892_ USHUAIA_ 16_ Santiago de Chili : Relève de la garde, Londres 38 et Le Stade National
Relève de la garde au Palais présidentiel de la Moneda à Santiago du Chili, ce matin, Jeudi 13 février 2025. ( Ch vidéo, ici: https://leblogdeahmedhanifi.blogspot.com/2025/02/892-ushuaia-15-santiago-de-chili-la.html )
Le lendemain nous avions rendez-vous au quartier « Paris-Londres » au siège de Londres 38. Accueillis par des jeunes en charge de l’association mémorielle (qui se situe au 38 rue de Londres donc.) Cette adresse est tristement célèbre. Elle fut durant les années Pinochet un centre de torture et d'extermination mis en place par la dictature militaro-civil qu’il dirigeait. Les témoignages recueillis par la Commission sur l’emprisonnement et la torture durant la période de la dictature (Commission Valech) ont dévoilé qu’en 1973, certains responsables du gouvernement du président Salvador Allende ont été emmenés au ministère de la Défense en tant que détenus puis ont été emmenés et soumis à des interrogatoires, les yeux bandés, « certains étaient attachés et devaient rester toute la journée, allongés sur le sol… Ils étaient forcés de rester debout, les mains contre le mur, sans bouger, et recevaient des coups. » Des simulacres d’exécution ont été organisés avec coups, et les femmes humiliées.
Nous avions pris rendez-vous quelques jours auparavant au stade national… lequel, a servi de lieu de regroupement et de torture des opposants à la dictature militaire installée en septembre 1973.
« Le lendemain du coup d’État militaire de septembre 1973, il devint pour quelques semaines le principal centre de détention, de tortures et d’exécutions du pays. Les images des centaines de prisonniers politiques assis dans les gradins, sous la menace des mitraillettes de leurs geôliers en uniforme, sont gravées dans la mémoire collective et sont devenues emblématiques d’une des périodes les plus sombres de l’histoire contemporaine de l’Amérique du sud… (…) L’entrée des prisonniers dans le stade se faisait dans la violence: mains derrière la tête, sous les cris, les menaces, les coups de pied ou de crosse. Il s’agissait, dès l’arrestation, d’affaiblir la capacité de résistance physique et morale de «l’ennemi», réduire ses défenses intérieures, selon les techniques éprouvées de la guerre psychologique fondée essentiellement sur la torture » (www-clionautes-org)
Nous nous arrêtons là et vous proposons les photos et vidéos que nous avons prises aujourd’hui-même.
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