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jeudi, janvier 29, 2015

474_ EMILIE BUSQUANT- compagne de MESSALI HADJ



Image extraite du documentaire
Il y a trois jours, lundi 26 janvier, France3 a diffusé un très intéressant reportage sur Emilie busquant, la compagne de Messali Hadj. Une femme qui a consacré sa vie à la lutte, aux côtés de Messali, pour l’indépendance de l’Algérie.
En septembre dernier, je profitais d’un voyage dans le nord-Est de la France, pour aller me recueillir sur sa tombe qui se trouve dans le cimetière de Neuves-Maisons_ 54230_Meurthe et Moselle- Lorraine.

Voici ce reportage.



in- bataillon-coree.org

in- bataillon-coree.org


Photo extraite du documentaire




Image extraite du documentaire

Image extraite du documentaire

Emilie Busquant avec ses enfants en 1942_ lemonde.fr 26 01 2015






Image extraite du documentaire









Image extraite du documentaire

Documentaire sur Messali- INA


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Emilie Busquant
A voir ce soir sur France3 à 23H50 : Qui était la compagne de Messali Hadj
Description : aille du texte normaleDescription : grandir la taille du texte
Image extraite du documentaire
C’est l’histoire de la femme de Messali Hadj comme on ne l’a jamais vue, une Française qui outre son amour pour Messali, a pris fait et cause pour la revendication politique algérienne à l'indépendance.


Le film documentaire de Rabah Zanoun, "Emilie Busquant, une passion algérienne" est diffusé ce soir sur lundi soir sur la chaîne publique française France 3. Émilie Busquant fut la compagne de Messali Hadj, le père du nationalisme algérien, et elle a cousu le premier drapeau algérien.
Dans les manuels scolaires, dans l’Histoire officielle française et algérienne, elle n’existe pas. Cette femme au destin exceptionnel est née le 3 mars 1901 à Neuves-Maisons, en Lorraine, issue d’un milieu ouvrier, elle rejoint en 1923 Paris pour vivre sa vie et trouver un emploi. Elle y rencontre Messali Hadj lui aussi venu trouver du travail. Une belle histoire d’amour débute entre eux.
Elle a 22 ans et lui 25 ans lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois à Paris, en octobre 1923. Elle s’éprend à la fois d’un homme et d’une cause, l’indépendance de l’Algérie. Autodidactes et militants généreux, ensemble, ils vont créer, en 1926, le premier parti indépendantiste algérien, l’Etoile Nord-Africaine. Rabah Zanoun est aussi l'auteur d'un documentaire intitulé "Le choix de mon père", précédemment diffusé également sur France 3.
W.M.
In : El Watan mardi 27 janvier 2015
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Emilie Busquant, la plus algérienne des Françaises

Le parcours d’une femme d’engagement qui lutta auprès de son mari, Messali Hadj, pour l’indépendance de l’Algérie (lundi 26 janvier à 23 h 30 sur France3)

C’est une femme engagée que l’Histoire a oubliée. Même dans son village lorrain, très peu de gens avaient entendu parler d’Emilie Busquant (1901-1953). Il a fallu attendre 2003 et la pose d’une plaque commémorant l’anniversaire de sa mort sur un des murs de sa maison natale, à Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle), pour savoir qui elle était. « Dans mon cœur de Française, il n’y a pas de frontière dans la lutte pour la liberté », peut-on lire sur cette pierre où l’on découvre qu’elle fut l’épouse de Messali Hadj, le fondateur du Mouvement national algérien, auprès duquel elle a lutté pour l’indépendance de l’Algérie.

Le goût de la justice

C’est en octobre 1923 que sa vie bascule : dans son petit appartement, sa voisine lui présente un ami, venu à Paris, comme elle, pour échapper à la misère et trouver un travail. Lui arrive d’Algérie. Emilie, 22 ans, fille d’un anarchiste syndicaliste, a, depuis l’enfance, le goût des combats pour la justice. Avec Messali, 25 ans, ils vont ensemble se battre pour que ce qui était alors un département français devienne une nation à part entière. Ils vont même créer, en 1926, avec le soutien des communistes français, le premier parti politique indépendantiste algérien : l’Etoile nord-africaine.
Son mari sera à plusieurs reprises emprisonné par les autorités françaises. Lors de ces différentes détentions, Emilie Busquant n’hésitera pas à assumer la responsabilité du mouvement national. C’est de ses mains que fut cousu le premier drapeau algérien.

Le couple raconté par leur fille

Emilie Busquant, une passion algérienne revient sur le parcours méconnu de cette militante. Rabah Zanoun, le réalisateur, a choisi de faire raconter la destinée de ce couple improbable par leur fille Djanina Messali-Benkelfat. C’est elle qui retrace la vie amoureuse et politique de ses parents en se rendant à Neuves-Maisons, à Paris, à Tlemcen et même dans une prison algérienne. Avec douceur, leur fille, aujourd’hui âgée de 76 ans, nous plonge dans une époque tendue et évoque une femme qui a su au nom de la liberté – et parce qu’elle se sentait profondément française – tenir tout à la fois son rôle de mère, d’épouse et de leader politique. Ce documentaire exhume un personnage passionnant et passionné qui mérite pleinement sa place dans l’histoire de France et d’Algérie.
Mustapha Kessous
In : LE MONDE | 26.01.2015- lemonde.fr






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LIRE également:  

 

 

mercredi, janvier 28, 2015

473_ La petite mosquée des Inuits: Extrait n° 08


(suite)
Le lendemain mardi 19 juillet ils se réveillent tôt. Ils eurent froid malgré les couvertures. Le ciel dégagé promet une belle journée. Pour se réchauffer, Omar fredonne sous la douche dans son imparfait anglais « I’ve lived/ A life that’s full / I’ve traveled each / and every highway / And more / Much more than this / I did it my way… » Aussitôt pris le petit déjeuner ils ne s’attardent pas, ne retournent pas vers les quais. Ils font le plein de carburant, « diésel, dit Omar, thank you so », puis ils reprennent directement la Klondike Highway, vers le Canada, précisément en direction de Whitehorse. Le vent est tombé, mais le ciel se charge. Une pluie fine ruisselle. Le froid s’intensifie, vif, mordant jusqu’aux lobes des oreilles. La température peine à six degrés. Tout au long de la route, de grandes crevasses sont gorgées d’eau. On n’y voit rien et le brouillard est épais. À Carcross la pluie est plus abondante. Ils ne s’y arrêtent pas. Après cent quatre-vingts kilomètres de bons et de mauvais tronçons de route, Véro et Omar atteignent Whitehorse en début d’après-midi, elle aussi sous la pluie. Le ciel dégagé du matin n’aura tenu qu’une ou deux heures. Depuis Yellowknife ils ont parcouru plus de deux mille deux cent cinquante kilomètres. Ils déjeunent dans le Westfalia, à l’intérieur du parc qui jouxte la Yukon river.
La première action qu’ils entreprennent à Whitehorse est de rendre visite aux animatrices de l’Association franco-yukonaise avec lesquelles ils avaient été en lien peu avant de quitter Marseille pour l’aventure. Ils échangent longuement avec Céline Lavoie et Carrie Wong, notamment à propos de la route qui relie Dawson et Inuvik. Elles leur donnent de nombreux conseils ainsi que des adresses et des noms de personnes à contacter comme Cécile Girard, une de leurs collègues qui se trouve chez les Inuits à Tuktoyaktuk pour participer au Festival des arts premiers, celui-là même évoqué lors de la soirée au Mackenzie Lounge à Yellowknife. Elles leur parlent de Thérèse Caron une sculptrice sur pierre qui réside à Inuvik durant la semaine et à Tuk les samedis et dimanches. Elles insistent, « A Tuk rendez visite de notre part à Derek Taylor, c’est un ami inuk et un artiste reconnu ». Quant à la mosquée, Céline et Carrie confirment sa construction, son remorquage et sa mise sur barge jusqu’à Inuvik. Cette information, après qu’ils eurent fait face à tant de points d’interrogation dès lors qu’ils prononçaient le mot mosquée, ravit Omar et Véro.
Snowangelfilmc
 
www.snowangelfilms.com


« Inuvik est une ville de moins de quatre mille habitants à majorité inuite, qui se trouve à l’extrême nord des TNO, au nord du cercle polaire : 68°21’ nord, 133°43’ ouest, dans l’embouchure du fleuve Mackenzie. Il y a bien une petite communauté musulmane dans Inuvik. Elle regroupe moins de cent personnes. Pour prier, ses membres se rassemblaient dans une vieille caravane de vingt mètres carrés. Les musulmans d’Inuvik ont acheté un terrain dans un quartier de la ville, mais n’ayant pas les moyens nécessaires pour la construction d’une mosquée ils ont fait appel à la générosité d’associations » confirme Céline. « Nous savons cela, car nous avons été nous-mêmes contactés depuis le début par l’Association des musulmans d’Inuvik, il y a de cela deux ans » dit Carrie. Céline ouvre un magazine local qui relate l’expédition de la mosquée.

L’article est agrémenté de photos montrant le bâtiment sur une semi-remorque pour certaines, sur une barge pour d’autres. D’autres photos montrent la mosquée le jour de son inauguration.  Ce texte et les photos, mais aussi la perspective de fouler personnellement les tapis de la mosquée d’Inuvik, soulagent et remplissent de joie les Marseillais. Ils sont sur le point de quitter l’Association franco-yukonaise lorsque Carrie les invite à prendre un verre vers 18 h 30 au Jarvis. Elle leur montre sur la carte l’emplacement du pub et leur donne des prospectus et des tuyaux sur ce qui pourrait les intéresser à Whitehorse.
Véro et Omar font un tour dans la ville malgré la pluie qui ne veut cesser. Ils reviennent vers la rivière Yukon, se prennent en photo devant le Klondike, fameux bateau à vapeur 

 
qui emmenait les aventuriers de tous bords à Dawson City pendant la période de la ruée vers l’or. Ils découvrent d’autres lieux que leur ont suggérés Céline et Carrie comme le Mac Bride Museum ou le petit train aux couleurs criardes jaune fleur de soufre et blanc albâtre. Le grand parc ouvert qui longe la Yukon river                          
 est peuplé d’animaux tels que chèvres de montagne, caribous, ours… À ce propos, ils n’eurent pas – heureusement – à utiliser le vaporisateur chasse-ours que leur avait vivement conseillé Karin. « Prenez le Bear guard on ne sait jamais » leur avait-elle dit. Des points de vue aménagés permettent d’apprécier l’étendue et la beauté de l’espace environnant. Un buste figurant Jack London porte une inscription qui commence ainsi : « In the summer of 1897, at the age of 21, Jack London camped in the Whitehorse area after running miles canyon and the Whitehorse rapids… » Plus loin une autre sculpture. Comme la précédente, elle reste indifférente face au caprice du temps. C’est celle d’Angela Sidney Ch’ooneté Mastoow, « respected and much loved Tagish eider of the Delsheetaan Nation. » À deux pas derrière, un immense totem est dédié aux Premières nations, aux Indiens Tagish représentés ici par Angela Sidney.
En fin de journée ils prennent quelques verres, avec Céline et Carrie qui les rejoignent, au Jarvis Street Saloon. Sur scène un groupe de folk achève sa première chanson. L’endroit est vaste et très agréable. Judicieusement décoré. Un avion-taxi biplace, bleu et blanc, est suspendu au plafond (est-il fait de carton pâte ?) Son aspect est attrayant. C’est un Globe Swift. Sur la carlingue il est écrit « ZOD ». À l’arrière « GC-1B ». Sur le mur des affiches géantes représentent des trappeurs, King of the royal mounted, qui renvoient Omar à son adolescence peuplée de Kit Karson, de Blek le roc, de Davy Crockett… dont les histoires de guerre et de justiciers qui le captivaient et remplissaient de joie, parfois d’inquiétude, étaient grossièrement mensongères, mais Omar ne le savait pas. Céline et Carrie ne s’attardent pas plus d’une heure. Elles quittent les Marseillais en s’excusant. Eux-mêmes ne tardent pas après le départ de leurs amies. Ils dînent chez Antoinette’s, un restaurant africain à quelques pâtés de maisons, où l’accueil est chaleureux et le reste excellent. Il plut toute la journée. Dans le camping-car le clapotis incessant de la pluie les accompagne jusque tard dans leur sommeil.

Le lendemain matin Véro et Omar déposent leur Westfalia dans le parking de l’agence de location Budget et retirent le Volkswagen Touran qu’ils avaient réservé depuis Yellowknife. Le Touran est plus à même de traverser la fameuse Dempster
Highway, l’« autoroute » du Grand Nord, jusqu’à Inuvik. Omar prend soin d’apprivoiser le levier de vitesses de la boîte automatique. Son utilisation est simple, mais il faut s’y habituer et éviter par exemple de chercher à enfoncer la pédale d’embrayage, car il n’y en a pas. Ils transbordent ensuite leurs affaires – y compris les trois jerrycans pleins, ils seront nécessaires sur la Dempster – du premier véhicule vers le second et, peu avant 11 heures, prennent la Klondike Highway en direction de Dawson.


(à suivre)

lundi, janvier 26, 2015

472_ SYRIZA ! _ "Comment en est-on arrivé là !" s'exclame Delahousse






Lemonde.fr-   Résultats non définitivement confirmés à 10h35 ce lundi 26 janvier 2015

 


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"Comment en est-on arrivé là !" s'exclame Delahousse à 20h05







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Wikipedia




SYRIZA (en grec : ΣΥΡΙΖΑ, Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς (Synaspismós Rizospastikís Aristerás), en français : Coalition de la gauche radicale) est un parti politique grec de gauche.
C'est, depuis les élections législatives du 25 janvier 2015, le premier parti au Parlement grec2
Le leader parlementaire du parti est Aléxis Tsípras. SYRIZA est membre du Parti de la gauche européenne.
Histoire
Création
Le processus de formation de la SYRIZA fut lent et long. Le parti trouverait ses origines dans l'« Espace de dialogue pour l'unité et l'action commune de la gauche » (Χώρος Διαλόγου για την Ενότητα και Κοινή Δράση της Αριστεράς) né en 2001 pour débattre de questions telles que la guerre au Kosovo ou les privatisations.
Cet Espace amena à la création de coalitions électorales pour les élections locales de 2002. Une de ces coalitions les plus efficaces fut celle menée dans la circonscription d'Athènes-Le Pirée par Manólis Glézos.
La naissance officielle de SYRIZA est cependant liée aux élections législatives de 2004 [réf. souhaitée]. Les membres de l'Espace créèrent en effet alors un programme qui pourrait servir à une alliance électorale. Les partis fondateurs de cette alliance sont le Synaspismos, la Gauche du renouveau écologique et communiste (AKOA)3, la Gauche ouvrière internationaliste (DEA), le Mouvement de la gauche unifiée dans l'action (KEDA) (une scission du KKE), les Citoyens actifs (une organisation proche de Manólis Glézos).
SYRIZA recueillit 241 539 voix (3,3 %) et 6 députés, tous membres du Synaspismos, ce qui entraîna des tensions dans la coalition.
Crise et réconciliation
Les petits mouvements membres de SYRIZA accusèrent le Synaspismos de ne pas tenir l'engagement pré-électoral selon lequel un des élus démissionnerait pour permettre à Yannis Banias, leader de l'AKOA, de siéger. La Gauche ouvrière internationaliste fit alors scission, ainsi que le Synaspismos qui décida de faire dorénavant cavalier seul pour les élections européennes de 2004.
Finalement, en décembre 2004, le 4e congrès du Synaspismos décida de revenir au sein de SYRIZA. Cette volonté fut matérialisée par l'élection d'Alekos Alavanos à la tête du Synaspismos.
La coalition se rapprocha encore plus lors de l'organisation du 4e Forum social européen de mai 2006 à Athènes.
Élections législatives de 2007
SYRIZA, à laquelle se joignit la KOE, un mouvement communiste, ainsi qu'Intervention écologique, créa la surprise en recueillant 360 000 voix, soit plus de 5 %, et obtint 14 sièges principalement dans les grandes villes.
Échec aux élections européennes et nouvelle crise
En mars 2009, SYRIZA était créditée par divers sondages de 7,5 % des intentions de votes. Mais la coalition obtint moins de 5 % des voix aux élections européennes. Alekos Alavanos blâma le nouveau leader du Synaspismós, Aléxis Tsípras, pourtant son ancien protégé et successeur à la tête du Synaspismós. Il lui reprocha d'avoir nommé en tête de liste un eurosceptique convaincu. La coalition entra alors en crise4. Une partie en sort en 2010 pour fonder un nouveau parti, la Gauche démocrate (Grèce).
Élections d'octobre 2009
Lors des élections législatives anticipées du 4 octobre 2009, SYRIZA obtint 315 627 voix, soit 4,60 % (- 0,44) et 13 députés à la Vouli (- 1).
Élections législatives anticipées de mai 2012
Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA fit une percée plus ample que prévue par les sondages avec 1 061 265 voix, soit 16,78 % (+ 12,18) et 52 députés à la Vouli (+ 39), et, suite à l’effondrement du PASOK (13,2 %, 41 députés), devint la première force à gauche et la deuxième du pays, derrière la Nouvelle Démocratie (18,85 %, 108 députés) et devant le PASOK5.
Sa représentante Sofia Sakorafa fut la parlementaire qui obtint le plus grand nombre de suffrages6.
De la coalition au parti unitaire
Comme le système politique grec n'accorde la prime majoritaire (50 députés en plus de ceux élus à la proportionnelle intégrale) qu'aux partis politiques, et non pas aux coalitions de partis, SYRIZA décida de se transformer en parti politique. Le 22 mai 2012, le parti « SYRIZA Front Unioniste Social » (ΣΥΡΙΖΑ Ενωτικό Κοινωνικό Μέτωπο) fut déclaré auprès du procureur de la Cour suprême [réf. souhaitée]. L'emblème resta le même et le président de ce nouveau parti toujours Aléxis Tsípras. Il était géré et représenté par un comité directeur de 19 membres7,8. Cette modification de statut semblait nécessaire pour pouvoir bénéficier des 50 sièges réservés au parti qui arrive en tête, les coalitions de partis étant apparemment exclues de ce dispositif[réf. souhaitée].
Il est à noter que SYRIZA avait auparavant réussi à former une alliance avec Pacte social (en)9. Des discussions avec les Verts et ANTARSYA (en) n'ont pas non plus abouti10.
Élections législatives de juin 2012
Lors des élections législatives grecques du 17 juin 2012, SYRIZA connut à nouveau une très forte progression de plus de 60 %, obtenant 1 655 053 voix soit 26,89 % des suffrages exprimés. Elle gagna 19 sièges supplémentaires à la Vouli pour atteindre un total de 71 députés.
Le parti Nouvelle Démocratie réussit cependant à la devancer et parvint à former avec le PASOK et la Gauche démocrate (DIMAR) une coalition favorable au maintien des engagements envers l'UE, la BCE et le FMI, tout en insistant sur la nécessité de renégocier les termes du « memorandum » conclu. La SYRIZA a fait entendre qu'elle est prête à une « opposition constructive » à cet égard.
Évolution en 2013
Le 27 février 2013, en déplacement dans la ville de Patras, Alekos Alavanos annonça son intention de créer un nouveau parti à gauche, qui participerait aux prochaines élections séparément de SYRIZA et dont l'axe programmatique central serait la sortie de la Grèce de la zone euro (qui est également une revendication du KKE). Il proposerait la mise en place d’un « Plan B » : « interruption de tout paiement destiné à satisfaire les « créanciers » du pays, sortie de l'euro et réintroduction d’une monnaie nationale, autrement dit des liquidités massivement injectées sur le marché intérieur lui permettant déjà une certaine reprise du marché intérieur, et le renforcement des capacités d'exportation. »11 Le parti Plan B, scission de Syriza, est créé en mai 201312.
SYRIZA prévoit d'organiser son Congrès en juillet 2013 afin de changer son mode d'organisation. Ce Congrès devrait être l'occasion de fusionner les composantes de la coalition en un seul parti13. Ce changement est nécessaire eu égard au mode de scrutin législatif grec qui accorde une prime majoritaire en termes de siège au parti arrivé en tête des suffrages14.
Notes et références
1.      Syriza en chiffres [archive]
3.      www.akoa.gr [archive]
8.      (grk) « Ενιαίο κόμμα ο ΣΥΡΙΖΑ » [archive], Ta Nea online, 22 mai 2012 (consulté le 20 juin 2012).
9.      (en) « SYRIZA backed by Social Pact, surges in polls » [archive], sur Ekathimerini, 30 mai 2012 (consulté le 24 janvier 2015)
10.    (en) « Greece: Trying to understand Syriza » [archive], BBC (consulté le 17 mai 2012).
11.    Cité par l'historien et anthropologue Panagiotis Grigoriou in Monoxyde d'euro, blog Greek crisis, 4 mars 2013 : « http://www.greek-crisis.gr/2013/03/monoxyde-deuro.html » (ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Consulté le 2013-04-13
12.    Pro-drachma party Plan B launches in Greece, BBC News, 18/05/2013 [1] [archive]
14.    La Grèce handicapée par son mode de scrutin [archive], Slate.fr, 14 juin 2012
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