Les Algériens et l’Algérie sont en danger…. (suite - de FB)
Des Arabes en Algérie ? mais où sont-ils ?
Qu’il est agréable de temps à autres de remettre les pendules à l’heure !
On ne peut indéfiniment tronquer ou dissimuler la vérité sans qu’un jour (tôt ou tard) elle ne parvienne à pénétrer par la porte, la fenêtre la cheminée ou autres interstices, à récuser et défaire les certitudes de ceux qui ne cessent de se mentir (par ignorance souvent) et mentir aux autres en répétant des inexactitudes historiques, des inepties. ‘‘Les faits rien que les faits’’ dit-on dans les amphithéâtres.
Lisez (deux fois plutôt qu’une) cette belle intervention de l’islamologue et philosophe Razika Adnani, rapportée opportunément par ‘‘Chroniques algériennes’’ ces jours-ci. « Toute distinction tendant à diviser le peuple, entre Arabes d’un côté et Berbères de l’autre, est une aberration autant historique que sociale, et quand elle risque d’alimenter des haines, l’aborder n’est pas une question de choix mais de nécessité. Le premier objectif de ce discours est donc de renouer avec la vérité. »
La vérité, j’en suis convaincu, milite pour l’apaisement des esprits et contre la violence inscrite dans de nombreux cœurs algériens, mille fois hélas ya Rabb, cœurs qui pourtant – pour la plupart d’entre eux – à longueur de journée dans les mosquée ou ailleurs implorent la clémence de Dieu, eux qui n’en ont point pour leurs frères, leurs autres frères Algériens parce qu’ils ne sont pas à leur image. Un dernier mot de Razika Adnani « La violence s’exprime là où l’humain manque de maturité parce que le travail nécessaire pour lui apprendre les valeurs de l’humanité et lui apprendre à maîtriser ses instincts n’a pas été fait. » (in Reporters, 21 mai 2017).