Il est 11 heures.
Le temps est au beau fixe. Meilleur que ces deux derniers jours. Je suis dans un Cyber à Béthioua. Spacieux, propre (on n'y fume pas). Je suis arrivé ce matin d'Oran, accompagné par Sen. chez qui j'ai passé la nuit.Hier j'ai tourné en ville. J'ai failli ne pas pouvoir échanger mes euros, car les banques ferment très tôt (depuis la nuit des temps et cela est incompréhensible): 15 heures 30 ! J'ai eu de la chance avec la BNP-Paribas qui ferme un quart d'heure plus tard. J'étais le troisième et dernier client, le change n'a pas duré plus de cinq minutes, mais j'ai dû attendre plus de 45 minutes avant de passer. Et tout cela pourquoi? Because les deux gars qui me devançaient étaient venus avec de gros "sacs Tati" bourrés de dinars. Direction quelques librairies sans rater la plus importante (mais hélas trop exigüe librairie Bensmaïn). J'y achète deux livres: a) un recueil de nouvelles de Hamid Ali-Bouacida, ''Cinq dans les yeux de Satan'', 127 pages, mars 2007 chez Casbah éditions; b) un petit livre de 126 pages dont 79 d'études et 30 d'extraits de romans de Maïssa Bey et 13 pages de critiques sur les ouvrages de l'écrivain, son titre: ''Maïssa Bey, l'écriture des silences'' écrit par Bouba Mohammedi Talbi (elle enseigne la littérature à Alger), aux éditions du Tell, mai 2007. Sur l'avenue Loubet je prends un verre chez Marcel en pensant aborder l'un des deux livres. A la troisième minute mes voisins de table m'invitent à converser littérature: Maïssa Bey, Victor Hugo, La Fontaine, Freud même... Je change de lieu. Au bar des Victoires je rencontre Berr. un vieil ami des années 70. avocat de son état depuis 20 ans (anciennement sociologue. La socio ça ne rapporte que des clopinettes). Je prends le 11 puis le 51 jusqu'aux nouveaux bâtiments AADL. Passe la nuit chez Sen.Je rentrerai au camp après la lecture des journaux.
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