Nous avons assisté ce vendredi 16 septembre au cinéma Le Gyptis (136 rue Loubon,
Marseille 13003), à la projection de deux films. Ce
cinéma est depuis peu « cinémad’Art et d’essai », (lire http://madeinmarseille.net/18463-cinema-gyptis-art-essai/)
Le premier des deux films, projetés devant une cinquantaine
de personnes (tiens, Denis Martinez, « oh, ça fait un bail » « c’était
qu'un bye-bye ! ») est « Le mirage et la pierre », un
documentaire de 16’ sur des mineurs de Jerada (Maroc) « qui apprennent sur
le tas ». Un film de Lo Thivolle et Ouahib Mortada (2014).
Les mineurs sont en bute à une réalité noire, du fait,
essentiellement, du métier lui-même. « Entre les trous sombres et la
lumière profonde, des éclats de vie », dans la ville, non loin d’une
pinède et du stade de football.
Le second film s’intitule « La nuit et l’enfant »,
un film de 61’ de David Yon (2015). Deux personnes marchent. Un jeune homme
(Lamine Bachar) et un adolescent (Aness Baitich). Ils marchent dans la steppe
algérienne (autour de Djelfa). Ils sont poursuivis par le cauchemar des années
de violence (1990-2000 ou « décennie noire »).
Allo ciné
« Le soleil ne se lève plus sur l’Atlas algérien. Après
les guerres, sur cette terre où résonne encore l’écho d’une menace. Lamine
marche dans la steppe. Un enfant, à la présence rassurante l’accompagne. Que
fuient-ils ensemble ? Un présent peuplé de mystérieux assaillants ?
Les cauchemars du passé ? Cette traversée nocturne au cœur d’une nature
majestueuse prend tour à tour les accents fantastiques d’une quête, d’un jeu ou
d’un récit initiatique. » (prospectus)
Un débat très intéressant, animé par Tahar Chikhaoui, critique et programmateur, a suivi les projections (près de deux heures
durant). Les questions-réponses ont porté sur le contenu du film, réalisation, montage... mais aussi
sur le rôle du cinéma en général.
LE GYPTIS EST REVENU |
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