Avant de vous proposer l’extrait N 05, rappel de l’objet du
roman puis des résumés précédents
Qu’est-ce que ce roman, LE CHOC DES OMBRES ? :
LE CHOC
DES OMBRES (Editions Incipit en W, novembre 2017) relate la défaite de la
fraternité, de notre humanité. C’est l’histoire de deux personnes Charly et
Larbi, de deux idéologies que tout sépare ou presque sauf l’essentiel, la
haine. L’un est juif, l’autre musulman. Mimoun PINTO, dit Charly est né à Oran
Il grandit dans la haine du musulman, de « l’Arabe ». Sa haine des
Arabes et des musulmans le conduira jusqu’à Sabra et Chatila (Liban)
« pour éradiquer la vermine palestinienne » ; en France lors des
grandes révoltes des banlieues de 2005, à la tête d’un groupe d’agitateurs au
profit d’intérêts étrangers, Charly attise le feu… comme il le fait
régulièrement dans le cadre de ses émissions radio, car Charly est aussi
journaliste dans une importante station franco-luxembourgeoise.
Larbi est fils de Messaoud El-Bethioui et de Denise
France et petit-fils de Kada, un héros de la bataille de Provence. Comme son
père il est né en France. Il grandit à Clichy-sous-Bois entre larcins et
agressions… L’assassinat de son grand-père et la mort la même année de ses amis
Bouna et Zyed, foudroyés par un arc électrique de vingt mille volts, vont
bouleverser sa vie. Dans un Centre éducatif fermé où il purge une peine de
plusieurs mois, Larbi fait la connaissance de Tarik qui lui ouvre les yeux sur
un monde qui lui était jusque-là étranger, « un jour je t’offrirai les
recommandations de Sa Bienveillance le cheikh Abdul-Aziz-Ibn Abdullah Ibn Bâz,
et celles de cheikh Saleh Ibn Fawzan Ibn Abdillah Al Fawzan, tu verras, c’est
formidable… rejoins-nous à la mosquée El-Nour de Belleville »…
Du cœur de l’un et de l’autre, de Charly comme
de Larbi, sourd une haine qui se développera jusqu’à son paroxysme.
1_ Résumé de l’extrait 1 (pages 1 à 20):
Mardi 15 août 1944 : Kada El Bethioui, tirailleur
algérien, traverse la Méditerranée à bord d’un navire de guerre pour participer
à la libération du sud de la France.
Nov 1961 : L’indépendance de l’Algérie est proche. La
famille Pinto quitte Oran, sa ville natale pour aller s’installer à Marseille,
provisoirement. Gaston ne dit rien à personne, hormis sa famille, de sa
décision d’abandonner le pays, pas même à son employeur. Les enfants (Mimoun,
Yacoub, Yvette), leurs parents (Gaston, Dihia), Habiba (leur grand-mère
paternelle) et Zohar et Ginette (leurs grands-parents maternels) se trouvent
sur le paquebot Le Ville d’Oran. Mimoun se souvient du cimetière où l’emmenait
son père Gaston. Ils priaient notamment sur la tombe du grand-père. C’est en
son souvenir que le jeune Pinto est appelé Mimoun.
(L’extrait N1 se trouve ici :
2_ Résumé de l’extrait 2 (pages 21 à 31):
Les Pinto sont à bord du bateau qui les emmène d’Oran à
Marseille.
Durant les années trente – quarante, la haine des juifs
dans la communauté des pieds-noirs est semblable à celle des métropolitains.
Le grand père de Mimoun (Charly) Pinto dont il porte le
même prénom, est assassiné le 9 septembre 1941 devant la grande synagogue
d’Oran. Gaston rappelle périodiquement cette agression à son fils Charly
« pour ne pas oublier ». Il n’hésite pas à lui montrer l’article que
l’Écho d’Oran qui accuse « six Arabes ».
(L’extrait N2 se trouve ici :
3_ Résumé de l’extrait 3 (pages 32 à 49):
Nous sommes dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961. Kada se
cache dans une canalisation à Nanterre. Il attend la levée du jour pour rentrer
chez lui. Son corps est endolorie et recouvert de plaies. La réaction des
forces de l’ordre contre les manifestants fut extrêmement violente.
Après la fin de la guerre contre le régime Allemand, Kada
est retourné chez lui à Bethioua en Algérie. La vie y est très difficile, la
misère est répandue chez les autochtones. Moins de dix ans après la fin de la
grande guerre, il revient en France pour y travailler. Il est hébergé par son
cousin, à Nanterre. En novembre 1954, le FLN déclenche la guerre contre la
France coloniale. Il appelle les Algériens de Paris et sa région à manifester
le 17 octobre 1961.
Au petit matin, Kada rejoint sa baraque où l’attend son
épouse Khadra, qui le reconnaît à peine.
(L’extrait N3 se trouve ici :
3_ Résumé de l’extrait 4 (pages 50 à 62) :
Les Pied-noirs sont mal accueillis à Marseille. Gaston est
désemparé, il se sent rejeté par Marseille. Lorsqu’il apprend que les commanditaires de
l’assassinat de son ami Chakroun ne sont pas « des Arabes » mais des
membres du « Front national français », Gaston est bouleversé. Il
décide alors de faire la alya, quitter le France pour Israël. Lorsqu’il en
fait part aux agents des services sociaux, ils lui proposent de rejoindre le flot
des juifs au Grand Arenas jusqu’au départ.
A l’école du
Petit Nanterre où ils sont scolarisés depuis cette rentrée 1962-1963, Messaoud et
son frères Hadj El-Khamis sont moqués
par leurs camarades. Leurs parents ont emménagé depuis peu dans un logement de la Cité de transit des grands
prés.
Dans le camp Arenas, Mimoun n’est pas trop dépaysé.
À Oran il se rendait bien avec ses camarades à la grande basura de P’tit-lac pour y passer des heures entières. Parfois ils
descendent au centre de Marseille.
(L’extrait N4 se trouve ici : http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.fr/2018/01/588-le-choc-des-ombres-extrait-n-04.html)
Aujourd'hui extrait 5 (pages 63 à 78):
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire