® Droits réservés. Toute reproduction est interdite sans indication de la source: http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/ ® L’auteur - Ahmed HANIFI - ahmedhanifi@gmail.com _ 2005 _ 2020 - 15 ANS ! "Sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul !" Michel de Montaigne. MON SITE: http://ahmedhanifi.com
Rechercher dans ce blog
jeudi, août 28, 2008
109- Mercredi 27 aout 2008
mardi, août 26, 2008
108- «Les enfants d’Ayye» dernier roman de Fatéma Bakhaï
«Les enfants d’Ayye» dernier roman de Fatéma Bakhaï : Une histoire dont vous êtes le premier personnage!
par K. D.
Rares sont les moments où la production littéraire algérienne suspend son malaise, ses thématiques identitaires ou d’errance, et restitue au lecteur ce qu’il attend de tout bon livre : le plaisir du texte.
Le second volet de «Izuran» de Fatéma Bakhaï, renoue avec l’épisode manquant d’une littérature algérienne lisible par et pour tous, avec une histoire qu’on ne peut interrompre car commençant aux origines et se déroulant encore sous nos yeux. Publié il y a deux ans presque, «Izuran», (Racines en tamazight) aurait dû faire date dans la production littéraire algérienne. Non pas à cause de son style simple, humain, agréable comme le débit d’un conte universel, mais de son ambition fantastique de raconter l’histoire de l’Algérie à partir des nuits obscures de ses commencements et peut-être, un jour, jusqu’au moment où vous fermez le livre. L’ambition surprend un peu et pourtant cette «histoire» est déjà là comme une sorte de roman des origines, selon un cliché des analystes universitaires: cela commence avec la figure d’une féminité sans nom, aux premières pages de «Izuran» et jusqu’à la chute de Carthage et l’arrivée des premiers chevaliers arabes, apportant le nouveau credo, la nouvelle orthodoxie qui fera les splendeurs de cette terre et, au présent, ses misères de malentendus. Le livre est passionnant mais «Izuran» n’avait pas trouvé l’énorme écho attendu auprès du public par défaut de forte médiatisation et parce que la machine de promotion dans les cercles littéraires algériens fonctionne encore selon des critères de proximité, de copinage et de parrainages ciblés. Un auteur qui écrit des histoires selon l’antique mode du troubadour n’y possède aucune visibilité possible face aux polémistes, aux caciques des chapelles et aux producteurs de sens institutionnalisés. L’autre malentendu viendrait peut-être de cet amalgame entre ethnicisme et culturalisme qui prévaut lorsqu’on parle de racines, avec en surcroît, un choix de titres en amazigh pour un auteur qui revendique son algériannité et qui ne fait partie ni des «kabylismes» culturalistes, ni des cercles militantismes, ni des fervents du régionalisme primaire, mais seulement porteur d’une nationalité assumée avec ses entrées multiples. On en devine que mieux les difficultés de l’auteur à parler de l’histoire de cette terre sans se faire piéger par ses géographies mentales en concurrence. «Les enfants d’Ayye», cette ancêtre femme de tous les Algériens, est donc le second volume de cette saga, reprenant l’histoire de cette terre à partir du moment de l’arrivée des conquérants arabes, racontée avec un doigté superbement intelligent pour éviter au roman sa mise sous chapelle, et jusqu’à celui, encore plus traumatisant, de la chute de Grenade. La technique de ce roman «historique», selon les critères du genre ayant été de restituer ce passé au détail près, avec un défilé de personnages historiques marquants, vue par des personnages secondaires imaginaires mais porteurs des lourdes réalités de cette époque, ses habits, ses signes, ses préjugés. Le résultat en sera une histoire étonnement vivante, animée, capable de captiver le lecteur enfant et celui adulte en mal d’origines décryptées et libérées des mises en camisoles politiques et identitaires. Et curieusement ce sont ces personnages qui séduisent le plus dans ce roman, car incarnant des types de société et de culture dont on retrouve aujourd’hui les traces dans la société algérienne, ses clichés, ses comportements et ses préjugés. La montée du puritanisme militaro-religieux n’est pas une nouveauté pour l’Algérie, ni ses frictions frontalières, ni ses comportements de rejet/cloisonnement face aux immigrés andalous chassés de leurs terres, ni ses cuisines et ses rites culinaires, ni ses comportements sociaux les plus profonds. Tout est dans cette histoire que ne se raconte pas l’Algérie, ni officiellement, ni dans les manuels scolaires, ni même dans sa production littéraire piégée par une fausse contemporanéité abusive.
Dans «Les enfants d’Ayye», une sorte de généalogie habile fait «descendre» les générations les unes des autres, sous l’angle de drame de personnages typiques: Doria la dernière chrétienne, Hassan, la première génération de musulmans, le juif maghrébin disparu, Yazid l’auteur des lettres qui font découvrir au lecteur la Cordoue d’autrefois, les artisans visionnaires, les premiers guerriers des royaumes algériens disparus, les haines familiales, les fanatiques d’autrefois et les discrets, amoureux de retrouver Tlemcen ou en partance vers l’Orient. Le lecteur en retiendra l’époustouflant souffle, la narration captivant et surtout, comme l’affirmeront beaucoup, le sentiment d’être réconcilié avec ce passé dérobé pour causes de rigueur politique castratrice. La lecture de «Les enfants d’Ayye» ne laisse pas indifférent dans ce sens où elle permet, tout bonnement, de comprendre un peu son présent et ce, pourquoi nous traînons, comme des interrogations dans solutions, les mêmes situations que nos ancêtres. Cela permet de redécouvrir l’histoire des villes, celles des comportements et repenser l’appartenance à cette terre autrement que sous la formule de l’accident biologique et les cycles invasion/résitance. L’Algérie et le Maghreb dans son entier ayant une histoire, elle attend en quelque sorte de revivre sous la forme la plus ancienne et la plus puissante qui soit depuis toujours: le conte de nos origines, comme le faisaient les tribus d’autrefois, autour des grands feux, tournant le dos à la nuit obscure et ses angoisses pour mieux scruter l’avenir. «L’histoire de mes ancêtres n’intéresse sans doute que moi. Les autres descendants ne veulent pas la connaître. Cette histoire les gêne. Elle les oblige à se regarder sous un angle... qui les dérange!», annonce un préambule anonyme au roman. Cela explique peut-être pourquoi «Izuran» a été accueilli en silence et pourquoi «Les enfants d’Ayye» doit être absolument lu.
«Les enfants d’Ayye»
Ed: Dar El-Gharb», 345 pages
-------------------------------------------
dimanche, août 24, 2008
107- Retour a Ottawa
J ecrivais plus haut que nous avons decouvert le nord; nous sommes alles voir en effet les baleines de Tadoussac. C est absolument magnifique (baleines et fjords entre autres nature).
Le retour sur Ottawa nous l avons effectue par Montreal (une journee helas tres insuffisante) A l autre bout de l echiquier Montreal est extravagante, par ses constructions ses gens, son atmosphere. Une veritable megapole franco-americaine ou se cotoient mille et un genres dans une convivialite reelle.
mardi, août 19, 2008
106- Lecture de Nedali: Morceaux de choix
Dans une langue truculente, Mohamed Nedali nous livre les tendres émois de son jeune héros, Thami l’apprenti boucher. Sa sensualité naissante trouve ici sa première expression tant dans le maniement des chairs fraîchement égorgées que dans sa passion contrariée avec la belle Zineb. À travers l’éducation sentimentale de Thami et ses premiers élans de jeune cannibale, l’auteur esquisse une danse de vie où passion charnelle et humour nous amusent… et nous attendrissent !
« Allah, le Très-Haut, est témoin que même si mes écarts de conduite ont été nombreux, je n'ai jamais vraiment aimé qu'une femme. Et une seule. Et c'est justement l'histoire de cet amour, si unique et si vrai, que je voudrais vous raconter à ma manière - celle d'un jeune boucher de la médina, peu versé dans la science des mots et des idées. » (extrait)
« Un roman inclassable. Satire sociale, chronique ironique, conte révolté, l’œuvre baigne de surcroît dans une sensualité gourmande. Truculent. » (Robert Verdussen, La Libre Belgique, 2006)
« Observateur intrépide et exact de la société marocaine, Mohamed Nedali allie drôlerie et générosité. » (Salim Jay - Qantara)>
Ce roman a recu, en 2005, le prix du Grand Atlas preside cette annee la par Le Clezio.
Les nouvelles sont
105- Verite et Justice pour ALI
--------------------------
PARIS (AFP) - Un responsable du protocole de l'Etat algérien, commanditaire présumé de l'assassinat de l'avocat opposant algérien Ali Mecili le 7 avril 1987 à Paris et objet d'un mandat d'arrêt international, a été arrêté jeudi à l'aéroport de Marseille-Marignane et déféré vendredi devant la justice à Paris, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.
(Publicité)
Mohamed Ziane Hassani est soupçonné d'être le commanditaire de cet assassinat qui aurait été exécuté par Abdelmalek Amellou, un petit truand algérien. Les mandats d'arrêt visant ces deux hommes avaient été signés le 7 décembre 2007 par le juge parisien Baudoin Thouvenot.
Cet Algérien "a été arrêté à Marseille-Marignane à l'arrivée d'un vol en provenance d'Alger", selon une source policière à Marseille.
"Il a été arrêté hier (jeudi) à Marseille-Marignane par la Police aux frontières (PAF), il a été déféré aujourd'hui (vendredi) au parquet de Paris et présenté au juge Thouvenot" en charge de l'instruction de cette affaire, a indiqué à l'AFP une source judiciaire à Paris.
"Le mandat d'arrêt vaut mise en examen", a précisé cette même source, ajoutant que Mohamed Ziane Hassani devait être présenté dans la soirée devant un juge des libertés et de la détention (JLD).
De son côté, le parquet a requis un non-lieu vendredi sur le mandat d'arrêt, auquel il s'était déjà opposé en décembre 2007 estimant que sa délivrance ne "s'imposait pas".
M. Hassani "était porteur d'un passeport diplomatique mais n'est pas inscrit sur la liste des personnes jouissant de l'immunité diplomatique", a-t-on appris de source policière.
"Il a tenté de faire jouer une question d'homonymie avec les policiers de la PAF puis avec le procureur d'Aix-en-Provence sans succès", a-t-on raconté de même source.
M. Hassani, interpellé jeudi après-midi a été brièvement écroué dans le sud de la France avant son transfert à Paris.
"L'instruction avait abouti à un non lieu en 1993, déjà requis à l'époque par le parquet, mais les parties civiles avaient fait appel et la chambre de l'instruction (de la cour d'appel) avait décidé de reprendre l'enquête", a expliqué à l'AFP une source proche du dossier.
Selon cette source, le livre "Un crime d'Etats, l'affaire Mecili" publié en avril 1993 par le journaliste Michel Naudy a mis au jour "deux nouveaux témoins et le nom de Hassani est apparu à cette époque".
En 2007, le juge Thouvenot a délivré des mandats d'arrêt, contre lesquels a requis le parquet, estimant qu'il n'y avait pas assez d'éléments. Ces dernières réquisitions de non lieu ont été prises en juin 2008", selon une source proche du dossier.
L'avocat de Mecili, Me Antoine Comte, n'a pu être joint vendredi soir.
Ali Mecili, exilé en France en 1965, a été assassiné le 7 avril 1987 à l'âge de 47 ans de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris.
Dès l'annonce du décès de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, l'un des chefs historiques de l'indépendance algérienne, alors en exil en Suisse, avait accusé "les services spéciaux algériens "d'avoir commandité cet assassinat.
M. Mecili faisait office de porte-parole d'Aït Ahmed, chef de file du Front des Forces socialistes (FFS, opposition) et l'un des principaux opposants au régime d'Alger.
Ali Mecili avait joué un rôle important entre Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, qui avait fondé en décembre 1985 à Londres un "Front uni des forces opposées" au président Chadli Benjedid.
Pour Ben Bella, il ne faisait pas de doute que le meurtre du défenseur des droits de l'homme avait été "télécommandé par Alger".
AFP - Samedi 16 août, 12h13
PARIS (AFP) - Un responsable du protocole au ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hassani, soupçonné d'avoir commandité l'assassinat à Paris en 1987 de l'opposant Ali Mecili, a été mis en examen vendredi pour "complicité d'assassinat", a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Cet homme, contre lequel avait été délivré en décembre 2007 un mandat d'arrêt international et qui a été arrêté jeudi à l'aéroport de Marseille-Marignane, a été remis en liberté par un juge des libertés et de la détention et placé sous contrôle judiciaire, selon cette même source.
Le parquet, qui avait requis contre une mise en examen, n'a pas été en mesure de préciser si ce contrôle judiciaire imposait à Mohamed Ziane Hassani de rester sur le territoire français avant une prochaine convocation "fin août" chez le juge d'instruction Baudouin Thouvenot.
Mohamed Ziane Hassani est soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat de l'avocat algérien Ali Mecili, exécuté en avril 1987 à Paris par Abdelmalek Amellou, un petit truand algérien.
Ali Mecili, exilé en France en 1965, avait été assassiné le 7 avril 1987 à l'âge de 47 ans de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris.
Dès l'annonce du décès de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, l'un des chefs historiques de l'indépendance algérienne, alors en exil en Suisse, avait accusé "les services spéciaux algériens" d'avoir commandité cet assassinat.
L'avocat de la famille Mecili, Me Antoine Comte, a exprimé auprès de l'AFP sa satisfaction. "C'est une bonne nouvelle mais il ne faut pas qu'il se produise ce qu'il s'est déjà produit dans ce dossier, à savoir l'expulsion vers l'Algérie de suspects avant qu'ils puissent être jugés en France. La justice doit passer en France dans cette affaire", a estimé Me Comte.
M. Mecili faisait office de porte-parole d'Aït Ahmed, chef de file du Front des Forces socialistes (FFS, opposition) et l'un des principaux opposants au régime d'Alger.
Ali Mecili avait joué un rôle important entre Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne, qui avait fondé en décembre 1985 à Londres un "Front uni des forces opposées" au président Chadli Benjedid.
Pour Ben Bella, il ne faisait pas de doute que le meurtre du défenseur des droits de l'Homme avait été "télécommandé par Alger".
L'instruction menée en France avait abouti à un non-lieu en 1993, déjà requis à l'époque par le parquet, mais les parties civiles avaient fait appel et la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait décidé de reprendre l'enquête.
Le nom de ce chef des cérémonies au service du protocole du ministère des Affaires étrangères algérien était apparu dans le livre "Un crime d'Etats, l'affaire Mecili", publié en avril 1993 par le journaliste Michel Naudy, qui avait mis au jour deux nouveaux témoins.
------------Ajouté samedi 28 02 2009---------------------------------Affaire Ali Mecili: Mohammed Ziane Hasseni peut quitter la France
AP | 27.02.2009 | 15:58
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a partiellement levé vendredi le contrôle judiciaire de Mohammed Ziane Hasseni et a autorisé ce diplomate algérien soupçonné d'avoir commandité le meurtre de l'opposant Ali Mecili en 1987 dans la capitale française, à quitter la France, a-t-on appris de source judiciaire.
Pour Me Antoine Comte, l'avocat de la famille Mecili, il s'agit d'un "enterrement" de cette affaire, car le diplomate désormais libre de ses mouvements, ne reviendra certainement pas en France de son plein gré, même si le contrôle judiciaire lui impose toujours de se rendre aux convocations du juge d'instruction et lui interdit de se rendre en Allemagne.
Le diplomate Mohammed Ziane Hasseni a été arrêté le 14 août à l'aéroport de Marseille-Provence en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par un juge d'instruction parisien. Sa mise en examen pour "complicité d'assassinat" a été confirmée le 14 octobre dernier par la cour d'appel. Il était placé sous contrôle judiciaire, ne pouvait pas quitter la France et devait se présenter une fois par semaine au commissariat.
L'avocat Ali Mecili, alors âgé de 47 ans, avait été assassiné de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris le 7 avril 1987. De nationalité française, il se prénommait en réalité André, mais avait changé de prénom lorsqu'il avait été recruté comme agent de renseignement de la Sécurité militaire algérienne, pays dont il avait aussi adopté la nationalité.
Un mandat d'arrêt international a aussi été lancé en décembre 2007 contre l'assassin présumé, Abdelmalek Amellou. "Interpellé dès le mois de juin 1987, (Abdelmalek Amellou), trouvé porteur d'un ordre de mission de la Sécurité militaire algérienne, a été expulsé en urgence absolue en Algérie et ainsi soustrait à la justice française", a rappelé la veuve de l'opposant, Anne Mecili en octobre dernier.
Le juge d'instruction Baudoin Thouvenot avait clôturé en 2008 son instruction après avoir délivré le 7 décembre 2007 deux mandats d'arrêt internationaux, visant M. Hasseni et l'assassin présumé Abdelmalek Amellou. Le parquet s'était opposé à cette démarche.
Un premier non-lieu avait été prononcé en 1993 par un autre juge d'instruction en charge du dossier. Ce non-lieu avait été infirmé par la suite après un appel formé par la partie civile, relançant ainsi l'enquête qui a provoqué des tensions entre la France et l'Algérie. AP
____________
http://www.rue89.com/2009/03/02/affaire-mecili-alger-recupere-un-agent-la-raison-detat-triomphe
Affaire Mécili : Alger récupère un agent, la raison d'Etat triomphe
Par José Garçon | Journaliste | 02/03/2009 | 14H34
Six mois auront finalement suffi à l’Algérie pour récupérer l’un de ses agents Mohamed Ziane Hasseni, organisateur présumé de l’assassinat en avril 1987 à Paris d'Ali Mécili, porte-parole de l’opposition algérienne.
Vendredi, la chambre d’instruction de la cour d'appel de Paris a en effet autorisé ce diplomate algérien, pourtant mis en examen pour "complicité d’assassinat", à quitter la France en levant partiellement le contrôle judiciaire auquel il était soumis depuis son arrestation le 14 août dernier à l'aéroport de Marseille.
Ainsi, à vingt-deux ans d’écart, la justice et l’Etat français bégayent littéralement. En 1987 en effet, Paris avait renvoyé en procédure "d’urgence absolue" à Alger l’assassin de Mécili Abdelmalek Amellou sans même qu’il ait été présenté devant un juge d’instruction. Antoine Comte, avocat de la famille Mécili, s'indigne:
"C’est une page sombre, une de plus, de la justice française. C’est la deuxième fois qu’on renvoie des responsables de ce meurtre à Alger. Autant dire qu’on tue Ali Mécili pour la troisième fois."
Deux décennies plus tard, le "traitement politique" de cette affaire est tout aussi cynique et transparaît dans un double et incroyable réquisitoire du ministère public dont Rue89 a eu connaissance.
"Paris enterre l'affaire Mécili"
A cinq jours d’intervalle en effet, deux réquisitoires identiques au mot et à la virgule près, portant la même signature, ont abouti à une décision radicalement différente! Le premier, daté du 12 février 2009, conclut que la levée du contrôle judiciaire réclamée par les avocats de Ziane Hasseni n’a pas lieu d’être. Le second, daté du 17 février, autorise cette levée...
Un tour de passe passe dénoncé par Antoine Comte:
"Les mêmes causes et les mêmes motifs font que, dans un cas, Ziane Hasseni doit rester en France et que, dans l’autre, il peut quitter le territoire et rentrer en Algérie. En réalité, Paris enterre cette affaire car l’organisateur présumé du meurtre de Ali Mécili ne reviendra certainement pas en France de son plein gré, même si le contrôle judiciaire lui impose toujours de se rendre aux convocations du juge d'instruction."
Cet épisode pourrait prêter à rire s’il ne s’agissait du meurtre en France, sur ordre des services secrets algériens, d’un avocat français, véritable cheville ouvrière de l’opposition algérienne démocratique. Il prouve que face aux pressions des autorités algériennes, Paris finit toujours par céder. Or celles-ci se sont fortement accélérées ces dernières semaines, signe qu’Alger, habitué à jouir d’une totale impunité de la part de son partenaire français, s’impatientait de voir un processus judiciaire suivre trop longtemps son cours.
Les notes verbales au Quai d’Orsay se sont ainsi succédées. Le chef de la diplomatie algérienne a rencontré "en urgence" à Paris son homologue français Bernard Kouchner, tandis que se multipliaient dans la presse algérienne les menaces que cette "prise d’otage d’un diplomate ait des conséquences graves sur les relations algéro-françaises", comprendre notamment sur la participation de l’Algérie à l’Union pour la Méditerranée.
Le chantage de l'Algérie
Pire: Abdelaziz Bouteflika, qui devait se rendre à Paris avant l’élection présidentielle algérienne d’avril prochain, renvoyait sans explication cette visite à plus tard!
Ces pressions ont fini par porter puisque la levée du contrôle judiciaire de Ziane Hasseni aura eu lieu sans même attendre que soient connus les résultats d’une analyse graphologique ou que Hasseni soit confronté par vidéo-conférence à un témoin capital et dissident militaire algérien, Mohamed Samraoui. Réfugié en Allemagne, ce dernier avait formellement reconnu en Mohamed Ziane Hasseni un certain "capitaine Hassani" qui, en sa présence, avait versé à Amellou, le tueur de Mécili, une partie de l’argent de son "contrat" dans un hôtel algérien à l’été 1987.
Ce sont cette homonymie supposée et une sombre histoire de lieu de naissance qui ont été le leitmotiv d’Alger et de Ziane Hasseni pour nier tout rapport entre lui même et l’organisateur du meurtre de Mécili.
L’autorisation de quitter la France qui lui a été accordée anéantit quoi qu’il en soit vingt ans d’efforts de la défense de la famille de l’opposant algérien et du juge français Baudoin Thouvenot dont la ténacité et l’intégrité ont permis l’arrestation de l’agent d’Alger.
Le 7 décembre 2007 en effet, ce juge avait émis, déjà contre l’avis du parquet, un mandat d’arrêt international contre le tueur Amellou -qui coule des jours heureux en Algérie-, et contre son officier traitant, le "capitaine Hassani" devenu au début des années 1990 le diplomate Mohamed Ziane Hasseni.
Le 20 février dernier, au cours de l’audience où Hasseni réclamait l’autorisation de quitter le territoire, le représentant du ministère public n’a pas fait mystère du caractère politique de toute cette affaire. Arguant qu’"au vu du dossier", il avait estimé que Hasseni devait rester en France pour y être confronté à Mohamed Samraoui, il expliquait son revirement par le fait que s’agissant d’un "dossier suivi", il l’avait "transmis" à sa hiérarchie.
Ce joli euphémisme explique comment l’affaire Mécili a été, une fois de plus, renvoyée dans le trou noir où deux raisons d’Etat s’évertuent à la maintenir depuis deux décennies.
http://www.rue89.com/2009/03/02/affaire-mecili-alger-recupere-un-agent-la-raison-detat-triomphe
A lire aussi sur Rue89
► Affaire Mécili: vingt ans après, la fin de l'impunité?
► Affaire Mecili : la France couvre l'officiel algérien mis en cause
► Lettre ouverte à Sarkozy : l'affaire Mécili contre la raison d'Etat, par Annie Mecili
Ailleurs sur le Web
► Le dossier de l'affaire Mécili, sur Algéria-Watch
► Affaire Mecili : Alger menacerait Paris de représailles, sur RFI.fr
► Affaire Mécili : réaction officielle à Alger, sur lematin.dz
Bakchich, 10 mars 2009 | par La princesse enchantée
http://www.bakchich.info/Affaire-Mecili-Bouteflika.html
La diplomatie algérienne a étrangement peu couiné lors de l’arrestation à Marseille d’un diplomate algérien dans le cadre de l’affaire Mécili, en août dernier… Des manœuvres politiques étaient en cours à Alger.
Encore un rebondissement dans l’affaire Mécili, du nom de cet opposant algérien assassiné devant son domicile parisien le 7 avril 1987. Le 27 février dernier, la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a partiellement levé le contrôle judiciaire qui frappe un diplomate algérien mis en examen pour « complicité d’assassinat » dans le cadre de l’affaire Mécili, l’autorisant ainsi à rentrer dans son pays s’il le désire.
Mohamed Ziane Hasseni est le directeur du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères en charge du cérémonial. Il a été arrêté le 14 août 2008 à l’aéroport de Marseille alors qu’il se rendait en France pour un voyage privé. En effet, en décembre 2007, le juge alors en charge de cet épineux dossier, Baudouin Thouvenot, avait délivré un mandat d’arrêt contre un certain capitaine Hassani pouvant également répondre à l’identité de Mohamed Ziane Hassani ou Hasseni. Depuis son arrestation, le diplomate, qui n’a jamais changé de version, affirme ne pas être la personne recherchée et se dit victime d’une homonymie.
La diplomatie algérienne muette
Comme Bakchich l’a déjà raconté, très vite après l’arrestation de Mohamed Ziane Hasseni, plusieurs échanges discrets entre autorités françaises et algériennes ont suivi : coup de fil du Premier ministre Ahmed Ouyahia à Rachida Dati et, suite à des pressions en tous genres, ouverture la nuit du centre de détention français où le diplomate était embastillé pour que le consul général d’Algérie puisse lui rendre visite.
Si la diplomatie algérienne s’active en coulisses dans les heures et les jours qui suivent l’arrestation de Mohamed Ziane Hasseni, elle reste par contre publiquement muette. Or, Alger a pour habitude de méchamment étriller l’ancien pays colonisateur dans le cadre d’affaires sensibles. Et pas seulement.
On se souvient par exemple des déclarations antisémites, en novembre 2007, du ministre des Moudjahidines, Mohamed Cherif Abbès, toujours en poste. A quelques jours de l’arrivée de Nicolas Sarkozy en Algérie pour une visite officielle, il s’en était pris dans la presse aux « origines du président français » avant de déclarer que les « véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir » est « le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France » !
En ce qui concerne l’arrestation de Mohamed Ziane Hasseni, il faudra attendre dix jours — soit le 24 août 2008 — pour que les autorités algériennes réagissent enfin officiellement. D’une manière on ne peut plus modérée : au détour d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion du conseil de gouvernement, le ministre de la Communication Abderrachid Boukerzaza a qualifié « d’incident regrettable » l’arrestation du diplomate qui « a été victime d’un traitement humiliant de la part de la police française ».
Manœuvres dans les coulisses d’El Mouradia
Pour ce haut-fonctionnaire algérien qui souhaite garder l’anonymat, ce silence assourdissant n’a rien d’étonnant et relève de la volonté du président Abdelaziz Bouteflika qui a la main haute sur les affaires diplomatiques et notamment celles concernant la France. « Les diplomates du ministère des Affaires étrangères ont vite rédigé un communiqué dénonçant l’arrestation en France de leur collègue mais la présidence en a empêché la diffusion » affirme-t-il. Pour des raisons de politique politicienne qui feraient de Mohamed Ziane Hasseni une victime collatérale de jeux d’influence algéro-algériens au sommet de l’Etat.
A l’été 2008, le président Bouteflika a réussi depuis plusieurs mois déjà à rallier les différents acteurs du pouvoir algérien à l’idée de son troisième mandat qu’il a officiellement obtenu lors de la révision de la Constitution en novembre 2008. Mais, selon plusieurs témoins privilégiés, l’ancien homme fort des années 90, le général Larbi Belkheir, n’est pas de cet avis. Il a été envoyé en exil doré au Maroc en 2005 par Bouteflika qui l’a nommé ambassadeur d’Algérie au royaume chérifien et lui tient rancœur.
Faire taire le général Larbi Belkheir
« Dans ce contexte, le président Bouteflika voulait faire taire Larbi Belkheir » explique un homme d’affaires bien au fait des joutes au sein du sérail algérien. Car, depuis quelque temps, le général, qui souffre d’une maladie rare des poumons, milite en coulisses contre le prolongement du bail de Bouteflika à El Mouradia, le palais présidentiel.
« Alors que c’est lui qui a fait Bouteflika président en 1999, il disait qu’il le déferait et organisait des petites réunions pour rallier les gens à son point de vue » explique un témoin. « Abdelaziz Bouteflika est un tacticien machiavélique. Il ne lui a pas échappé qu’une absence de réaction officielle de l’Algérie suite à l’arrestation du diplomate ne manquerait pas de jeter le trouble et de remettre l’assassinat d’Ali Mécili et ses commanditaires sur le devant de la scène en excitant des journalistes français prompts à montrer du doigt les généraux algériens. En 1987, le général Larbi Belkheir occupait un poste clé puisqu’il était le chef de cabinet du président Chadli… ».
Il faut savoir que dans une interview accordée au Nouvel Observateur en juin 2001, Hichem Aboud, un ancien chef de cabinet du directeur de la Sécurité militaire aujourd’hui réfugié en France, affirmait que l’assassinat d’Ali Mécili avait été commandité par la présidence algérienne de l’époque : « J’étais chargé du dossier du Moyen-Orient au cabinet du général Lakhal Ayat, le directeur central de la Sécurité militaire. (…) Le général Ayat a eu une réunion à la présidence avec Larbi Belkheir, qui était à l’époque directeur de cabinet du président Chadli. Des instructions lui ont alors été données pour monter une opération contre Mécili » a-t-il déclaré.
Encore et toujours de la sobriété
Toujours est-il que le général Belkheir a perdu la partie face au président Bouteflika. Comme Bakchich l’a révélé le 1er novembre 2008, il a dû quitter Paris (où, affaibli par la maladie, il se faisait soigner) pour rentrer à Alger le 30 octobre dernier : il était prévu qu’il soit entendu le lendemain par le juge Thouvenot dans le cadre de l’affaire Mécili…
La diplomatie algérienne tenue d’une main de fer par Abdelaziz Bouteflika et la présidence est-elle pour autant devenue plus virulente publiquement au sujet du maintien sous contrôle judiciaire de Mohamed Ziane Hasseni et des lenteurs de la justice française que dénonce allègrement la presse algérienne ? Que nenni !
Plutôt que de se fendre d’une déclaration solennelle, voire de convoquer l’ambassadeur de France à Alger pour protester en bonne et due forme, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Médelci, a privilégié une communication par dépêches de l’APS, l’agence de presse officielle algérienne, interposées.
Par exemple, le 23 décembre 2008, Médelci s’est sobrement interrogé en ces termes : « nous ne comprenons pas pourquoi la justice française n’a pas pris la décision de non-lieu » avant de déclarer que Mohamed Ziane Hasseni « n’a rien à voir avec l’affaire pour laquelle il est mis en cause ». Faut-il comprendre que cette surprenante mansuétude signifie maintenant qu’un soutien public de Nicolas Sarkozy à la réélection d’Abdelaziz Bouteflika programmée pour avril 2009 serait le bienvenu ?
Justice française : l’avocat de la famille Mécili voit rouge
La famille d’Ali Mécili attend la vérité sur son assassinat depuis maintenant vingt-deux longues années. Pour leur avocat, Antoine Comte, le fait que la justice française accepte que Mohamed Ziane Hasseni puisse rentrer dans son pays est « la troisième fois que l’on tue Mécili ».
En juin 1987, soit deux mois après l’assassinat de l’opposant, le tueur présumé, Abdelmalek Amellou, est arrêté par la police française mais expulsé sans vergogne en « urgence absolue » vers Alger par le duo Charles Pasqua-Robert Pandreau, respectivement ministre de l’Intérieur et responsable de la Sécurité publique. Ils n’attendront même pas la fin de la garde-à-vue du tueur présumé !
Par ailleurs, maître Comte relève que le contrôle judiciaire de Mohamed Ziane Hasseni a été partiellement levé avant même que ne soient communiquées au juge les conclusions d’une analyse graphologique effectuée à partir d’un ordre de mission de la sécurité militaire algérienne trouvée sur l’assassin présumé. Autre bizarrerie dénoncée par l’avocat : à ce jour, la justice n’a pas organisé une confrontation entre le diplomate et son unique accusateur, Mohamed Samraoui, un gradé algérien réfugié politique en Allemagne.
Ce dissident a en effet affirmé en 2003 au juge Thouvenot que le diplomate était le fameux « capitaine Hassani » qui, en sa présence, avait versé à Amellou une partie de l’argent du contrat en Algérie, à l’été 1987.
« Samraoui a dit qu’il ne pouvait pas venir en France car il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international délivré par Alger. Pourquoi, alors, ne pas organiser une confrontation par visio-conférence avec Mohamed Ziane Hasseni ? », s’interroge maître Comte.
Enfin, comme l’avocat l’a révélé à Rue89, « à cinq jours d’intervalle, deux réquisitoires identiques au mot et à la virgule près, portant la même signature, ont abouti à une décision radicalement différente ! » Le premier, du 12 février 2009, concluait que la levée du contrôle judiciaire n’était pas d’actualité. Le second, du 17 février, donne son feu vert à cette levée.
Décidément, vingt-deux ans après les faits, les voies de la justice française sur l’affaire Mécili demeurent impénétrables. Quand à Mohamed Ziane Hasseni, selon l’AFP, le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a indiqué que depuis la levée partielle de son contrôle judiciaire, il préférait rester en France jusqu’à son acquittement. La justice doit, elle, encore se prononcer sur son sort.
samedi, août 16, 2008
104- New York
dimanche, août 10, 2008
103- Mahmoud Darwich est mort
Le poète palestinien Mahmoud Darwich s'est éteint dans un hôpital américain
AFP - Samedi 9 août, 22h41
WASHINGTON (AFP) - Mahmoud Darwich, considéré comme l'un des des plus grands poètes du monde arabe, qui souffrait de maladie cardiaque, est décédé samedi aux Etats-Unis dans un hôpital de Houston, où il avait subi une intervention chirurgicale.
"M. Darwich est décédé à 13H35 locales" (18H35 GMT), a indiqué sans autre précision à l'AFP Ann Brimberry, porte-parole du Memorial Hermann-Texas Medical Center à Houston (sud) où il avait été admis.
Mahmoud Darwich se trouvait dans un état critique à la suite d'une intervention chirurgicale, avait expliqué plus tôt un autre responsable de cet établissement.
Selon des proches du poète, ce dernier avait subi une opération à coeur ouvert mercredi dans ce même hôpital et se trouvait sous assistance respiratoire à la suite de complications. Il avait déjà subi deux opérations du coeur en 1984 et 1998.
A Amman, l'ambassadeur palestinien a indiqué à l'AFP que le président palestinien Mahmoud Abbas allait envoyer un avion aux Etats-Unis pour rapatrier la dépouille du poète.
"Un avion présidentiel s'envolera pour Houston ce soir ou demain (dimanche) matin pour ramener la dépouille de Darwich à Amman sous 48 heures", a dit Atallah Kheiry, précisant que le corps serait ensuite acheminé à Ramallah, en Cisjordanie.
Dans le même temps, des responsables palestiniens, sur ordre de M. Abbas, vont demander aux autorités israéliennes que le défunt puisse être enterré dans sa Galilée natale, a-t-on précisé de même source.
Considéré comme l'un des plus grands poètes arabes de sa génération, Mahmoud Darwich est né en 1941 à Al-Birweh, en Galilée, alors en Palestine sous mandat britannique et aujourd'hui dans l'Etat d'Israël.
Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, ce village est rasé et ses habitants forcés à l'exil.
La famille Darwich s'enfuit au Liban, où elle restera un an, avant de rentrer clandestinement en Israël avec un statut précaire.
Au début des années 1970, il choisit l'exil. Il part pour Moscou étudier l'économie politique puis Le Caire en 1971.
A Beyrouth, en 1973, il travaille comme rédacteur en chef au Centre de recherche palestinien de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), rejoignant l'organisation alors en guerre avec Israël.
Après la guerre israélienne au Liban durant l'été 1982, qui a forcé la direction de l'OLP à trouver refuge à Tunis, Darwich reprend la route de l'exil: Le Caire, Tunis puis Paris.
En 1993, il démissionne de l'OLP pour protester contre les accords d'Oslo, estimant qu'ils n'apporteront pas une "paix juste" pour les Palestiniens.
En 1995, après l'avènement de l'Autorité palestinienne, il rentre sur sa terre: la bande de Gaza puis Ramallah.
En mai 1996, il est autorisé à fouler le sol d'Israël pour la première fois depuis son exil afin d'assister aux funérailles de l'écrivain arabe israélien Emile Habibi.
En juillet 2007, lors d'un récital donné en Israël, il ironise sur la prise du contrôle du mouvement islamiste Hamas de la bande de Gaza. "Nous avons triomphé. Gaza a gagné son indépendance de la Cisjordanie. Un seul peuple a désormais deux Etats, deux prisons qui ne se saluent pas. Nous sommes des victimes habillées en bourreaux", dit-il avec amertume.
Le poète critique également la "mentalité israélienne de ghetto" et la politique israélienne qui empêche la création d'un Etat palestinien viable.
Au festival des musiques du monde à Arles (sud-est de la France) en juillet dernier, il confiait préférer les thèmes universels de l'amour, la vie, la mort à ceux purement politiques de ses débuts et vouloir être lu "comme un poète", "pas comme une cause".
***
***
Qui l'a supprimée?
Lire ici meme a ``16 decembre 2006`` :
http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.com/2006/12/posie-mahmoud-darwich.html
***
vendredi, août 08, 2008
102- Vendredi 08 aout 2008: les pieds sous la table
Nous passons pres de Mexiko, traversons Pulaski et Watertown. Enfin nous prenons l autoroute jusqu a la frontiere et Ottawa notre ville refuge ( plus exactement Gatineau. La premiere se trouve dans l Ontario, la seconde a Quebec. Pourtant juste un pont les separe, le pont Alexandra. Nous sommes vendredi 8. Les jeux de Pekin ont commence, nous en avons suivi l ouverture quelques temps, les pieds sur la table basse, le coeur leger.
mercredi, août 06, 2008
101- Mercredi 6 aout; vers les Falls
mardi, août 05, 2008
100- Mardi 4, Ottawa suite
99- Comme Christophe Colomb et Cartier
(suite au prochain numero)