Que dire de la capitale finlandaise sinon qu’elle est
très étalée, très verdoyante, ouverte, jeune… heureuse d’être et de partager.
L’ambiance est méditerranéenne. On profite au maximum du beau temps. Le
Putte’s- Bar ne désemplit pas (attention, il n’est pas ce que vous croyez). La soirée
festive ne finit plus de durer. Le dimanche 7, au marché du port, et
à l’autre, couvert celui-là, les marchands offrent - gracieusement parfois - leurs produits,
locaux notamment, à qui veut bien s’approcher. Du jardin de l’Observatoire, derrière
la splendide statue des rescapés d'un naufrage (Rob Stigell _ 1897) la vue sur le
port est entière. Les paquebots à destination de Stockholm, Rostock,
Travemunde… font du pied aux vacanciers et aux rêveurs. La traversée pour
Tallin (Estonie) ne dura pas plus de deux heures et demie. Gardons de Tallin le
souvenir de la ville ancienne au cœur de la nouvelle, et au sein même de la
vieille ville, les belles et grandes pierres tombales ou « Tombstones » de l’église Ste
Catherine d’Alexandrie, mais aussi la grande place centrale, autour de laquelle
tout gravite.
A la frontière Estonie- Lettonie, pas un douanier, ni
d’un côté ni de l’autre. Les bâtisses des anciennes frontières sont devenues
des restaurants, des parkings…
Riga est restée russe par ses grandes avenues,
buildings, églises,et ses grandes statues dont celle du poète Rainis (Janis
Plieksans – 1865-1929), mais pas que. D’ailleurs une partie de la population de
la Lettonie est russophone (et phile). La ville est en plein travaux (toutes sortes de
réfections…) Les routes lettonnes ressemblent aux polonaises avec leurs
« Koleiny » (des sillons en pleine route, provoqués peut-être par la
qualité des matériaux utilisés). Comme pour la précédente frontière, de celle
séparant la Lettonie de la Lituanie il ne reste plus que les bâtiments, plutôt
à l’abandon.
Vilnius est aussi une grande et belle ville.
Les Lituaniens ont ouvert un musée dédié aux victimes
à la fois des crimes nazis et staliniens (et soviétiques de manière générale). Le bâtiment était durant l’ère
soviétique occupé par les institutions répressives : NKVD,
NKGB, MGB, KGB. La structure fut également occupée par la Gestapo de 1941 à
1944. Ici-même furent planifiés les génocides des populations. Sur le
grillage qui se trouve devant le building, des enfants ont produit des dessins en
hommage aux victimes des Nazis et des Soviétiques.
Malgré ce terrible passé, la joie et la bonne humeur
sont partagées par beaucoup.
Comme pour les précédents pays, il y a à Vilnius de
très nombreuses églises orthodoxes. Mais sur les plus de cent synagogues que
contenait la ville, il n’en reste qu’une seule, « Choraline
Sinagoga » bâtie en 1903.
Que l’on soit en Estonie, en Lettonie ou en Lituanie,
dans les trois pays baltes de très nombreux chauffeurs sont des chauffards. Une
véritable plaie : franchissements allègres des lignes continues,
dépassements excessifs des limitations de vitesse, téléphone bien évidemment collé à l'oreille… la médaille revenant aux Lituaniens,
des fous ! (mais de grâce je ne souhaite pas généraliser).
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