Dimanche dernier, 20
heures. Place de la République. Au « Café République » la 16 est à
3,80 ! (4,70 en terrasse) Pourquoi s’gêner… A 100 mètres les discussions
vont bon train au sein des différentes commissions des ‘NuitDebout’. Je
participe à celle qui traite de l’éducation (« Le plaisir
d’apprendre »). Echanges fructueux. « Un compte-rendu vous sera
adressé par courriel… » La place est remplie. Jeunesses avec des têtes
pleines de rêves… A l’autre bout de la grande scène où les intervenants et les
convictions s’enchaînent, un nouveau Mouna Aguigui fait son cinéma à vélo à
côté d’un restau bio…
Un bouquiniste
« BiblioDebout » propose Combat pour une presse libre, No Logo, We
are under Attack, et autres Michel Fournier… Sous des barnums on parle dans une radio libre "100% musique", de petits groupes discutent... Derrière, des enfants colorient ce
qu’ils peuvent, d’autres assistent à des marionnettes. Des joueurs de cor s’en
donnent à cœur joie. Ailleurs on applaudit à tout rompre aussi… c’est la grande
scène qui s’échauffe. La République est prise d’assaut. A ses pieds de très
nombreux hommages aux morts des attentats… Un mot « hymne à tous les
libertaires » : A tous les
assassins, à tous ceux qui osent /
Braver leur vie pour des idées, des idéologies/ A tous ceux qui dans le
noir combattent pour un Dieu/ Ou pour ce qu’ils croient être un noble espoir/
Je leur dis n’oubliez jamais ( !) votre Dieu seul détient le droit de
tuer/ Et je leur dis, Toutes les nobles causes et tous les dieux chantent
l’Amour, la Lumière… »
Et tout autour de la
grande place le flot ininterrompu de voitures pressées… Une nouvelle NuitDebout
avant d’autres…
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