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vendredi, décembre 09, 2016

561_ HADJ MOHAMED-TAHAR FERGANI


Comme une habitude, mais c'est une habitude, vous vous réveillez, prenez votre petit déjeuner, vous allumez la radio, normal (ici RAS)...  vous allumez votre ordi, votre internet, votre Facebook... Et voilà. Certaines infos (ou rumeurs) sont délirantes sérieuses, d'autres sont rigolotes, d'autres beaucoup moins. Cela dépend des jours. Là, ce matin, je suis tombé sur un facebooker annonçant la disparition du cheikh.... 



 
Mohamed Tahar Fergani. Salah Bey (Galou La3rab Galou)- Merci HadjoutMarengo_ V 09 12 2016








 محمد الطاهر  فرقاني ـ يا ظالمة
 Merci Algeria voice- V 9 12 2016_




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Décès de Mohamed Tahar Fergani, le maître de la chanson classique algérienne

avec AFP - Jeudi, 8 Décembre, 2016 Humanite.fr

Le maître de la chanson classique algérienne dite arabo-andalouse, Mohamed-Tahar Fergani, est décédé mercredi soir à Paris à l'âge de 88 ans après une carrière de près de 70 ans, ont annoncé jeudi les médias algériens.

Mohamed Tahar Fergani est considéré comme le maître absolu du malouf, dont les racines plongent à Séville (Espagne) et qui a pour berceau Constantine, la capitale spirituelle de l'est algérien. Cette ville avait accueilli de nombreux réfugiés, juifs notamment, après la perte de l'Andalousie par les Arabes. Dans les années 1950, la plus grande figure de cette musique était Raymond Leiris, le beau père du chanteur français Enrico Macias, lui-même natif de Constantine.

Né en 1928, Mohamed-Tahar Fergani a d'abord pratiqué la chanson orientale, dans le genre égyptien. Le virtuose du violon a ensuite pris le virage du malouf à partir de 1951. Il a réalisé des centaines d'enregistrements et sa dernière prestation en public remonte à juillet 2015. Le chanteur doit être inhumé à Constantine où sa dépouille sera exposée à la Maison de la culture pour un dernier hommage de ses admirateurs.

http://www.humanite.fr/



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Algérie : décès du maître du malouf Mohamed Tahar Fergani

Jeune africue- 08 décembre 2016 à 13h34

Le chanteur algérien Mohamed Tahar Fergani est mort mercredi soir à Paris à l'âge de 88 ans, après une carrière de près de 70 ans, a annoncé ce jeudi le ministre algérien de la Culture.
Mohamed Tahar Fergani, considéré comme le maître absolu du malouf (musique dite arabo-andalouse), doit être inhumé à Constantine où sa dépouille sera exposée à la Maison de la culture pour un dernier hommage de ses proches et ses fans dès son retour de Paris, a précisé ce jeudi 08 décembre à l’agence APS une source de la direction de la culture.
Virtuose du violon et de la chanson
Né en 1928 à Constantine, dans une famille de musiciens, ce virtuose du violon a d’abord pratiqué la chanson orientale, dans le genre égyptien.
Puis en 1951, il remporte le premier prix d’un concours musical à Annaba, où il se fait remarquer. Il enregistre ensuite un premier album, qui l’impose comme chanteur populaire et référence du malouf, rappelle l’APS.
Il compte à son actif des centaines d’enregistrements de chansons malouf, mais également dans d’autres genres populaires musicaux algériens comme le mahjouz, le zjoul et le hawzi.
Sa dernière prestation publique remonte à juillet 2015 – il avait 87 ans – dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe ».
Plusieurs artistes ont tenu à saluer la mémoire de Mohamed Tahar Fergani. À l’instar du chanteur Layachi Eddib, un des interprètes les plus en vue du malouf constantinois, qui a parlé à l’APS d’un « artiste exceptionnel » au parcours « unique » ayant porté le malouf constantinois « au-delà des frontières algériennes ».
Un « monstre sacré » de la musique populaire qui a brillé par sa manière d’interpréter des pièces rares du malouf comme El Boughi, Galou Lâarab galou ou encore Ya Dhalma, a pour sa part salué Smail Hini, le président de l’association de musique andalouse El Inchirah.
Le jeune chanteur de malouf Abbas Righi, confie quant à lui avoir perdu « une idole » et un « maître au grand cœur »,  toujours « accessible, modeste et à l’écoute des jeunes » chanteurs.
Un art apprécié
De son côté, le directeur de l’Opéra d’Alger, Noureddine Saoudi, a estimé que la disparition de Mohamed Tahar Fergani laisserait un « grand vide » dans le paysage culturel algérien.
Réagissant sur sa page Facebook, le ministre algérien de la Culture, Azzedine Mihoubi, s’est dit très attristé par le décès du chanteur, déplorant la disparition d’un des « plus grands artistes » algériens qui a consacré sa vie à « la préservation [du malouf], un art raffiné et apprécié » dans le pays.

http://www.jeuneafrique.com



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Suite au décès du monument du Malouf survenu mercredi à Paris, le Président de la République Abdelaziz Bouteflika a tenu à lui rendre hommage. Le Chef de l’Etat a indiqué dans un message adressé à la famille de la culture que l'Algérie perdait en l'artiste El Hadj Mohamed Tahar Fergani "un monument de sa culture et de sa scène artistique" louant les qualités du défunt, sa loyauté pour la patrie et son souci permanent d'accomplir au mieux sa mission artistique à l'intérieur du pays et à l'étranger.
"J'ai appris avec affliction le décès du grand maître du Malouf et le grand ami El Hadj Mohamed Tahar Fergani, rappelé à Dieu après une longue vie riche en apport et en créativité, en ce mois béni où nous célébrons le Mawlid Ennabaoui et tout en me joignant à votre douleur qui est celle de l'Algérie tout entière en cette épreuve, je prie Dieu, Le Tout-puissant, d'accorder au défunt sa sainte miséricorde et de vous prêter courage et réconfort", a écrit le Président Bouteflika dans un message de condoléances à la famille de Hadj Mohamed Tahar Fergani.
"En cette douloureuse circonstance, qui nous endeuille en la perte d'un chantre de notre culture, je vous présente à vous tous et, à travers vous, à tous les membres de sa famille, ses proches, ses amis, ses admirateurs et à toute la famille artistique algérienne mes condoléances les plus attristées priant Dieu Tout-puissant d'accueillir le défunt dans Son vaste Paradis et de lui accorder les meilleurs rétributions pour son dévouement et son précieux apport au service de l'art et de la patrie," a ajouté le chef de l'Etat.   
"Le peuple algérien, tout autant que moi, se souviendra à jamais, des qualités de Hadj Mohamed Tahar Fergani, dépositaire du legs des aïeux et serviteur de la culture de son peuple, de son dévouement et de sa loyauté pour sa patrie et de son souci permanent d'accomplir au mieux sa mission artistique tant à l'intérieur du pays qu’à l'étranger", lit-on encore dans le message.
"Connaissant toute la déférence que les Algériens et les Algériennes témoignent à notre grand artiste, je puis affirmer que le souvenir de notre regretté restera vivace dans nos coeurs ainsi que dans notre mémoire nationale à travers l'oeuvre monumentale qu'il laisse en héritage mais aussi grâce aux dépositaires de son art parmi ses enfants et ses petits enfants et ses disciples qui conserveront précieusement le Malouf", a poursuivi le Président Bouteflika.
"Conscient que mes propos ne sauraient apaiser la douleur du peuple algérien que la perte, les unes après les autres, des figures de proue de sa culture endeuille profondément, je m'en remets toutefois à la volonté de l'Omnipotent qui a réservé aux résignés les meilleurs rétributions", a conclu le chef de l'Etat. 
La dépouille rappatriée et inhumée vendredi
La dépouille du maître du Malouf, Mohamed-Tahar Fergani, sera rappatrié vendredi et inhumé à Constantine le même jour.
Biographie du maître du Malouf
De son vrai nom,  Regani Mohamed-Tahar, il est né le 9 mai 1928 dans l’antique Cirta, au sein d’une famille de musiciens. Son père, Cheikh Hamou Fergani (1884-1972) était lui-même chanteur et compositeur du genre Hawzi.  

Mohamed Tahar Fergani a, d'abord, débuté sa carrière artistique dans le genre oriental Egyptien au sein d'une troupe musicale, avant de changer de registre et de s’orienter vers le Malouf, un style musical propre à la ville de Constantine, sous l’influence des Cheikh Hassouna Ali Khodja et  Baba Abid.
En 1951, à Annaba, il se fait remarquer lors d’un concours musical, dont il remporte le premier prix, et, dans la foulée, enregistrer un premier album qui l'impose, à la fois, comme chanteur populaire et maître du Malouf.
Au contact des grands maîtres du style Arabo-Andalou Algérien, tels Dahmane Ben Achour ou Abdelkrim Dali, il perfectionne, peu à peu son art.
Sa voix exceptionnelle et sa maitrise inégalable de l’archet, ont fait de lui le maître incontesté de l’école du Malouf Constantinois.
L’artiste disparu compte, par ailleurs, à son actif des centaines d'enregistrements de chansons dans divers genres musicaux à l‘exemple du Mahjouz, du Zjoul et du Hawzi, qui ont contribué à préserver le patrimoine musical de Constantine.
La dernière apparition en public du maitre s'est produite en juillet 2015, lors d’un hommage rendu à son père Hamou Fergani et de son frère Mohamed- Seddik, dit Zouaoui, durant la manifestation « Constantine, capitale de la culture Arabe », au cours de laquelle il avait donné le ton à une qaâda purement Constantinoise saluée par des tonnerres d'applaudissements. 
La dépouille rapatriée vendredi  
 La dépouille du maitre du malouf Hadj Mohamed Tahar Fergani, décédé mercredi dans un hôpital à Paris (France), sera rapatriée demain vendredi, a indiqué jeudi le petit fils du chanteur, Adlene Feragni.
Les procédures d’usage pour le rapatriement sont "en voie de

finalisation", a assuré la même source.
La mémoire vivante du malouf est décédée à l’âge de 88 ans des suites d'une longue maladie. Sa dépouille sera exposée dès son arrivée à la maison de la Culture Malek Haddad de Constantine, a indiqué une source de la direction de la culture.
L'enterrement aura lieu le jour même (vendredi), probablement après la prière du Dohr, selon la même source.





http://www.radioalgerie.dz

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