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vendredi, août 27, 2021

748_ Des Arabes en Algérie ? mais où sont-ils ?

 Les Algériens et l’Algérie sont en danger…. (suite - de FB)

Des Arabes en Algérie ? mais où sont-ils ?

Qu’il est agréable de temps à autres de remettre les pendules à l’heure !
On ne peut indéfiniment tronquer ou dissimuler la vérité sans qu’un jour (tôt ou tard) elle ne parvienne à pénétrer par la porte, la fenêtre la cheminée ou autres interstices, à récuser et défaire les certitudes de ceux qui ne cessent de se mentir (par ignorance souvent) et mentir aux autres en répétant des inexactitudes historiques, des inepties. ‘‘Les faits rien que les faits’’ dit-on dans les amphithéâtres.
Lisez (deux fois plutôt qu’une) cette belle intervention de l’islamologue et philosophe Razika Adnani, rapportée opportunément par ‘‘Chroniques algériennes’’ ces jours-ci. « Toute distinction tendant à diviser le peuple, entre Arabes d’un côté et Berbères de l’autre, est une aberration autant historique que sociale, et quand elle risque d’alimenter des haines, l’aborder n’est pas une question de choix mais de nécessité. Le premier objectif de ce discours est donc de renouer avec la vérité. »
La vérité, j’en suis convaincu, milite pour l’apaisement des esprits et contre la violence inscrite dans de nombreux cœurs algériens, mille fois hélas ya Rabb, cœurs qui pourtant – pour la plupart d’entre eux – à longueur de journée dans les mosquée ou ailleurs implorent la clémence de Dieu, eux qui n’en ont point pour leurs frères, leurs autres frères Algériens parce qu’ils ne sont pas à leur image. Un dernier mot de Razika Adnani « La violence s’exprime là où l’humain manque de maturité parce que le travail nécessaire pour lui apprendre les valeurs de l’humanité et lui apprendre à maîtriser ses instincts n’a pas été fait. » (in Reporters, 21 mai 2017).


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747_ Bonjour tout le monde

 Bonjour tout le monde. Deux mois d’absence. Temps de repos, de vadrouille et de réflexion. Loin de Facebook et de ses dérapages, trop nombreux hélas. Ces dernières semaines l’ont prouvé.

Nombre de commentaires qui ont suivi les incendies en Algérie et le meurtre d’un jeune bénévole (l'Aps écrit "assassinat") à Larbaâ Nath Irathen renseignent sur le degré de déliquescence – j’allais écrire ‘‘générale’’ – Heureusement des hommes et des femmes montent au front pour combattre la laideur.
L’Algérie vit une période dramatique. Les Algériens sont en danger. Le pays est en danger du fait des politiques menées tant sur le plan économique, social, culturel, sociétal... depuis la nuit des temps. Les mêmes politiques. Les mêmes effets.
Toutes les bonnes volontés se doivent d’agir en solidarité pour faire face aux discours de la surenchère, pour éradiquer toutes les facettes du fascisme rampant, de plus en plus ouvertement affirmé.
Éradiquer les discours totalitaires, les discours de haine et d’exclusion, les nationalismes outranciers qui font fi des quelques espaces de liberté arrachés par la mobilisation citoyenne depuis des décennies contre un régime despotique en fin de vie. Ces puissances du mal et de la division reviennent en force hélas. Faisons-leur barrage pacifiquement dans le respect de nos humanités.
Ces forces du mal ne sont pas nouvelles. Elles s’exprimaient ainsi dans un hebdomadaire de la Honte libérée en Algérie, un an après l’assassinat de Mohammed Boudiaf : « La solution, c’est d’abord un balisage efficace de l’espace politique (…) C’est ensuite une redéfinition du ‘‘pouvoir de vote’’ (…) L’analphabète ne peut avoir le même droit de vote que le lettré, le travailleur simple que le cadre supérieur, le non contribuable que le contribuable. » in : « L’Hebdo libéré, Le journal de l’Algérie moderne » (du stalinien A. Mahmoudi) N° 117_ 23 au 29 juin 1993.
Ces forces du mal – elles sont universelles – George Orwell leur donnait ainsi la parole, pour les mettre à nu : « Nous détruisons chaque jour des mots, des vingtaines de mots, des centaines de mots. Nous travaillons le langage jusqu’à l’os » in : George Orwell. 1984. Ed Gallimard/Folio, 1990.
À nous tous épris de justice et de fraternité de prouver à ces forces du mal, à tous ces apprentis despotes, à tous ces porteurs de discours nauséeux, à ces négateurs du Droit que leur futur est derrière eux. Leurs batailles sont d’arrière-garde. L’Histoire nous renseigne à ce sujet pour qui veut comprendre. À nous de les stopper, no pasaràn ! Par l’approfondissement de la solidarité et du droit du citoyen (encore en devenir) en phase avec le monde, avec l’Universel. Approfondissement du droit dont l’un des plus fondamentaux axes est celui d’une éducation ouverte sur les libertés, sur le Monde, sur l’Universel.
Ahmed Hanifi
19.08.2021