« Je suis rentré à la maison
il y a quelques minutes du centre ville avec trois baguettes de pain.
A l'aller j'ai rencontré G. une
connaissance, un gars sympathique que je connais depuis longtemps. Il allait
aussi acheter du pain. Ensemble nous nous sommes dirigés vers la boulangerie
qui se trouve au bas du boulevard Général de Gaulle. Nous avons acheté le pain
et avons entamé la route du retour lorsque nous avons croisé F. Il me
faut préciser que F. et G. sont des gars d'ici, je veux dire du sud de la
France, de la région PACA, depuis des lustres... Moi, je viens du Nord de
l’Afrique, il y a très longtemps certes, mais je viens de là-bas. Je suis comme on dit un Arabe. Franco-Algérien.
On se serre la main. "Ca va..." F. nous regarde, baisse les yeux, hésite, puis lance ses premières paroles, elles me sont destinées : "alors, t'as entendu?... qu'est-ce que t'en penses?"
On se serre la main. "Ca va..." F. nous regarde, baisse les yeux, hésite, puis lance ses premières paroles, elles me sont destinées : "alors, t'as entendu?... qu'est-ce que t'en penses?"
La surprise passée, j'ai d'abord
regardé G. qui haussa les épaules. Puis j'ai fixé F. et lui dit en insistant
bien sur la première parole : "Pauv' con va!" Et j'ai poursuivi
mon chemin du retour jusqu'à la maison.
Jusqu’à quand ces ignobles
comportements ? Jusqu’à quand ces suspicions, qui n’en ont pas l’air…
Pourquoi poser la question à moi seulement ? Ah… j’ai envie de…. C’est ça
la Rance France… »
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Que vive
la liberté de la presse (qu'elle nous plaise on nous agace, contrarie ou révole).
La
barbarie demeure la barbarie, quelle qu’elle soit, islamiste ou non.
La haine
demeure la haine, quelle qu’elle soit. Qu’elle soit directe ou non, hexagonale
ou non, blanche ou non.
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N
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