Pour lire la présentation du roman
« LE CHOC DES OMBRES »
ainsi que les résumés des extraits précédents,
se rendre ci-dessous, à la suite de la page 166
Extrait N° 12
Présentation du roman et les résumés des extraits
précédents
0- Présentation du roman
LE CHOC
DES OMBRES (Éditions Incipit en W-
10.2017) relate la défaite de la fraternité, de notre humanité. C’est l’histoire
de deux personnes Charly et Larbi, de deux idéologies que tout sépare ou
presque sauf l’essentiel, la haine. L’un est juif, l’autre musulman. Mimoun
PINTO, dit Charly est né à Oran Il grandit dans la haine du musulman, de
« l’Arabe ». Sa haine des Arabes et des musulmans le conduira jusqu’à
Sabra et Chatila (Liban) « pour éradiquer la vermine
palestinienne » ; en France lors des grandes révoltes des banlieues
de 2005, à la tête d’un groupe d’agitateurs au profit d’intérêts étrangers, Charly
attise le feu… comme il le fait régulièrement dans le cadre de ses émissions
radio, car Charly est aussi journaliste dans une importante station
franco-luxembourgeoise.
Larbi est fils de Messaoud El-Bethioui et de Denise
France et petit-fils de Kada, un héros de la bataille de Provence. Comme son
père il est né en France. Il grandit à Clichy-sous-Bois entre larcins et
agressions… L’assassinat de son grand-père et la mort la même année de ses amis
Bouna et Zyed, foudroyés par un arc électrique de vingt mille volts, vont
bouleverser sa vie. Dans un Centre éducatif fermé où il purge une peine de
plusieurs mois, Larbi fait la connaissance de Tarik qui lui ouvre les yeux sur
un monde qui lui était jusque-là étranger, « un jour je t’offrirai les
recommandations de Sa Bienveillance le cheikh Abdul-Aziz-Ibn Abdullah Ibn Bâz,
et celles de cheikh Saleh Ibn Fawzan Ibn Abdillah Al Fawzan, tu verras, c’est
formidable… rejoins-nous à la mosquée El-Nour de Belleville »…
Du cœur de l’un et de l’autre, de Charly comme de
Larbi, sourd une haine qui se développera jusqu’à son paroxysme.
1_ Résumé de l’extrait 1 (pages 1 à 20):
Mardi 15 août 1944 : Kada El Bethioui, tirailleur
algérien, traverse la Méditerranée à bord d’un navire de guerre pour participer
à la libération du sud de la France.
Nov 1961 : L’indépendance de l’Algérie est proche. La
famille Pinto quitte Oran, sa ville natale pour aller s’installer à Marseille,
provisoirement. Gaston ne dit rien à personne, hormis sa famille, de sa
décision d’abandonner le pays, pas même à son employeur. Les enfants (Mimoun,
Yacoub, Yvette), leurs parents (Gaston, Dihia), Habiba (leur grand-mère
paternelle) et Zohar et Ginette (leurs grands-parents maternels) se trouvent
sur le paquebot Le Ville d’Oran. Mimoun se souvient du cimetière où l’emmenait
son père Gaston. Ils priaient notamment sur la tombe du grand-père. C’est en
son souvenir que le jeune Pinto est appelé Mimoun.
(L’extrait N1 se trouve ici :
2_ Résumé de l’extrait 2 (pages 21 à 31):
Les Pinto sont à bord du bateau qui les emmène d’Oran à
Marseille.
Durant les années trente – quarante, la haine des juifs
dans la communauté des pieds-noirs est semblable à celle des métropolitains.
Le grand père de Mimoun (Charly) Pinto dont il porte le
même prénom, est assassiné le 9 septembre 1941 devant la grande synagogue
d’Oran. Gaston rappelle périodiquement cette agression à son fils Charly
« pour ne pas oublier ». Il n’hésite pas à lui montrer l’article que
l’Écho d’Oran qui accuse « six Arabes ».
(L’extrait N2 se trouve ici :
3_ Résumé de l’extrait 3 (pages 32 à 49):
Nous sommes dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961. Kada se
cache dans une canalisation à Nanterre. Il attend la levée du jour pour rentrer
chez lui. Son corps est endolorie et recouvert de plaies. La réaction des
forces de l’ordre contre les manifestants fut extrêmement violente.
Après la fin de la guerre contre le régime Allemand, Kada
est retourné chez lui à Bethioua en Algérie. La vie y est très difficile, la
misère est répandue chez les autochtones. Moins de dix ans après la fin de la
grande guerre, il revient en France pour y travailler. Il est hébergé par son
cousin, à Nanterre. En novembre 1954, le FLN déclenche la guerre contre la
France coloniale. Il appelle les Algériens de Paris et sa région à manifester
le 17 octobre 1961.
Au petit matin, Kada rejoint sa baraque où l’attend son
épouse Khadra, qui le reconnaît à peine.
(L’extrait N3 se trouve ici :
4_ Résumé de l’extrait 4 (pages 50 à 62):
Les Pied-noirs sont mal accueillis à Marseille. Gaston est
désemparé, il se sent rejeté par Marseille. Lorsqu’il apprend que les commanditaires de
l’assassinat de son ami Chakroun ne sont pas « des Arabes » mais des
membres du « Front national français », Gaston est bouleversé. Il
décide alors de faire la alya, quitter le France pour Israël. Lorsqu’il en
fait part aux agents des services sociaux, ils lui proposent de rejoindre le
flot des juifs au Grand Arenas jusqu’au départ.
A l’école du
Petit Nanterre où ils sont scolarisés depuis cette rentrée 1962-1963, Messaoud et
son frères Hadj El-Khamis sont moqués
par leurs camarades. Leurs parents ont emménagé depuis peu dans un logement de la Cité de transit des grands
prés.
Dans le camp Arenas, Mimoun n’est pas trop dépaysé.
À Oran il se rendait bien avec ses camarades à la grande basura de P’tit-lac pour y passer des heures entières. Parfois ils
descendent au centre de Marseille.
(L’extrait N4 se trouve ici : http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/2018/01/588-le-choc-des-ombres-extrait-n-04.html)
5_ Résumé de l’extrait 5 (pages 63 à 78):
- Messaoud se trouve dans le train qui relie
Marseille à Paris. Nous sommes le dimanche 5 mai 1978. Il vient de quitter ses
parents qui embarquèrent pour Oran, retour définitif. Messaoud a pris deux
jours pour les aider (conduire un des deux véhicules achetés par son père).
Dans le train Messaoud se souvient des années passées, son travail de coursier,
les périodes d’intérim, et Darty où il travaille encore.
- 29 septembre 1963 : la
famille Pinto se trouve sur le paquebot Le Phocée en direction d’Israël, où ils
s’installent. Le père trouve du travail, les enfants sont scolarisés, Mimoun
suit une formation de Photographe dans un centre spécialisé. Des journalistes
français interviewent des familles nouvellement installées en Israël, parents
et enfants.
(L’extrait N5 se
trouve ici http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/2018/01/590-le-choc-des-ombres-extrait-n-05.html)
6_ Résumé de l’extrait 6 (pages 79 à 96):
20 décembre 1980, Denise accouche à la maternité de Baudelocque, à Port-Royal, de son
premier garçon, Yanis. Six mois auparavant Messaoud et Denise s’étaient mariés
à la mairie de Montfermeil. Les parents de Denise ne se déplacèrent pas. Ni le
père de Messaoud, pour des raisons différentes. Denise quitta ses parents en
novembre 1976, la semaine de ses 18 ans, pour Paris. Elle travailla quelques
semaines, se rendit à Amsterdam qui ne lui réussit pas. Elle revint en France.
C’est chez Darty, où ils travaillaient tous les deux, que Denise et Messaoud se
rencontrèrent
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Mai 1967 : La famille Pinto quitte Israël pour
la France. La société israélienne la beaucoup déçu.
Charly est très content de son parcours depuis
qu’ils revinrent d’Israël, voilà plus de sept ans maintenant. Ils habitent à
Paris et les enfants reprirent le chemin de l’école. Charly a été inscrit dans
un lycée d’enseignement professionnel. Ils prirent contact avec Jacques Doinas,
un des journalistes qui les avait interviewés à Ashdod. Doinas qui travaillait
pour Radio Luxembourg intervint pour embaucher Charly, d’abord comme stagiaire.
En septembre 1972 « Lorsqu’a eu lieu l’attaque terroriste contre des
athlètes juifs à Munich, Charly voulut rejoindre l’armée israélienne… Son meilleur
ami d’Israël, Zeev faisait partie de l’équipe juive, il a été tué. A RTL on lui
offrit une opportunité qu’il saisit au vol, une opportunité en or :
participer à la rubrique des courses hippiques, puis plus tard intégrer
l’équipe Les Routiers sont sympas.
(L’extrait
N6 se trouve ici : http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/2018/01/592-le-choc-des-ombres-extrait-n-06.html
)
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7_ Résumé de l’extrait 7 (pages 97 à 111):
Dimanche 28 août 1977. Charly se trouve dans
Beyrouth en guerre. De sa chambre d’hôtel il communiquera un article pour
publication à son ami Jean-Michel Souen, rédacteur en chef de l’Aurore, qu’il
intitule « Le massacre des chrétiens de Brih ». Quatre jours
auparavant s’était tenue une importante réunion derrière le square Sodeco. Étaient
présents des responsables israéliens, des responsables de milices chrétiennes
libanaises et plusieurs Français dont Charly. Il y fut question de
l’élimination de l’Olp et des Palestiniens.
Deux mois plus tard, le 15 octobre, Charly se trouvait
dans la brasserie Le Select, à Paris. Il y avait ses amis dont Erzebeth, la
chargée du recrutement pour la bonne cause, la plupart sont étudiants comme
lui. Charly travail à mi-temps comme journaliste à RTL. Dans un carnet noir, il
écrit des messages codés. En sortant de la brasserie, Erzebeth fut agressée
sans qu’il ne la défende.
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L’été de l’année suivante, 1978, Charly s’entraîne
avec les Phalanges K. Le responsable (Bouznati) lui offre un MAT49. Charly
participe à un ratissage dans Beyrouth-Ouest. A cette occasion il rencontre
Kaleb Azoulay du Mossad. Chez celui-ci, la haine des musulmans et des Arabes —
non chrétiens — est encore plus profonde que celle qu’éprouve à leur égard
Zaki, et ses phalanges.
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Le 3 octobre 1980 à Paris, un attentat dévaste la
synagogue de la rue Copernic causant la mort de trois personnes. Charly manifeste le lendemain. En mai 1981, à
la suite de l’élection de François Mitterrand, Charly décide d’abandonner ses
études de Droit et de retourner en Israël.
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Paris, 1985, les socialistes sont au pouvoir depuis
quatre ans. Messaoud s’était rendu le soir même de la victoire à la place de la
Bastille avec son épouse Denise et leur fils Yanis âgé de quelques mois. Il y avait
aussi leur ami Razi. Messaoud lisait Libération. Les socialistes ont déçu
Messaoud.
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(L’extrait
N7 se trouve ici : http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/2018/01/594-le-choc-des-ombres-extrait-n-07.html)
8_ Résumé de l’extrait 8 (pages 112 à 124):
Charly est à Beyrouth. Il a été affecté au sein du
groupe de miliciens Phalanges K. Dans son carnet il exprime toute sa haine,
« la haine que j’ai de l’islam et des musulmans. » L’assassinat il y
a un mois (6 octobre 1981) du président égyptien Sadat fait encore l’objet
d’articles en une. Un autre papier traite de la récente rencontre à Bagdad
entre Tarek Aziz et deux émissaires libanais, Élie Hobeika et Zahi Boustani.
Charly
n’a pas accepté la victoire de François Mittérrand. C’est ce qui l’a décidé à
venir au Moyen orient. La demande de congé sabbatique d’une année, onze mois,
« pour convenance personnelle » lui fut accordée sans difficulté.
Dans
l’heure qui suivit son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, Charly se retrouva à
la Central bus station. Il acheta un billet pour Ashdod, « la ville de son
adolescence » puis monta dans l’autocar. La ville s’est métamorphosée. Il
n’y resta pas plus de trois jours. Il avait hâte de rejoindre le Liban pour en
extirper « le cancer palestinien qui le ronge. »
Quelques
semaines plus tard, Charly retrouvait Kaleb Azoulay à Zouq Mkayel, un village à
vingt kilomètres au nord de Beyrouth où se tenait une importante réunion
dirigée par Kaleb. Durant la réunion, il fut arrêté un « plan
d’extermination des terroristes de Beyrouth pour le siècle à venir ».
Charly,
Kaleb et trois Libanais se donnèrent rendez-vous pour le lendemain à Beyrouth
dans le quartier Achrafieh, dans l’appartement de l’un des trois Libanais.
Charly
et Kaleb, tous deux firent ample connaissance et échangèrent beaucoup sur Oran,
leur ville natale.
Quelques
mois plus tard, juillet 1982 : Les échos du mondial de football sont bien
faibles dans ce petit village de Zouq Mkayel où se tient une réunion secrète
entre des représentants libanais et israéliens. Le principal chef présent est
Raphaël Sheytan, le chef militaire israélien et une douzaine d’autres
personnes, civiles et militaires dont une femme officier israélienne qui
ressemble étrangement à Erzebeth, l’ancienne amie parisienne de Charly.
Le
lendemain de la réunion, le halouf israélien
fera la tournée des zones stratégiques contrôlées par les forces amies d’Israël
puis, la nuit venue, il reprendra l’hélicoptère pour retrouver Tel-Aviv.
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(L’extrait
N8 se trouve ici :
9_ Résumé de l’extrait 9 (pages 125 à 133):
Jeudi
16 au samedi 18 septembre 1982 : Charly participe gaiement au massacre de
Sabra et Chatila à Beyrouth. Charly et ses camarades n’ont aucune difficulté à
éliminer les poches restantes. Chaque Palestinien sur la terre du Liban libre
et ailleurs, doit payer l’assassinat du président Gemayel. Certains membres des
Phalanges K. intègrent le groupe israélien Sayeret
Mat’Kal. Charly en fait partie. Les
instructions de Raphaël Sheytan le Rav
halouf, de ses proches et des subalternes ne prêtent à aucune
équivoque : « tirez sur tout ce qui bouge. S’il le faut, exécutez les
fœtus dans les entrailles de leur mère ».
(L’extrait
N9 se trouve ici :
10_ Résumé de l’extrait 10 (pages 134 à 146):
Le 15 juin 1985, Messaoud,
Denise, leurs enfants, ainsi que leur ami Razi et Katia sa petite amie
répondent présents à l’appel de SOS racisme. La place de la Concorde est noire
de monde. Les groupes de musique s’enchaînent jusqu’au matin. Mais Messaoud est
déçu par les socialistes. Dans le pays la haine contre les Maghrébins est
partagée par de nombreux Français. En été 1984 ils vont « respirer »
en Algérie, à Bethioua chez les parents. Ils se rendent à Sig où vécurent les
grands-parents de Denise.
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1° mai 1995, Messaoud est devant
la télé. Un Maghrébin est jeté à la Seine par des racistes. Le président Chirac
exprime son indignation dit le présentateur. Messaoud pense à tous les
Maghrébins assassinés un peu partout en France… il repense au 2 juillet 1988 lorsqu’il
a emménagé à Clichy-sous-Bois. Une semaine après son Frère Hadj se mariait.
Rayan et Razi (sans Katia qui l’abandonna) étaient présents. Ensemble ils se
rendirent au resto chez Aïcha El-Djenia. Il repense à ce 13/07/90 et à la
naissance de Larbi à la clinique du 14°. A la télévision, en direct d’Alger, des
mères de disparus forcés, « les Folles d’Alger », manifestent autour
de la Place du 1° mai.
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(L’extrait N10 se trouve ici :
11_ Résumé de l’extrait 11 (pages 147 à 155):
Depuis son retour à Paris, Charly
ne manque pas de se rendre au Select où il s’installe sur la terrasse. Ses
parents le reçurent comme il se doit. Sa mère ne changea pas trop. Son père ne
travaille plus depuis quatre ans, alors il passe son temps au PMU. Dans la
brasserie, des supporters de l’équipe de football argentine dansent. Leur
équipe écrasa la Jamaïque 5 buts à 0. Charly termina son article qu’il enverra
à Talpiot. Il est pigiste sportif durant toute cette coupe du monde 1998.
Après l’hécatombe de Beyrouth,
Charly fit le choix de rester en Israël. Il travailla quelques années dans une
filiale de Kidon, une société de sécurité et d’exportation d’armes. Plus tard, le
patron lui proposa de le suivre en Colombie. Parmi les activités développées
dans ce pays, l’équipe de Yaïr Klec avait en charge l’apprentissage du
maniement des explosifs, des armes de guerre et du matériel d’espionnage. Au
fil des événements économico-politiques la situation se dégrada et Charly se
retrouva en Israël où Yaïr reconstitua un centre de formation de mercenaires.
Charly continua jusqu’à son licenciement. Son vieil ami Amoq lui proposa un
emploi dans un hebdomadaire francophone du quartier de Talpiot à Jérusalem. Ses
premiers articles il les consacrait à un aspect de la ville, touristique,
historique, archéologique… De cette expérience lui vint à l’idée d’écrire un
essai sur Jérusalem. Puis il se tourna vers les rubriques sportives.
Aujourd’hui il traite notamment de l’écrasante victoire des Argentins.
(L’extrait
N11 se trouve ici :
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