Le temps d’un aller simple
(Editions MARSA- Paris 2001, Alger 2002)
Un homme (Alec/Razi) est en situation proche de l’expérience de mort imminente (EMI) très probablement à la suite d’un sérieux malaise qui le saisit à la sortie d’une soirée forte en émotions qu’il vient de passer avec sa fille (Eva-Housia) et la mère de celle-ci, Katarina ancienne amie retrouvée. Il n’y a pas d’intrigue. Tout est su dès la première page.
Alors qu’il est allongé dans une ambulance Razi est emporté par son passé durant neuf chapitres (9, comme le temps nécessaire pour que la vie soit), neuf chapitres dont l’« acrostiche » forme le substantif Mouvement, comme le mouvement de la mémoire, qui se mord la queue. (La dernière page nous ramène à la première). L’histoire prend donc la forme d’une sorte de spirale en folie. Par moments le passé – le passé – reflète ( miroir) le présent.
J’ai tenté aussi de rendre un hommage à des hommes et des femmes qui ont vécu pour l’art (peinture, cinéma, musique, écriture…)
Comme dans la fable du petit poucet, il y a dans le livre une somme d’indices plus ou moins lisibles semés ça et là pour ne pas perdre le chemin (la trace) de la quête de la transcendance de la question de l’angoisse légitime de l’être (l’étant - Ousia) face au temps qui passe.
Il y a un parallèle entre : la lutte que mène Alec avec le temps et celle avec les mots…Alec déteste les mots comme la vie l’insupporte. Sa difficulté de dire traduit sa nausée d’être.
(A suivre...)
* * * * *
(Editions MARSA- Paris 2001, Alger 2002)
Un homme (Alec/Razi) est en situation proche de l’expérience de mort imminente (EMI) très probablement à la suite d’un sérieux malaise qui le saisit à la sortie d’une soirée forte en émotions qu’il vient de passer avec sa fille (Eva-Housia) et la mère de celle-ci, Katarina ancienne amie retrouvée. Il n’y a pas d’intrigue. Tout est su dès la première page.
Alors qu’il est allongé dans une ambulance Razi est emporté par son passé durant neuf chapitres (9, comme le temps nécessaire pour que la vie soit), neuf chapitres dont l’« acrostiche » forme le substantif Mouvement, comme le mouvement de la mémoire, qui se mord la queue. (La dernière page nous ramène à la première). L’histoire prend donc la forme d’une sorte de spirale en folie. Par moments le passé – le passé – reflète ( miroir) le présent.
J’ai tenté aussi de rendre un hommage à des hommes et des femmes qui ont vécu pour l’art (peinture, cinéma, musique, écriture…)
Comme dans la fable du petit poucet, il y a dans le livre une somme d’indices plus ou moins lisibles semés ça et là pour ne pas perdre le chemin (la trace) de la quête de la transcendance de la question de l’angoisse légitime de l’être (l’étant - Ousia) face au temps qui passe.
Il y a un parallèle entre : la lutte que mène Alec avec le temps et celle avec les mots…Alec déteste les mots comme la vie l’insupporte. Sa difficulté de dire traduit sa nausée d’être.
(A suivre...)
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