J’ai abandonné Facebook. Non seulement parce que je lui
consacrais beaucoup de mon temps, du temps à gesticuler en fait, car FB c’est
cela, de la gesticulation, mais aussi parce qu’il y a comme une forme de
narcissisme, nous postons des commentaires, chacun de son côté, mais sans
suite… il n’y a pas de vrais échanges… Mais bon, c’est sympathique, on a des
nouvelles de nos proches… Mais cela prenait trop de temps, au détriment de
l’écrit. Mais tiendrai-je le coup ? Bref…
J’aurais mieux fait de
travailler sur la querelle engendrée par les interventions de Kamel Daoud. Une
querelle qui aboutit à juger le bonhomme pour mieux évacuer le contenu de son
roman, quasiment aucune critique ( hormis Chaulet…)
Ce matin de vendredi il fait beau. Le ciel est totalement dégagé.
Il fait frisquet.
J’ai écouté une énième fois L’Hymne à la joie…
Merci qui? Banco Sabadell bien sûr...
(petits malins va)
Et de nouveau
l’émotion qui surgit… Alors je vous propose de l’écouter… Que « La joie, tous les êtres en boivent / Aux seins de la
nature ; / Tous les bons, tous
les méchants, / Suivent sa trace de
rose… »
Que 2015 exauce tous vos vœux, ou les plus importants
d’entre eux.
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Wikipedia
L'Ode à la joie —
appelée également Hymne à la joie
— est un poème de Friedrich von
Schiller écrit en 1785. Il
est surtout connu comme finale du
quatrième et dernier mouvement
de la 9e
Symphonie de Beethoven,
devenu l'hymne officiel
de l'Union européenne.
Ce poème célèbre l'idéal de l'unité et de la fraternité humaines
(« Millions d’êtres, soyez tous embrassés d’une commune
étreinte ! »). Son titre original est An die Freude, mais il
est souvent appelé Ode an die Freude. Schiller avait initialement écrit
un poème à la liberté (Freiheit) mais vu les conditions politiques de
l'époque, il a finalement préféré en faire un poème à la joie.
L'hymne officiel
La 9e
Symphonie, et plus généralement Beethoven et Schiller,
ont joui d’une très grande considération sous le IIIe Reich, en tant qu’œuvre
spécifiquement allemande : elle est l’œuvre classique la plus jouée de
1933 à 1945. Elle est notamment interprétée lors de l’ouverture des Jeux
olympiques de Berlin (1er août
1936), ou les anniversaires de Hitler (1937 et 1942).
Plusieurs musiciens (Otto Klemperer,
Walter Damrosch) s’élèvent contre cette annexion de l’Ode à la joie au
nationalisme allemand et en donnent des interprétations aux États-Unis et au
Royaume-Uni. De même, des déportés au camp d'Auschwitz interprètent, en signe de
résistance, une version tchèque de l’Ode en
mars 1944.
Merci Marino 972
L'introduction instrumentale
de ce mouvement a été adoptée en 1972 par le Conseil de l'Europe
comme hymne européen,
puis en 1985 comme hymne officiel par les chefs
d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à
Herbert von Karajan
qui en réalisa trois arrangements : un pour piano,
un autre pour instruments à vent
et un troisième pour orchestre
symphonique.
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Johann
Christoph Friedrich von Schiller né le 10 novembre
1759
à Marbach am Neckar
et mort le 9 mai 1805
à Weimar est un poète et écrivain allemand.
Wikipedia
Johann Christoph Friedrich Schiller est né en 1759 à
Marbach am Neckar d’un père militaire dans les armées du Wurtemberg. Quelques années plus tard, vers
1766 sa famille s’installe à Ludwigsburg et y
reste jusqu’en 1780. Bien qu’il passe son enfance et sa jeunesse dans une
certaine pauvreté, il attire l’attention du duc de Wurtemberg, Charles-Eugène,
qui lui propose d'intégrer les rangs dans l'établissement qu'il a créé, la
Karlsschule. En 1773, Schiller commence à étudier le droit puis à partir de
1775 la médecine.
En 1780, il écrit son Diplomarbeit (mémoire de fin d’études) et
devient médecin militaire à Stuttgart. En 1781,
il publie Les Brigands
anonymement. En 1782, Schiller, médecin militaire, se retrouve en détention
quelques jours à Asperg pour cause d’éloignement non
autorisé (presque de la désertion). Il était allé assister à Mannheim à la représentation de sa pièce Les Brigands sans autorisation.
En 1783, il travaille comme bibliothécaire et obtient un contrat jusqu’en
1785 comme poète de théâtre à Mannheim. Pendant quelques années, il déménage
souvent (Leipzig, Dresde, Weimar) et rencontre pour la première fois Johann
Wolfgang von Goethe en 1788. À la fin de cette
année, il décroche une place de professeur d’histoire et philosophie à Iéna où il s’installe l’année suivante. Il
écrit des œuvres historiques. Il sympathise alors avec un autre personnage
célèbre de son temps : Wilhelm von
Humboldt.
En 1790, il épouse Charlotte von Lengefeld. En 1791,
il devient pensionnaire du prince Frédéric-Christian d’Augustenbourg. En 1794,
Goethe le pousse à écrire pour le journalisme satirique. Le 26 août 1792,
la France de la Révolution
française lui donne la citoyenneté française à la
suite de ses nombreux écrits contre les tyrans ; il ne l’apprend qu’en
1798. En 1799, il retourne à Weimar où Goethe le convainc d’écrire de nouvelles
pièces de théâtre. Il prend avec Goethe la direction du théâtre de la
Cour grand-ducale qui se place très vite à la pointe de la scène
théâtrale allemande, permettant une renaissance du genre dramatique. En 1802,
il est anobli : la particule von est ajoutée à son nom. Il reste à
Weimar jusqu’à sa mort d’une dégénérescence pulmonaire, à l’âge de 45 ans.
Depuis 1934, l'université de Iéna porte le nom de Friedrich-Schiller.
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Le poème
Le texte chanté dans le quatrième
mouvement de la 9e
Symphonie reprend seulement une partie du poème de Friedrich von
Schiller. Il comporte de légères variations par rapport au poème
original de 1785 (indiquées en note).
Traduction
française
Ô amis, pas de ces accents !
Mais laissez-nous en entonner de plus agréables,
Et de plus joyeux !
Joie, belle étincelle divine,
Fille de l'assemblée des dieux,
Nous pénétrons, ivres de feu,
Céleste, ton royaume !
Tes magies renouent
Ce que les coutumes avec rigueur divisent ;
Tous les humains deviennent frères,
Là où ta douce aile s'étend.
Que celui qui a su trouver la chance,
D'un ami être un ami ;
Qui a faite sienne une femme accorte,
Joigne à nous son allégresse !
Oui, même celui qui ne nomme sienne
Qu'une seule âme sur tout le pourtour de la terre !
Et qui jamais ne le put,
Qu'il se retire en tristesse de cette union !
La joie, tous les êtres en boivent
Aux seins de la nature ;
Tous les bons, tous les méchants,
Suivent sa trace de rose.
Elle nous donna les baisers et la vigne ;
Un ami, éprouvé jusque dans la mort ;
La volupté fut donnée au vermisseau,
Et le Chérubin se tient devant Dieu.
Joyeux comme volent ses soleils
Au travers du somptueux plan du ciel,
Allez, frères, votre voie,
Joyeux comme héros à la victoire.
Soyez enlacés, millions.
Ce baiser de toute la terre !
Frères ! Au-dessus de la voûte étoilée
Doit habiter un très cher Père.
Vous fondez à terre, millions ?
Pressens-tu le Créateur, monde ?
Cherche-le par-delà le firmament !
C'est au-dessus des étoiles qu'il doit habiter.
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Texte
original allemand
O Freunde, nicht diese Töne!
Sondern laßt uns angenehmere anstimmen
und freudenvollere.
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,3
Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen,
Eines Freundes Freund zu sein;
Wer ein holdes Weib errungen,
Mische seinen Jubel ein!
Ja, wer auch nur eine Seele
Sein nennt auf dem Erdenrund!
Und wer's nie gekonnt, der stehle
Weinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle Wesen
An den Brüsten der Natur;
Alle Guten, alle Bösen
Folgen ihrer Rosenspur.
Küsse gab sie uns und Reben,
Einen Freund, geprüft im Tod;
Wollust ward dem Wurm gegeben,
und der Cherub steht vor Gott.
Froh, wie seine Sonnen fliegen
Durch des Himmels prächt'gen Plan,
Laufet, Brüder, eure Bahn,
Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen!
Diesen Kuß der ganzen Welt!
Brüder, über'm Sternenzelt
Muß ein lieber Vater wohnen.
Ihr stürzt nieder, Millionen?
Ahnest du den Schöpfer, Welt?
Such' ihn über'm Sternenzelt!
Über Sternen muß er wohnen.
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