C’est extra
Une robe de cuir comme un fuseau
Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C´est extra
Un Moody Blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d´la musique en bas des reins
Ce jazz qui d´jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C´est extra
Ces mains qui jouent de l´arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d´un violon
Et cette chair que vient troubler
L´archet qui coule ma chanson
C´est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu´on n´attend plus
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C´est extra
Les Moody Blues qui s´en balancent
Cet ampli qui n´veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
C´est extra
C´est extra
C´est extra
C´est extra
Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C´est extra
Un Moody Blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d´la musique en bas des reins
Ce jazz qui d´jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C´est extra
Ces mains qui jouent de l´arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d´un violon
Et cette chair que vient troubler
L´archet qui coule ma chanson
C´est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu´on n´attend plus
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C´est extra
Les Moody Blues qui s´en balancent
Cet ampli qui n´veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
C´est extra
C´est extra
C´est extra
C´est extra
On : fr.lyrics-copy.com
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Avec le temps
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
On oublie le visage et l´on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c´est pas la peine d´aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c´est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
L´autre qu´on adorait, qu´on cherchait sous la pluie
L´autre qu´on devinait au détour d´un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D´un serment maquillé qui s´en va faire sa nuit
Avec le temps tout s´évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
Même les plus chouettes souv´nirs ça t´as une de ces gueules
A la gal´rie j´farfouille dans les rayons d´la mort
Le samedi soir quand la tendresse s´en va toute seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
L´autre à qui l´on croyait pour un rhume, pour un rien
L´autre à qui l´on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l´on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l´on s´traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
On oublie les passions et l´on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
Et l´on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l´on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l´on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l´on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n´aime plus
Avec le temps, va, tout s´en va
On oublie le visage et l´on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c´est pas la peine d´aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c´est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
L´autre qu´on adorait, qu´on cherchait sous la pluie
L´autre qu´on devinait au détour d´un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D´un serment maquillé qui s´en va faire sa nuit
Avec le temps tout s´évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
Même les plus chouettes souv´nirs ça t´as une de ces gueules
A la gal´rie j´farfouille dans les rayons d´la mort
Le samedi soir quand la tendresse s´en va toute seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
L´autre à qui l´on croyait pour un rhume, pour un rien
L´autre à qui l´on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l´on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l´on s´traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
On oublie les passions et l´on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s´en va
Et l´on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l´on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l´on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l´on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n´aime plus
On : fr.lyrics-copy.com
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Les temps difficiles
Ma femme veut jouer les Présidents
Elle dit que c´est très plébixcitant
Pour lui montrer que j´ suis un homme
Je dois lui dire par référendum
Les temps sont difficiles!
Le matin c´est oui, le soir c´est non
Elle tient pas compte des abstentions
Ni oui ni non, ça fait coup nul
Voilà mon scrutin, j´ garde mes scrupules
Les temps sont difficiles!
J´irai revoir ta Normandie
Mon vieux Gabin, mon vieux grisbi
Car la Normandie, c´est notoire
Ça mesure que trois cents hectares
Les temps sont difficiles!
Pour faire face à la vérité
J´ai poussé jusqu´à la télé
Où l´on m´a dit "Vous demandez qui?
La vérité? C´est pas ici!"
Les temps sont difficiles!
Le Français, ça n´est pas raciste
Ça aime les juifs, les anarchistes
Les pieds d´ cochon, les pieds paquets
Les pieds au cul, les pieds qu´ tu sais
Les temps sont difficiles!
Fini le temps des barbaries
Le Français aime rester chez lui
Monte Carlo est en faillite
On n´a qu´ l´Algérie qu´on mérite
Les temps sont difficiles!
A Cuba, y a pas qu´ du tabac
D´ la canne à sucre et d´ la rumba
Y a du suspens et d´ la terreur
Kennedy soigne ses électeurs
Les temps sont difficiles!
Trois jours après, on s´ serre la louche
On fout en l´air toutes ses cartouches
Les p´tits Chinois bouffent de l´Indien
Tiens, tiens, tiens, tiens,
Voilà du Bouddha, voilà du Bouddha!
Les temps sont difficiles!
A Rome, il y a l´oecu... ménique
De quoi remplir la Basilique
Il faut être conciliants, mes frères
Les con... ciles, c´est si rare, mon Père
Les temps sont difficiles!
Le Vatican n´est pas d´accord
Il dit qu´à Liège on a eu tort
Quand tu verras un pape sans bras
Avec quoi donc y t´ bénira?
Les temps sont difficiles!
Verlaine est mort dans la détresse
Rembrandt est mort l´huissier aux fesses
Beethoven est mort dans la merde
J´ai qu´ ce mot-là, faut pas qu´on l´ perde
Faut distraire le profane!
Verlaine est vivant au lycée
Rembrandt est vivant au musée
Beethoven vit chez l´amoureux
Tous les dimanches que fait l´ bon Dieu
Quand Il est mélomane!
On : fr.lyrics-copy.com
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La solitude
Je suis d´un autre pays que le vôtre,
d´une autre quartier, d´une autre solitude.
Je m´invente aujourd´hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous. J´attends des mutants.
Biologiquement, je m´arrange avec l´idée que je me fais de la biologie : je pisse, j´éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s´il s´agissait d´objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...
La solitude...
La solitude...
Les moules sont d´une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n´avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c´est derrière, la nuit c´est le jour. Et...
La solitude...
La solitude...
La solitude...
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d´arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n´est qu´une dépendance de l´ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant...
La solitude...
La solitude!
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l´appellerons "bonheur", les mots que vous employez n´étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais...
La solitude...
La solitude...
La solitude, la solitude, la solitude...
La solitude!
Le Code Civil, nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l´incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties. Je voudrais m´insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc!
Dans mon froc!
Je m´invente aujourd´hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous. J´attends des mutants.
Biologiquement, je m´arrange avec l´idée que je me fais de la biologie : je pisse, j´éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s´il s´agissait d´objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...
La solitude...
La solitude...
Les moules sont d´une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n´avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c´est derrière, la nuit c´est le jour. Et...
La solitude...
La solitude...
La solitude...
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d´arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n´est qu´une dépendance de l´ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant...
La solitude...
La solitude!
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l´appellerons "bonheur", les mots que vous employez n´étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais...
La solitude...
La solitude...
La solitude, la solitude, la solitude...
La solitude!
Le Code Civil, nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l´incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties. Je voudrais m´insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc!
Dans mon froc!
On : fr.lyrics-copy.com
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Ecoute-moi
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