Préambule. Ce qui suit est écrit avec une certaine spontanéité. N'y cherchez pas des formules, des figures de style... C'est la perception du monde au plus près de l'instant. Crue. Directe. Il n'y a point de littérature ici. Enfin....
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Du 18 au 30 octobre 2024
Très tôt le matin du Jeudi 17 octobre 2024. Temps humide. 6h30, nous ne sommes pas nombreux devant les guichets d'enregistrement du Hall 1 de l'aéroport de Marignane. Le vol est à l'heure, 8h30. Marseille Oran via Alger (moins cher).
Je lis "Vol de nuit" (en fait il narre ses envolées au dessus, notamment, de la Patagonie) de St Exupéry. Et le temps a vite passé.
À Alger le douanier me fait remarquer que mon passeport vert a expiré, depuis six mois! Sueurs froides. "Pas de problème!"... J'ai dû renseigner une fiche de police pour étranger. L'accueil est sympathique, mais les contrôles de bagages nombreux.
J'ai raté l'enseigne "Passagers en transit" par ici...
J'ai dû donc sortir de l'aéroport international, faire quelques centaines de mettre et rentrer dans l'enceinte de l'aérodrome national. Nombreux contrôles. Tout se passe bien. Un café au "One Way Coffe" (on se croirait en GB) Exit souvent le français. Petites vengeances. 150 DA.
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Embarquement pour Oran à 12h30. Le commandant de bord est une commandante. Envol à 13h30 dans un ATR 72 (société italo-française, avec capacité de 68 à 74 passagers). C'est mon baptême de l'air avec ce type. J'écris sur mon calepin: " Une sorte de fierté et d'émotion m'envahit" d'autant qu'à ma droite, côté couloir, le siège est occupé par une jeune femme militaire, manifestement gradée. Nous discutons un peu. Elle aurait pu choisir une autre voie... Mais enfin. Il y a pas mal de vent. Perturbations.
M. est venu m'attendre. Direction le grand est de la ville. Son nouvel appart.
Lorsque je reviens au pays, de manière instinctive, je me dirige vers les lieux qui ont marqués mon histoire et eux par elle imprégnés. Il en va ainsi de la famille et de Gambetta donc, mais aussi de M’dina j’dida, de l’avenue Maata Mohamed et du Derb, de ce qui fut jusqu’à peu LE centre-ville : Soummam, la Bastille, place du 1° novembre etc.
J’ai rencontré un ami de longue date. Et vous savez ou non, mais lorsqu’on atteint un âge certain, on ne se contente plus d’inventer l’avenir. On se réfugie dans un idéal, toujours enfoui dans la mémoire, rarement devant nous. Mais nous ne sommes pas dupes. On rigole beaucoup.
Je renoue les contacts avec quelques institutions en lien avec la culture. Préparation d’ateliers…
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Sur Facebook, ces mots vendredi 25 octobre : « UN PRIX LITTERAIRE PRESTIGIEUX ORNERA BIENTÔT (très probablement) LE REVERS CRANTÉ DE LA VESTE TRÈS CHIC ET DE CIRCONSTANCE D'UN ÉCRIVAIN QUI CONFOND LES SIÈCLES. ON PEUT LIRE EN EFFET EN PAGE 121 DE SON DERNIER LIVRE CECI: " LE 31 DÉCEMBRE 1999 ON ALLAIT CHANGER... DE SIÈCLE" .
Erreur de collégien. Le 21e siècle a commencé en 2001 comme le 20e en 1901, le 19e en 1801, le 18e en 1701 etc. J'ai fait la remarque à l'auteur ( à Manosque le mois dernier - cf mon blog) qui s'est contenté de hausser les épaules, ainsi que la modératrice qui me prit de haut et qui s'exclama "merci monsieur le professeur, c'est une coquille!" et de regarder l'une et l'autre le plafond toilé. Tu parles d'une coquille !
D'autres erreurs et approximations factuelles et d'écriture (littéraires) entachent le livre. À lire cependant.
Les éditeurs trop pressés n'ont rien vu. Mais les Académiciens faiseurs de rois feront-ils la fine bouche le 4 novembre ? »
LIRE ICI DÉTAILS:
http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.com/2024/09/872-kamel-daoud-aux-correspondances-de.html
Une de mes madeleines, le sfenge, même deux avec un verre de thé à la menthe évidemment à la Tahtaha de M’dina J’dida.
Derrière le musée Zabana se trouve la rue Chemloul et dans cette rue la « Résidene d’Yves Saint Laurent, sa maison natale et de jeunesse, jusqu’à ses 18 ans et son départ pour « la Métropole ». Un tour. Maison achetée par Mohamed Affane (les hôtels Liberté). Bien restaurée. Meublée de souvenirs… (photos)
Je redescends vers le lycée Pasteur. Devant l’ex arrêt « SOTAC » (aujourd’hui arrêt du 11) un joli café avec terrasse et barnum.
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Le 26, sur FB
Nous n’étions pas nombreux au « Théâtre La Fourmi », près de l’arrêt « Les trois cliniques » du tram (quartier USTO). Un des rares lieux où la culture se meut à Oran qui possède moins de cinq librairies (et non papèterie), ou six. Si vous en connaissez plus, informez-nous (des librairies et non des papèteries). Une toute petite trentaine de personnes - dans une salle d’une centaine de sièges - pour apprécier le film de Hadj Fitas et Mostefa Abderrahmane, « Le dernier bouquiniste d’Oran ». C’est la deuxième fois qu’il a été présenté au public, après celui de la 12° édition du Festival international du film d’Oran qui s’est tenu récemment, (du 4 au 10 octobre (à l’ex Régent). Un documentaire très touchant, comme le principal personnage. La plupart des intervenants ont regretté le peu de cas qui est fait au monde du livre, aux librairies… Dommage qu'on n'en sait que très peu sur la vie de Âmmi Moussa. On ne sait rien ou presque sur sa vie plus jeune, sur sa famille...
J’ai pris la parole pour dire que dans mon dernier roman (« Traversées… » à paraître dans une dizaine de jours chez Casbah), des pages entières sont consacrées à Âmmi Moussa le bouquiniste, auquel j’ai prêté une vie imaginaire.
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Le 27, je poste une vidéo que j’ai tournée le long de la nouvelle route, jusqu’à Cova. Vidéo accompagnée par ce texte : « Traversées périlleuses du miroir » commence ici, à Cova Lawa (ici = voir la vidéo). Comment parler (en l'occurrence écrire) de ce qui vous préoccupe encore alors que le temps vous pousse vers la sortie. Comment parler de l'essentiel - essence - ? Comment parler du 4, mais ici je ne peux en dire plus (le 4 est le cœur de TOUT). Comment parler du quartier (la rue) qui vous ont vu naître et grandir. Comment parler de ses proches, amis, famille de manière voilée ou par des chemins qui bifurquent car il s'agit d'un roman. Comment parler de ses voyages de ses rencontres ? Comment parler de la vie, de la quête de vérité, de son être au monde, de SA propre vérité (c'est très prétentieux je le sais, mais c'est comme ça). Alors comment ? Vous le saurez
◦ en lisant mon dernier roman: « Traversées périlleuses du miroir », Casbah Éditions, Novembre 2024 ;
◦ en venant aux différentes rencontres/dédicaces au Salon International du Livre d'Alger (6-16 novembre 2024)
◦ en participant aux différents ateliers que j'animerai à Oran (en divers lieux). J'y réserverai (discrètement) quelques minutes à mon roman.
Merci à vous. - АН.
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Le 28 j'ai assisté à la Bibliothèque Sophia à une rencontre animée par les chercheurs Berrached Mohammed auteur de "Le proverbe algérien en culture d'entreprise" et le Pr. Lakhdar Barka (auteur de l'avant-propos livre). La rencontre a porté sur les proverbes algériens dans l'Entreprise.
Une de mes madeleines, le sfenge, même deux avec un verre de thé à la menthe évidemment à la Tahtaha de M’dina J’dida.
Je ne vous raconte pas le marché mythique "La Bastille"...
Près de la cathédrale, sous les arcades, j’achète chez un bouquiniste (vieille connaissance) deux livres de Taos Amrouche, 500 DA pièce: Le grain magique ( un recueil de poèmes de contes...) et Solitude ma mère, son dernier roman préfacé par François Maspéro. Désillusionnée madame Taos A. : « À quoi bon avoir appris à lire et à écrire, avoir même, tant bien que mal, suivi le Christ ? Je serais toujours une étrangère, une indigène (ce mot en italique) p 95.
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Le 1° novembre. Nous sommes heureux de la libération de nombre de détenus d’opinion, dont El kadi Ihsène. J’écris :
« UN HOMME LIBRE. Beckett, Orwell, Eluard et d'autres se bousculent pour te chanter, mais comment te dire, comment dire comment dire comment dire... »
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Samedi 2 novembre, je poste sur FB
Triste. Il y a quelques jours, à l'hôtel Liberté, il nous présentait avec émotion son documentaire sur Ammi Moussa. Abderrahmane Mostefa a été emporté hier par une crise cardiaque. Allah yerhmeh.
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De Fellahi lahouari/Warry Fellahi: "Malheureusement, le photographe et réalisateur Abderrahmane Mostefa est décédé après une crise cardiaque hier...
J'ai eu la dernière rencontre intime avec lui, la matinée de projection du documentaire "Moussa" qu'il a produit avec l'ami réalisateur Hadj Fitas au festival du film arabe d'Oran...
Son départ a laissé un choc à tous ceux qui l'ont connu de loin comme de près...
Inna lillahi wa inna ilayhi rajioun. Qu'Allah bénisse si mustafa avec sa grande miséricorde..."
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Et un peu plus tôt
Ce matin... dimanche 3 novembre 2024