; ce qu’il fallait me demander, ou se demander, c’était est-ce que la peinture était fidèle au modèle vrai et pas aux figures d’artifice qu’une mauvaise idéologie leur substitue ? ». C’est un peu le même reproche que formulera plus tard Lacheraf quand parut « la Soif », le premier roman d’Assia Djebbar où la guerre d’Algérie qui faisait rage ne trouva pas d’écho. Pour Lacheraf et les contempteurs de Mammeri, un roman ne pouvait qu’être un outil pour faire prendre conscience aux Algériens de leur misère et contester l’ordre colonial.Dans le roman de Mammeri, une référence à cette misère à travers le personnage d’Ibrahim, qui peinait à faire vivre les siens, n’était pas absente. On y trouve aussi une vague évocation de maquisards. L’essentiel était pourtant ailleurs. Il s’attachait à décrire un groupe de jeunes troublés davantage par les séparations, des amours impossibles dans un milieu pétri d’authenticité. Il y a surtout cette poésie du monde berbère où d’aucuns crurent déceler un soupçon de berbérisme, un courant alors violemment contesté dans le mouvement nationaliste. Le roman qui eut un énorme succès soulevait des problèmes aussi sensibles que le conflit de générations et de civilisations. Quelle voie choisir ? semblait se demander chacun des protagonistes du livre.
Echos actuels
C’est à cette vieille polémique que Hand Sadi, le jeune frère du Dr Saïd Sadi, agrégé de mathématiques, s’intéresse dans un livre qui vient de paraître aux Editions Achab sous le titre « La colline emblématique » Enseignant à l’université de Tizi Ouzou, c’était lui qui prit l’initiative d’inviter l’écrivain pour la conférence annulée en avril 1980. Il a réuni les éléments des débats éparpillés jusque-la dans des compilations de vieux journaux comme « le Jeune musulman » qui abrita une bonne partie des « échanges ». D’autres avant lui à l’exemple de l’ancien ambassadeur et ministre Mohamed Salah Dembri se sont intéressés à ce sujet, mais l’auteur est allé plus loin. Il a cherché à situer les motivations de ceux qui ont contesté le livre que va encenser un grand auteur, en l’occurrence Taha Hussein. Etranger aux considérations politiques qui entouraient le débat autour du livre, le grand romancier égyptien n’en retiendra que ses qualités esthétiques. Cette polémique est ressuscitée avec un souci du détail et une analyse pertinente qui prend en compte les enjeux politiques qui expliquent les positionnements des uns et des autres. Elle est surtout appréhendée comme matrice de questionnements qui se sont prolongés bien après l’indépendance. L’engagement, la place et le rôle de l’intellectuel, la définition de l’identité nationale, trouvent écho au cœur dans cette étude qui s’attarde sur le contexte politique et historique à l’échelle nationale et internationale qui entoura la polémique. Par le biais de ce roman qui avait soulevé une controverse en même temps d’ailleurs qu’un livre de Malek Bennabi (vocation de l’islam). On retrouve les termes d’une équation qui plus d’un demi-siècle plus tard n’a pas encore trouvé de solution. La place de la berbérité et de l’Islam dans la société que posent en filigrane ces deux livres est encore au cœur des débats actuels.
R. Hammoudi
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www.kabyleuniversel.com
Culture_ La colline oubliée ou le roman de la polémique
by onelas_ January 11, 2012
Dès sa parution en 1952, le roman La
colline oubliée de Mouloud Mammeri allait susciter l’une des premières
grandes polémiques, voire la plus grande, de la littérature algérienne en général.
La presse française d’alors s’en était saisie pour d’emblée l’étiqueter du Beau
roman Kabyle ou encore de roman décrivant L’âme berbère. Comme si
les Kabyles n’étaient pas partie intégrante de cette grande entité qu’était le
pays Algérie.
Mais, on aurait sans doute pu balayer du
revers de la main ces critiques, si elles n’avaient pas juste eu comme origine
la France coloniale d’alors. Puisque, les critiques les plus acerbes, les plus
nourries par les sentiments les plus contradictoires, émanaient, elles, au
contraire, des algériens. Des compatriotes de l’écrivain qui ne voyaient dans
la littérature que la dimension utile ou fonctionnelle. C’est-à-dire
à quoi peut servir une œuvre littéraire dans un contexte nationaliste où
s’embrasent les sentiments les plus bellicistes si ce n’est pour juste servir
la cause nationale et construire une opinion publique en faveur de
l’indépendance du pays? Le contexte historique, arguait alors bien du
monde, était pour l’idéalisation de la patrie et pour surtout, le rôle
idéologique de l’écrivain ou de tout autre intellectuel, galvaniser les hommes.
Mohamed Chérif Sahli publiait un article
dans Le jeune musulman qui n’avait pas besoin de plus d’explications
pour annoncer la couleur. Il le titra La colline du reniement (1) ou en
en d’autres termes la colline qui se renie, s’auto-flagelle et succombe on ne
peut plus indécemment au « jeu » de «l’autre». Il
écrit : « Il nous importe peu qu’un algérien, écrivant en français, se
taille une place dans la littérature française par les qualités formelles de
son œuvre, y lisons-nous. La théorie de l’art pour l’art est particulièrement
odieuse dans ces moments historiques où les peuples engagent leur existence
dans les durs combats de la libération. Une œuvre signée d’un algérien ne peut
donc nous intéresser que d’un seul point de vue : quelle cause sert-elle?
Quelle est sa position dans la lutte qui oppose le mouvement national au
colonialisme. » et plus loin d’accuser presque: « La rumeur place
l’œuvre de M. Mammeri sous la protection d’un maréchal de France qui s’y
connaît fort bien en gommiers (traitres) ».
Bien entendu, l’accusation était
entièrement infondée. Il s’agissait selon le spécialiste de la littérature
algérienne, Jean Dejeux, de l’œuvre de Taïeb Djemeri La course de l’étoile
parue au Maroc en septembre 1953, qui traite de la conquête du Maroc, de la
compagne d’Italie et d’Allemagne en 1943-1945 et qui avait été préfacé en effet
par le Maréchal Juin (2).
Pour conclure l’article qui fustigeait ce
grand classique de la littérature algérienne, Mohamed Chérif Sahli défiait
Mammeri de démontrer le contraire de ce qu’il lui reprochait pour
terminer par cette phrase assassine où il disait que sa Colline oubliée était
« digne de l’oubli et du mépris de tout un peuple vaillant et fier ».
Pourtant, la réponse de Mammeri était celle
d’un intellectuel et auteur serein dont la préoccupation centrale n’était pas
tant de caresser les égos dans le sens du poil, mais de témoigner et de dire ce
qu’est l’histoire d’un peuple avec ces petitesses et grandeurs, ses
côtés attrayants et ses laideurs, il avait écrit : « Un roman algérien
sur des réalités algériennes, un roman qui comme tel ne peut donc que servir la
cause algérienne» (3).
Mostapha Lachraf, un jeune intellectuel
alors, fait paraître de son côté la même année, c’est-à-dire en 1952, un long
article sur le roman de Mammeri qu’il intitule : « La colline oubliée
ou les consciences anachroniques»(4) consciences en retard sur l’époque).
L’auteur de l’article avoue ce qu’il appelle son dépaysement devant le
roman et dit que le livre est loin d’être une avancée dans
l’aspiration populaire. C’est un roman selon lui pour une petite partie
qui occulte le reste du pays, un roman, dit-il, particulièrement fondé sur « de
fausses données ethniques » et où le régionalisme est plus que
saillant. M. Lachraf critique par ailleurs l’évocation hésitante de
Mammeri dans le roman pour un maquis qui existait bien avant dans les montagnes
Kabyles, cet aspect de l’œuvre littéraire que symbolisait le bandit d’honneur
Ouali, un peu comme Robin des Bois, un personnage important dans l’histoire et
qui donnait à voir cette vieille tradition chevaleresque propre aux
méditerranéens.
Pareillement, Mahfoud Kaddache, sans
doute l’un des plus grands historiens algériens, pourtant un ami de Mammeri,
écrit un article tout simplement intitulé La colline oubliée (5)
où il loue les qualités indéniables du roman : « Langue simple,
écrit-il, directe, une certaine bonhomie de l’expression, une certaine
malice même » mais pour dire plus loin : « Le ton général du livre
choque, Mammeri parle avec désinvolture de certaines croyances, de certaines
coutumes ». Il dit explicitement que si le roman plait au colonisateur
c’est qu’il est mauvais pour le colonisé : « Du moment que les français
réagissent à ce genre de littérature c’est donc qu’il va contre nos intérêts…
En se taisant on déforme la vérité, on trahit sa mission, on devient complice…
Le jeune colonisé veut que sa cause soit défendue par l’artiste et l’écrivain».
Même Jean Sénac, cet immense poète
humaniste, écrit sous le pseudonyme de Gérard Gomma un article dans la revue Terrasses
en 1953 dont lequel il assène que « les questions les plus tragiques
sont abordées superficiellement » dans le roman.
En général, beaucoup des articles qui
avaient critiqué le roman, même s’ils étaient pour la plupart différents dans
les angles choisis, ils s’entendaient néanmoins tous sur certains points parmi
lesquels le régionalisme du livre, son Berbérisme qui ne cadrait
pas avec la «Bienensance» de l’époque, et puis –et surtout- le ton du
livre qui abordait des sujets jamais abordés encore par un auteur algérien. Les
temps, arguait-on, étaient plutôt pour l’effervescence nationaliste, pour
l’intensification des activités de l’OS, de l’Action Unitaire pour un Front
algérien, etc. Mais, était-ce pour autant une raison pour qu’un auteur ourdisse
le costume à la convenance du pensé commun? Mammeri se devait-il
d’écrire pour faire plaisir, et ce, quels que soient la portée, l’objectif et
le soubassement d’un nationalisme naissant aux contours imprécis, indécis et
surtout souvent fruit de charges émotionnelles? Le rôle d’un écrivain n’est-il
pas d’être en perpétuelle symbiose avec les siens?
Mammeri traite dans La colline oubliée
d’une société en proie à des chamboulements inédits, à des changements
immanquablement mutationnels. Lorsque Mohammed Cherif Sahli qualifie dans son
article La colline du reniement de «mesquinerie villageoise» (6)
l’évocation de Mammeri pour les penchants peut-être homosexuels de deux de
ses personnages centraux, n’était-il pas en train justement d’avouer
l’incapacité même de l’intellectuel à traiter sur un sujet aussi tabou? Un
certain Marc Soriano s’était même posé cette question : « Pourquoi, dit-il,
avoir choisi une situation aussi épineuse que celle de la jeunesse algérienne à
la croisée des chemins! Comment l’auteur n’a-t-il pas senti que son sujet était
de toute évidence le drame d’un peuple mis en demeure de choisir son destin? »
(7).
Pourtant, soixante ans plus tard, La
colline oubliée est toujours à l’épicentre de l’actualité. Tous les sujets
qui y sont traités sont aussi bien universels que profondément ancrés dans une
Algérie qui a toujours du mal avec la modernité.
«Ils étaient là, tous les deux, étendus
sur le dos, le bras de chacun passé sous le bras de l’autre. Je ne voulais pas
en croire mes yeux… Un obscur sentiment me poussait à fuir sans révéler que
j’étais là. Un désir mauvais d’en savoir plus m’arrêta… Je n’apporterai pas ce
qu’ils dirent… était-il possible que Menach soit descendu aussi bas» écrit Mammeri dans son roman à la
page 56 pour évoquer le sujet de l’homosexualité rattaché inévitablement dans
la mémoire collective d’alors et même de maintenant au mythe du peuple de
Sodome voué aux flammes éternelles.
Le roman dresse un constat alarmant sur
la société traditionnelle comme sur la condition coloniale, ose donner pour une
fois la parole à la femme algérienne pour qu’elle outrepasse son ultime
condition de femme-épouse et aller vers la femme fatale, la femme rebelle, la
femme combattante. Davda, même mariée, ose dire à son amant qu’elle l’aime. Une
autre femme épouse ose dire à son mari que son départ pour l’exil est injuste.
Bref, un monde occulté jusque là, tout un monde, ose prendre la parole, ose
penser son monde de manière autonome.
Mammeri était déjà conscient d’avoir
écrit une œuvre méditerranéenne qui reprend un peu de la mythologie grecque,
qui perpétue la conception du peuple berbère pour les bandits d’honneur.
Ces hommes qui sortaient de la légalité pour être au service des démunis à
l’instar D’Arezki Oulvachir chez nous ou du plus célèbre Robin Des Bois
ailleurs.
Du reste, puisque on en parle, Ouali, en
bandit d’honneur un jour qu’il se trouve en train de pister un assassin pour
venger l’honneur d’une famille, est conscient d’être aussi loin des siens qu’il
qualifie le pays étranger du pays arabe où les femmes, selon le
personnage, ont d’autres mœurs que les femmes qu’il a connues chez lui dans sa Colline
oubliée. C’est dire que le berbérisme du roman est incontestable comme
était sa vocation algérienne. La preuve en est que l’on revient de plus en plus
à la vraie identité ou identités des algériens…
Parce que c’était un livre complet, très
actuel, un livre interrogateur, Taha Hussein avait déclaré lors de sa lecture
pour ce roman qu’il était l’une des plus belles œuvres qu’il avait lues de sa
vie. Tout aussi admiratif, Mostapha Lachraf déclarait dans Les temps
modernes après l’indépendance pour répondre à la question quels étaient
selon lui les écrivains les plus algériens que Mammeri, Feraoun et Kateb Yacine
étaient incontestablement les plus connaisseurs de la réalité algérienne. Pourquoi?
avait posé le journaliste la question. Parce, répondait M. Lachraf, leur
connaissance du peuple était plus affective qu’intellectuelle. Autrement dit,
c’étaient des auteurs qui ne faisaient pas de grands efforts intellectualistes
pour décrire les leurs tant ils étaient d’eux.
Pourquoi ce changement d’opinion à
l’égard de Mammeri et de son roman par un intellectuel aussi sérieux que
Lachraf? D’aucuns diront que c’est parce qu’il était jeune en 1952 lorsqu’il a
écrit son article sur le roman et qu’après l’indépendance, là oui!, il avait
pris de la maturité, il pouvait par conséquent mieux comprendre ce qu’avait
voulu dire l’un des fondateurs de la littérature algérienne.
H. Lounes
1_DEJEUX Jean, Littérature maghrébine
d’expression française, Ottawa, Éditions Naaman, 1973, p. 187.
2- Ibid., p. 187.
3- Ibid., p. 187.
4- LACHRAF Mostapha, «La colline oubliée ou
les consciences anachroniques», In Le Jeune Musulman, février 1953, Numéro
15, p. p 4-6.
5– KADDACHE Mahfoud, La colline oubliée, In La voix Des
Jeunes, février 1953, Numéro 8, p. 7.
6- Ibid.
7- Ibid, La pensée numero 46,
janvier-fevrier 1953 (Marc Soriano) cité par Jean DEJEUX, ibid., p. 187.
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A propos de Albert Camus
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