Départ de Marseille
le mardi 7 avril, 17h. Je pense à Ali Mécili, assassiné le 7 avril 1987 à Paris
par la police politique algérienne.
Oran, deux plus
heures tard.
Le lendemain je
prépare un atelier d'écriture que j'animerai le jeudi 9. Quelques lignes sont
parues dans El Watan. Il y eut près d'une vingtaine de personnes. L'atelier
s'est globalement bien déroulé.
Je retrouve mon ami
Rayan de Marseille. Nous prenons un verre au Titanic puis au Mélomane...
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Oran. Musique etc. |
musique (piano) etc. Sympa. Il y a avec nous M qui habite à 50 km au nord de
Marseille.
Le 10 avril, pour
une raison que je ne sais pas,nous nous retrouvons avec PCH à l'aéroport
d'Oran.
PCH me présente un
ancien journaliste. Discussion... je lui offre La folle..., L'Arabe... et
Aubuscule. je précise, "ne vous sentez pas obligé" (évidemment).
Toujours à l'aéroport, je rencontre un ancien syndicaliste-maison de Sonatrach.
Il a toujours été reconduit dans ses mandats. Toujours défendu la ligne (béni oui-ouiste et
politicienne, proche de tous les gouvernements qui se sont succédé, avec des
nuances ridicules) de l'Ugta. Toujours défendu quelques augmentations de
salaires, mais jamais le droit à la dignité, le droit à la liberté syndicale
réelle. Bref, ce gars, A.A. (sympathique par ailleurs) me lance: "Alors
toujours avec le FFS, proche du pouvoir?" Je suis resté sans voix. Il faut
vraiment ignorer ce qu'est ce parti ou être malhonnête intellectuellement pour poser
ce type de question et considérer que le FFS est proche du pouvoir réel. Je réponds que depuis plus de quinze ans j'écris beaucoup,
littérature… Je ne suis aucun parti politique, mais que 90% de la ligne
politique du FFS est toujours la mienne... Au revoir.
Le 13, rendez-vous à
l’Institut français… préparer un nouvel atelier pour bientôt. Accueil fort
amical. Rayan est reparti à Marseille, mais El H. lui, est là depuis deux
jours. Rencontre dans le café qui se trouve à droite de l’Académie. Il y a
aussi PCH. On ne peut en placer une. Toujours en guerre. H vient d’arriver. On
quitte PCH et H nous accompagne à la
pêcherie…
En fin de journée, El H. et moi rencontrons Z. Un verre au Titanic et
se sont les voyages, Paris, et la retraite qui défilent… Nous déambulons sans
Z. Le Bel-Air, Largo à Saint-Eugène…Les plateaux d’escargots épicés sont de
retour.
PCH trop agressif,
gratuitement. Prêche le faux pour avoir le vrai. Comme lorsque nous étions
adolescents. El H. et moi allons en voiture à Paradis-Plage… embouteillage. Au
Galion il n’y a que quelques moustaches.
A la télé un derby de foot espagnol.
Le choc : Atletico contre le Real. A la mi-temps nous quittons les lieux,
bredouilles…
Mercredi :
« viens à 9 heures » avait insisté PCH, pas après. J’y suis à 8h30.
On a quitté Oran à 11 heures passées sous la pluie… Tlemcen… Très belle ville.
Famille de l’ami, magnifique. En exergue du livre que lit PCH ( Mumia Abu Jamal
–dont c’est l’anniversaire ce 24, 61 ans-, « we want freedom », ed Le
temps des cerises), cette magnifique exergue : « Celui qui combat des
monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu
regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi. » (Fredrich
Nietzsche : « Par delà le bien et le mal »). Tlemcen, son
mausolée Sidi-Boumediène, le centre de la culture… Elle fut capitale de la
culture islamique en 2011.
16 avril. PCH et moi prenons deux tickets pour El
Bayadh. 11h, le minicar Coaster (23 places) s’envole.
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Coaster... à Timimoun |
Un malade le conducteur.
100, 120, 1.. ?
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Dans un cercueil roulant |
je lui dis qu’il est libre de se suicider, mais pas nous
avec… Ne comprend pas. Inconscience totale. A Kheiter où nous nous arrêtons
pour manger il prend sa revanche qu’il a bien pensée tout le long du bitume :
il s’en va, sans se soucier de nos affaires demeurées sur nos sièges ni de nos
sacs dans la soute. Gendarmerie… taxi clandestin…
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Six feet under non? Non loin de Ras el ma |
Gare routière d’El Bayadh, la
police… Nous récupérons nos affaires en exigeant qu’il nous rembourse. Il
accepte de nous restituer le prix du trajet que nous n’avons pas effectué avec
lui. PCH toujours en grande colère. Limite de la bagarre.
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Gare routière El Bayadh |
Autocar authentique
(plus de quarante places). Conduite bien plus raisonnable. Départ à 20 h 40. Arrivons
à quatre heures du matin à Timimoun (le car continuant sur Adrar). J., ami de
PCH, nous attend. Il nous héberge.
Hôtel Gourara_ Timimoun
Il nous hébergera
durant une semaine. Nous a fait découvrir ou re-découvrir sa ville et ses lieux
de fête, des amis, jusqu’à ces espaces à la périphérie, au nord-est, les
jardins de Badriane. Le 21 avril, j’anime un atelier d’écriture… au premier
étage d’un espace dédié à l’apprentissage des langues. Un réduit…
Retour à Oran...
Pas le courage (ni l'envie) de détailler...
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Pour des raisons qu’il
est inutile de détailler ici, j’ai réduit énormément le texte que j’avais
initialement prévu de poster.
Lorsqu'il y a risque que les mots débordent, alors mieux vaut leur préférer des images... En voici, en nombre...
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Timimoun |
Hôtel Gourara- Timimoun
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Djenène Malek |
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Djenane Malek_ Timimoun |