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dimanche, février 24, 2008

69- Dimanche 24 fevrier Le Maghreb des livres suite

Dimanche matin à Saint Denis. Il va être 11 heures. Le ciel est dégagé, le thermomètre doit afficher autour de 15°. Hier j'ai acheté le dernier de Amin Zaoui "Festin de mensonges" et celui de Sofiane Hadjadj "Un si parfait jardin" en collaboration avec Michel Denancé pour les photos. Aïssa Kadri me dit qu'il sera présent dimanche après-midi. Je suis au salon. A l'une des tables posées le long du mur de la grande salle d'exposition Salim Bachi dédicace son formidable "Tuez-les tous!" (lire plus bas ma recension). Il m'informe qu'il a remis à son éditeur un "ouvrage historique", celui-ci prévoit de l'éditer à l'automne prochain (en vue des prix?) Je lui dis que nous l'attendrons avec impatience. J'assiste à une table ronde autour de Djamal-Eddine Bencheikh (décédé le 8 août 2005) avec son fils Ilf, son épouse Claudine ainsi que Benjamin Stora (Je donnerai dans quelques jours ici même quelques extraits). A 15h30 suit un autre café littéraire autour cette fois de la figure emblématique de l'Emir Abdelkader dont on célèbre en ce mois/ en cette année le bicentenaire de la naissance (né le 21 février 1808 à Mascara - mort le 24 mai 1883 en Syrie). Sont présents pour en discuter Wassiny Laradj (Le livre de l'Emir) et Martine Le Coz (Le Jardin d'Orient) Entre temps je rencontre une amie perdue de vue depuis... Nadia B. journaliste radio à Paris. Enfin arrive mon ami M. nous discutons longuement puis rejoignons maître Ali-Yahia autour d'un thé. Quelle joie de retrouver cet homme trempé, droit dans sa rectitude. El H. est ici aussi et Ahmed D. Je les quitte pour assiter à la rencontre avec Sofiane Hadjadj (Un si parfait jardin), Kaouter Khlifi (Ce que Tunis ne m'a pas dit) et Abdelkader Djemaï (Un taxi vers la mer). En fin de rencontre Sofiane me demande de lui adresser le doc... Mon ami El H. et moi déambulons à travers rues et quartiers de la ville jusqu'à Saint Lazare... Je le quitte à 21 heures. Métro ligne 13, avant dernière station. M., fatiguée, ne m'a pas attendue. Elle dort à poingts fermés. C'était hier samedi donc.
Aujourd'hui dimanche

j’ai assisté (suis arrivé à mi-séance vers 13h30) à la rencontre « des mots pour vivre » avec Anouar Benmalek (Vivre pour écrire) et Salah Guemriche (Dictionnaire des mots français d’origine arabe). Je ne suis pas d’accord avec une partie de l’intervention de Benmalek qui incrimine la société algérienne de violence et qui sans cesse dit-ilo s’interroge sur son identité. Je rétorque qu’il est naturel de se poser la question de l’identité. La question à poser n’est pas sur la quête de l’identité mais sur celle de sa falsification. La première est légitime, elle durera tant que durera la falsification. Pour l’autocensure et la violence sociétale je dis qu’elles sont encouragées par le déni de démocratie.

J’assiste à une autre rencontre « Plongée dans le monde berbère » autour de Camille Lavoste-Dujardin (La vaillance des femmes), Dalila Morsly (Collectif : Iddiqi, arts des femmes berbères) et le jeune Renaud de Sinety (Voyage en pays Chleuh). Dommage que la question berbère ait tourné essentiellement autour de la Kabylie.

Dans une autre salle se déroule une table ronde « La Cité nationale de l’histoire de l’immigration » animée par Jacques Toubon (président de la Cnhi), Driss el Yazami (Fidh et président de ‘‘Génériques’’) et Catherine Wihtol de Wenden (sociologue). Dans la même salle suit une rencontre su le thème « Mostafa Lacheraf et le système éducatif algérien » avec Daho Djerbal (Directeur de la revue de critique sociale Naqd) et Aïssa Kadri (sociologue). La rencontre a débordé jusqu’à 18 heures et plus. (Extraits plus tard)

A la suite de la rencontre nous nous sommes retrouvés dans une brasserie en face de la mairie du 13°, Kadri, Djerbal, A. Benssaad, une chercheuse Chilienne et deux ou trois autres. Notre discussion a tourné autour de la rencontre donnée par les deux premiers, puis autour de divers sujets et plus tard sur la polémique Sansal/Shoah (à aucun moment il n’a été discuté du Maghreb des livres ni même de livres ! (il est vrai que Djerbal était lui occupé à ce moment à une autre discussion, parallèle). Je me suis opposé à leurs assertions (faciles et répétées) : « pourquoi il (Sansal) généralise, il n’y a pas eu de nazis dans le Fln, la télé algérienne a passé des films sur la Shoah…) Aucun élément nouveau donc. Il est faux de dire que Sansal généralise. Il est avéré qu’il y eut des nazis dans les rangs du Fln (dont le sulfureux responsable fondateur du Fis, Mohammed Saïd, responsable des massacres de Melouza en mai 1957 (et non de la Bleuïte comme il a été dit). Je les quitte à 20 heures car mon ami El. H m’attend.




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